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Le CNES se penche sur la bonne gouvernance en Algérie

mercredi 23 mai 2007, par Rédaction

Un rapport sur la bonne gouvernance en Algérie sera préparé par les experts du Conseil national économique et social (Cnes).

La Banque mondiale conseille l’Algérie sur la bonne gouvernance

Le CNES souhaite que son travail ne souffre d’aucune contestation “internationale”. Du coup, l’institution consultative que préside M. Mohamed Seghir Babès s’appuie sur la Banque mondiale pour “normaliser” les méthodes de calcul des indicateurs de gouvernance en Algérie. Pour rappel, en février dernier, un mémorandum d’entente a été signé entre la Banque mondiale et le Cnes qui devait se concrétiser par des actions spécifiques de transfert des connaissances et d’expertise, permettant notamment au Cnes de constituer une forte capacité nationale de mesure de la gouvernance. Hier, les membres du Cnes ont eu à écouter, pour la première fois, la façon dont la Banque mondiale construit les indicateurs de gouvernance et les méthodologies d’agrégation de ces indicateurs. Un débat fort intéressant s’en est suivi autour des avantages et lacunes des indicateurs de gouvernance de l’institut de la Banque mondiale.

La Banque mondiale a établi des indicateurs globaux de gouvernance qui couvrent plus de 213 pays dont l’Algérie et se fondent sur plus de 350 variables obtenues auprès de 25 institutions dans le monde entier. Ces indicateurs recouvrent les six dimensions : être à l’écoute et rendre compte qui mesure les droits politiques, civils et les droits de l’homme, la stabilité politique et l’absence de violence qui mesure la probabilité de menaces violentes contre les gouvernements ou de changements violents à leur niveau, y compris le terrorisme, l’efficacité des pouvoirs publics qui mesure la compétence de la bureaucratie et la qualité de la prestation du service public, la qualité de la réglementation qui prend en compte l’incidence de politiques non favorables au marché, l’État de droit qui mesure la qualité de la mise en application des contrats, la police et les tribunaux, y compris l’indépendance du judiciaire, et l’incidence de la criminalité et enfin la maîtrise de la corruption.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté