L’agriculture en Algérie, un secteur à développer

Le secteur agricole algérien est au centre de toutes les politiques de restructurations établies par le gouvernement. Il recèle un potentiel très important et les besoins nécessaires à son développement, tant en amont qu’en aval, sont considérables, souligne la mission économique de l’ ambassade de France en Algérie dans une fiche de synthèse consacrée au secteur de l’agriculture. " À moyen terme et compte tenu de sa population, le marché algérien apparaît comme le plus intéressant des trois pays du Maghreb " note la mission économique de l’ambassade de France en Algérie. Pour autant le document estime que " le secteur agricole algérien souffre d’un important déficit de savoir-faire et de formation. Les techniques de gestion et de culture, pratiquées par atavisme, demeurent très rudimentaires". Il en résulte des besoins d’assistance technique tels que : la conduite de projets, ou l’aide à la production.

Dans un point de situation détallée la mission économique de l’ambassade de France en Algérie, note que les terres agricoles, qui occupent environ 20% de la superficie totale du pays, sont estimées à près de 48 millions d’ha répartis comme suit : 8,5 millions d’ha cultivés, dont 7,5 millions d’ha alloués aux cultures annuelles et prés de 600.000 ha affectés à des cultures pérennes ; 32 millions d’ha utilisés comme parcours ; 7,5 millions d’ha de forêts et de steppes à alfa. Enfin, les terres irriguées représentent 6% de la surface agricole utile (SAU). L’insuffisance du secteur agricole réside aussi dans l’émiettement des surfaces agricoles petites exploitations. En effet le recensement général agricole, confirme la prédominance des petites exploitations. 62% des exploitations algériennes possèdent une surface cultivable inférieure à 5 ha, soit 13% de la SAU. Quant aux grandes exploitations, elles détiennent 24% de la SAU et représentent 2% seulement du total des exploitations algériennes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté