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Le gouverneur de la Banque d’Algérie au siège du FMI

lundi 16 avril 2007, par Souad

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, a fait part de ses propositions lors des travaux des assemblées de printemps de la BM et du FMI.

Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie

Dans son discours, Mohamed Laksaci, le gouverneur de la Banque d’Algérie, s’est évertué à expliquer aux membres du comité que « la coopération et la coordination effectives, particulièrement entre les pays avancés et à importance systémique, demeurent cruciales pour faire face aux risques que représentent les perspectives à court terme du FMI ». Il a donné son appréciation sur le cycle de Doha : « La reprise des négociations dans ce cadre est la bienvenue et doit être soutenue pour une conclusion au bénéfice de l’économie mondiale. » Et d’interpréter : « A cet égard, le rôle promoteur du FMI demeure essentiel. »

A propos du rôle du FMI dans la promotion de la coordination internationale des politiques, Laksaci soulignera : « Nous accueillons favorablement l’accent mis sur le renforcement de l’efficacité et l’impartialité de la surveillance bilatérale. » Autre volet abordé par le gouverneur de la Banque d’Algérie : celui des quotes-parts et des voix : « Nous réitérons notre soutien pour un ensemble exhaustif de réformes qui renforce la légitimité et la crédibilité du FMI à travers le renforcement de la voix et de la représentation des pays en développement, conformément au consensus de Monterrey. »

Et au gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, de suggérer : « Un ensemble crédible de réformes devrait inclure un amendement des statuts du FMI pour permettre une augmentation substantielle des droits de vote de base et la réforme de la formule de calcul des quotes-parts pour en faire une formule simple et transparente et qui serve les objectifs énoncés. » En rapport aux travaux en cours pour la conception d’un nouvel instrument de liquidité en tant qu’élément des efforts du FMI pour aider les pays émergents à faire face aux risques liés à la volatilité du compte final, M. Laksaci a donné son avis : « Afin que le nouvel instrument puisse être efficace, il doit assurer l’accès automatique et élevé aux ressources du FMI pour les pays éligibles afin de compenser le besoin de constituer des niveaux inutiles de réserves. »

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune