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L’Algérie séduit les patrons espagnols

samedi 3 mars 2007, par Bilal

La participation de l’Algérie aux côtés d’autres pays du sud de la Méditerranée dont le Maroc et la Tunisie, à la journée de la compétitivité à Valence en Espagne a été l’occasion de promouvoir le marché algérien.

L’Algérie veut attirer les investisseurs espagnols.

Ce furent deux journées pleines au cours desquelles trois volets ont eu la part du lion : la confédération patronale, les agences de soutien à l’investissement, et enfin les contacts directs entre les opérateurs économiques pour étudier les offres de partenariat. Après la séance d’ouverture marquée par les discours des responsables espagnols de la région de Valencia, la parole fut donnée au président de l’Umce, Jean-Jacques Serraf, et des présidents des confédérations patronales. Le premier à prendre la parole dans ce cadre fut Habib Yousfi, président de la Cgea (Algérie), qui a relevé tous les atouts que peut offrir l’Algérie pour attirer les investisseurs euro-méditerranéens, tout en relevant que cette rencontre peut constituer le socle pour l’établissement d’une coopération devant sceller des rapports économiques importants entre l’Algérie et l’Espagne.

Tout en soulignant que la visite effectuée récemment par une délégation d’entreprises espagnoles dans les créneaux de l’énergie et des services démontre la volonté réciproque d’asseoir une coopération qui sera élargie à d’autres secteurs, il a déclaré que l’Algérie est devenue un immense chantier de par l’investissement interne colossal qui a pour objet, une mise à niveau des infrastructures de base et notamment les routes et autoroutes, les ports et aéroports, les liaisons ferroviaires à voie rapide, les barrages, les transports urbains, le logement, le tourisme, les technologies informatiques et les communications. Cette fiche signalétique, a-t-il ajouté, démontre la volonté de l’Algérie de s’ouvrir à tout investissement capable d’apporter un savoir-faire profitable à nos économies, ouvrant la voie à une coopération bilatérale s’inscrivant en droite ligne des conséquences découlant de la mise en oeuvre de l’accord d’association signé avec l’Union européenne.

D’autre part, les secteurs de la chimie et des activités annexes, de l’agroalimentaire, de la mécanique, de l’énergie électrique, (cette dernière vient d’être ouverte au privé), constituent autant de possibilités de partenariat. Cette plaidoirie de Habib Yousfi s’est appuyée sur la présentation de quelques chiffres qui prouvent la bonne santé de l’économie algérienne et les opportunités d’investissement qui s’offrent aux partenaires espagnols ou méditerranéens. C’est ainsi que les éléments chiffrés de l’état de l’économie relatifs à l’exercice écoulé, font ressortir que l’inflation a été contenue à 2,5%, que le chômage a reculé à 12,5% en octobre 2006, et que l’endettement extérieur a été ramené à 4% du PIB contre 15% en 2005.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression