L’attractivité de l’Algérie en question

On a longtemps tenté d’inciter les opérateurs de l’autre rive de la Méditerranée à venir investir en Algérie. Pour cela, les pouvoirs publics ont établi de nouveaux textes, réduit la charge fiscale et sont en passe de déverrouiller le foncier. Cela ne semble pourtant pas convaincre en Europe. Les opérateurs se confinent, toujours, dans une frilosité alimentée par des idées reçues à propos du marché algérien et encouragée par des lacunes au niveau de certains textes législatifs algériens. Prenons comme exemple, le cas des concessionnaires automobiles. Ces derniers s’obstinent à considérer l’Algérie comme un marché sans plus. Alors qu’au Maroc et en Tunisie, le législateur a fait en sorte de forcer ces derniers à investir, si ce n’est dans le montage, dans la sous-traitance.

En parallèle, une opportunité inouïe s’offre à l’Algérie. Celle des capitaux arabes. Ces derniers constituent un flux de liquidités considérables et sont à la recherche de marchés sûrs. Pourtant, les investisseurs arabes sont confrontés à des obstacles de toutes sortes. Il semblerait que certains organismes n’arrivent toujours pas à saisir la portée de l’ouverture du marché et s’enlisent dans des considérations bureaucratiques, se servant souvent d’une mauvaise interprétation des textes pour mettre un frein aux peu d’investissements qui arrivent en Algérie, essayant ainsi de favoriser les opérateurs locaux, tout en s’imaginant faire dans le patriotisme économique. Les cas de Djezzy ou de Lacom sont édifiants. Il serait néanmoins utile de rappeler que ces opérateurs sont de droit algérien, et qu’ils contribuent à la création de la richesse et de l’emploi.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb