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Le paiement électronique en Algérie

lundi 22 octobre 2007, par Rédaction

Le développement du paiement électronique a pris du retard en Algérie en raison notamment des réticences des banques algériennes et des commerçants.

Le paiement électronique peu développé en Algérie.

Qui pourra mettre en échec la généralisation du paiement électronique ? La réponse est connue. Ce sont les commerçants qui refuseraient de s’y soumettre et de se doter alors des équipements en la matière. Qui est-ce qui pourrait amener les commerçants à refuser de s’engager sur la voie du paiement électronique ? D’abord, c’est une procédure nouvelle qui susciterait des réticences de la part des commerçants. Habitués au cash en billets de banque usagés surtout car circulant sans changement sauf récupération. Sans nul doute que tous ceux qui activent dans le marché de l’informel en Algérie refuseront à la fois les paiements électroniques et les chèques postaux et bancaires.

Serait-il possible juridiquement de leur imposer d’adpoter le paiement électronique ? Quand on considère que 40% des opérateurs en Algérie œuvrent dans le marché informel cela fait autant qui vivent en dehors de la procédure de paiement électronique. Depuis qu’il était annoncé que serait mise en œuvre la procédure de paiement électronique, que les carnets de chèques postaux ne contenaient plus que dix au lieu de 25 chèques habituels, les commerçants se sont adaptés à la procédure de paiement et ce, par facilité. Un chèque de garantie suffit. Les commerçants seront normalement enclins à accepter le paiement électronique et à se doter d’équipements adaptés car ils travaillent, achètent et vendent en établissant des factures. Ceux qui veulent échapper à l’impôt ne voudront pas de paiement électronique.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb