L’Algérie veut renforcer son industrie gazière

Au sujet des travaux du symposium algéro-américain sur les opportunités d’investissement et de partenariat dans le secteur énergétique, et à voir la composante des deux délégations, il apparaît que cette rencontre revêt visiblement une importance particulière. Côté américain, la délégation comprend plusieurs décideurs au niveau des ministères du Commerce, de l’Energie et des Affaires étrangères ainsi que des patrons de sociétés opérant en Algérie ou intéressés par les offres algériennes. La rencontre aborde la coopération dans plusieurs segments de l’activité du secteur, principalement l’industrie gazière, l’efficacité énergétique, les énergies nouvelles, la pétrochimie et les ressources humaines.

Pour les organisateurs de cette rencontre, cités par l’APS, « il s’agit surtout de faire connaître les grands projets de l’Algérie, de rechercher des partenariats et des financements mais aussi d’orienter l’investissement vers des projets de petite taille, en aval des grands projets pétrochimiques, de trouver des associés sur l’ensemble de la chaîne gazière et de pouvoir renforcer la position de l’Algérie en tant que fournisseur de gaz sur le bassin atlantique ». Le ministre de l’Energie a d’ailleurs précisé dans ce sens que « l’Algérie a les moyens de créer une grande industrie gazière et de jouer un rôle dans le bassin atlantique [...] Nous voulons le faire avec des partenaires sur l’ensemble de la chaîne, qu’il s’agisse des terminaux, du transport, du développement de nouvelles réserves, de la distribution ou de la transformation », a affirmé Chakib Khelil. De son côté, le sous-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires du Proche-Orient, M. Gordon Gray, a souligné lors de la plénière de cette rencontre « l’excellence » des relations politiques, économiques et diplomatiques qui unissent depuis plusieurs décennies les deux pays.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune