Accueil > ECONOMIE > L’industrie pharmaceutique en Algérie

L’industrie pharmaceutique en Algérie

lundi 6 août 2007, par Kahina

L’Etat doit encourager les investissements dans l’industrie pharmaceutique en Algérie pour réduire la facture des importations de médicaments.

L’industrie pharmaceutique reste fragile en Algérie

À propos des usines que des laboratoires européens ont ouvertes en Algérie, la représentante d’un laboratoire pharmaceutique européen précise que “la quasi-majorité de ces usines ne fait que du conditionnement au lieu de la fabrication. Les labos ont constaté que le prix de revient d’un médicament fabriqué ici est beaucoup plus cher que si l’on en importait. Ils ne veulent prendre aucun risque et n’investissent pas du tout pour le long terme”. D’ailleurs, les laboratoires pharmaceutiques ne sont plus obligés (comme auparavant) de fabriquer en Algérie après les dernières directives allant dans ce sens, alors qu’auparavant ils y étaient obligés après deux ans d’importations.

D’autres “subterfuges” incombent aux laboratoires pharmaceutiques (et même aux producteurs locaux). Ceci ne peut que renforcer ceux qui ne cessent de crier au pouvoir des puissants lobbys du médicament en Algérie. L’explication de l’augmentation de la facture est aussi due à d’autres paramètres “macro-humains”. La hausse de l’euro devant le dollar a aussi lourdement influé sur les “achats” sur le marché européen (plus de 80% des importations y proviennent) d’un pays comme le nôtre qui exporte en monnaie américaine. Des pharmaciens et médecins avancent aussi le fait que les prix des molécules mères soient alignés sur ceux du produit générique. L’urgence de trouver une solution à cette facture des médicaments est plus impérative. Il est vrai que la santé a un coût, mais elle n’a pas de prix.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté