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La croissance économique de l’Algérie sera de 4,6% en 2010

mercredi 5 mai 2010, par Rédaction

Le FMI estime que l’Algérie devrait connaître une croissance économique de 4,6% en 2010 contre 3,6% en 2009.

La croissance économique de l’Algérie sera de 4,6% en 2010.

Avec une croissance soutenue, des infrastructures en plein essor et une fiscalité favorable, l’Algérie devrait attirer de plus en plus d’investisseurs. L’Algérie devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,6% durant l’année 2010, soit un point supplémentaire par rapport à l’année 2009, selon le Fonds monétaire international (FMI) dans son dernier rapport de conjoncture publié avant-hier. Le FMI vient de publier ses dernières études périodiques intitulés perspectives de l’économie mondiale sur le Maghreb et le Moyen-Orient. Bonne nouvelle pour l’Algérie, le FMI a ainsi relevé ses prévisions de croissance avec un taux de +4,6 % en 2010 au lieu de + 3, 6 % prévu et connaîtra une hausse de 4,1 % en 2011 soit le plus fort taux enregistré au Maghreb. Le FMI avait récemment fait l’éloge de l’investissement public mais a reproché en même temps aux autorités algériennes de ne pas assez « diversifier » l’économie du pays dans le sens d’une plus grande ouverture sur le privé.

Selon ce rapport, le FMI a admis que l’Algérie a « connu plusieurs années de fortes performances économiques » tirées par les dépenses publiques (un taux de croissance moyen de 4 à 5% ces dix dernières années). Ces performances, explique le rapport, sont dues à l’apport de deux facteurs : l’épargne considérable accumulée dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) dédié au financement d’un vaste programme d’investissement public (PIP), la réduction des dettes publique et extérieure à de très bas niveaux et l’accroissement des réserves en devises, 146 milliards de dollars fin septembre 2009 (soit trois années d’importations). Selon, le FMI, en 2009, année de crise, l’Algérie a fait face au ralentissement de l’économie mondiale à partir d’une « position relativement solide ». Trois secteurs se sont bien comportés au cours de cet exercice selon le FMI qui note que les hydrocarbures qui ont cru de 9 %, l’agriculture avec une « excellente récolte céréalière » et les services et le bâtiment « ont conforté leur croissance soutenue ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant