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La Chine investit peu en Algérie

lundi 16 novembre 2009, par Samir

La Chine qui est le 3ème fournisseur de l’Algérie investit peu dans le marché algérien selon le président de la CACI.

La Chine investit peu en Algérie.

Troisième fournisseur de l’Algérie avec trois milliards de dollars durant les neuf premiers mois de l’année 2009, la Chine devrait faire plus d’efforts en matière d’investissement, a estimé, hier, le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber. « Les Chinois devraient investir dans des projets porteurs à travers la délocalisation et acheter un peu plus de gaz et de pétrole chez nous car, même sur le plan des échanges, notre balance commerciale avec ce pays est très déficitaire », a déclaré le président de la CACI à la presse en marge du forum d’affaires algéro-chinois tenu hier à Alger. Durant les neuf premiers mois de l’année, les exportations de ce pays vers l’Algérie ont atteint 3 milliards de dollars, contre des importations qui n’excèdent pas 355 millions de dollars, soit un déficit de plus de 2,6 milliards de dollars. Soulignant la croissance des exportations chinoises vers l’Algérie, le président du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, Wan Jifei, a affirmé que son pays est prêt à investir, notamment dans les secteurs du textile et de l’électroménager.

« La situation géostratégique de l’Algérie nous permet d’approvisionner le marché local et même les marchés africain et européen notamment avec la signature de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne », a-t-il affirmé. « Nous encourageons les entreprises chinoises à venir s’installer ici car le pays applique des mesures pour encourager les investisseurs et améliorer l’attractivité des investissements étrangers directs », a-t-il assuré. Il a affirmé que l’investissement chinois en Algérie à travers la création de filiales de production est bénéficiaire aux deux parties. Il permet à la Chine de trouver d’autres débouchés et à l’Algérie de démarrer sa machine industrielle, de créer de l’emploi local et de générer des impôts. Il a précisé que la Chine est intéressée par les ressources naturelles de l’Algérie en échange de transfert de technologie et de création d’emplois. Pour étayer ses propos, il a indiqué que les employés algériens dans les projets de la construction d’autoroutes détenus par les entreprises chinoises sont trois fois plus nombreux que les Chinois. Et d’ajouter que ces employés ont bénéficié d’une formation en Chine. « Actuellement, les investissements chinois en Algérie sont concentrés dans le secteur de l’industrie du pétrole et du gaz », reconnaît ce même responsable.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant