La dette de l’Algérie en chute libre

Ce faisant, la dette multilatérale de l’Algérie, hors clubs de Paris et de Londres, a été quasiment payée au cours de 10 derniers mois, selon Mourad Medelci, qui a précisé qu’“il reste un petit pourcentage en cours de règlement dans sa totalité d’ici la fin de l’année”. En effet, le remboursement anticipé de la dette, entamé en 2004 par le paiement d’une douzaine de crédits contractés auprès de la Banque africaine de développement (BAFD), se poursuit.

L’Algérie a également remboursé par anticipation 22 crédits contractés auprès de la Banque mondiale. A vrai dire, la dette extérieure de l’Algérie se rétrécit comme une peau de chagrin puisqu’au rythme de ce désendettement, le stock de la dette devrait à très court terme “atteindre un seuil où il restera inférieur à 10% de nos réserves de changes”, selon M. Mourad Medelci. Ce dernier a estimé que ce mouvement de désendettement est d’autant plus prononcé que l’Algérie peut désormais faire face à son programme de développement sans devoir recourir à un endettement extérieur.

En fait, les dettes existantes ne représentent que les emprunts contractés avant l’année 2005. A cela s’ajoutent d’autres mécanismes de désendettement dont la formule de conversion de la dette en investissements qui présente l’avantage de créer des emplois et de tirer des gains sur les taux de change. A rappeler que la dette extérieure de l’Algérie a remarquablement diminué de 6 milliards de dollars en 14 mois, s’établissant à 15,5 milliards de dollars à fin février 2006, contre 21,4 milliards de dollars à fin 2004 et 23 milliards de dollars en 2003.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie