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L’économie de l’Algérie peu compétitive

mercredi 30 mai 2007, par Rédaction

Pour rendre son économie plus compétitive, l’Algérie devra accélérer les réformes économiques et financières ce qui lui permettra d’attirer plus d’IDE.

L’économie de l’Algérie reste dépendante des hydrocarbures

Ce sont les Allemands qui l’ont affirmé hier à partir du siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) qui s’est associée à celle algéro-allemande et à la fondation Friedrich Naumann pour animer une conférence sur « l’accord d’association Algérie-UE à travers des réformes internes pour un développement durable et l’augmentation des exportations algériennes. » Le verdict sur l’état de l’économie nationale est tombé par la bouche de Klaus Bünger, ex-ministre délégué du ministère allemand de l’Economie. Il reconnaît à l’Algérie « un développement politique remarquable, une bonne structure macroéconomique grâce à une politique monétaire orientée essentiellement sur la stabilité, la mise en oeuvre d’importantes réformes, la privatisation, la lutte contre la corruption en plus des programmes économiques lancés. »

Le tout lui a permis selon lui « d’assurer une croissance dont l’accélération a eu lieu entre 2000 et 2004. » Il juge le taux d’inflation de près de 2% « fantastique ! ». Il admet par contre une réduction du sous-emploi mais affirme que le taux de chômage en Algérie reste élevé, de 30%. Il inscrit la réduction de l’endettement sur le tableau des performances. Il estime que « le pacte national économique et social qui limite les augmentations des salaires dans les secteurs hors hydrocarbures est une règle qui constitue une grande contribution à la compétitivité des entreprises sur le moyen et long termes. »

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran