Le Crédit populaire d’Algérie en difficulté ?

Le communiqué du ministère des Finances publié dans la presse ne précise pas les motifs de cette prolongation du délai de manifestation d’intérêt. Une prolongation d’une semaine qui ne devrait pas influer sur le programme de privatisation de la banque publique. Cette opération devrait se terminer en février 2007, avec l’annonce du futur actionnaire majoritaire du Crédit Populaire d’Algérie (CPA).

Le ministère des Finances n’a pas changé les critères fixés pour prendre part à l’opération de préqualification. Ces critères écartent d’emblée les petites banques de la course au rachat du CPA, l’une des principales banques de détail du pays, avec une part de marché de 12% et surtout une situation financière assainie. En maintenant les critères sévères fixés pour la préqualification, le gouvernement se montre intransigeant sur sa volonté de vendre le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) à une grande banque de dimension internationale.

L’objectif est d’attirer sur le marché algérien une grande banque pour accélérer la réforme bancaire et financière, entamée il y a plusieurs années. Mais même en mettant la barre très haut, le gouvernement sait très bien que les banques étrangères s’intéressent de près au marché bancaire algérien, en plein essor grâce à la flambée des prix du pétrole. Pour preuve, plusieurs grandes banques étrangères sont déjà implantées en Algérie.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran