Le surendettement des ménages en Algérie

Le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem avouera que lors d’un conseil interministériel qu’il a présidé hier, « nous avons relevé que tous les capitaux étrangers introduits en Algérie ne servent que la consommation notamment l’achat des voitures, en tant qu’autorités, nous devons faire attention au surendettement des ménages ». Pour l’instant, dit-il, « il reste faible mais nous devons être prudents ». Le chef de l’exécutif affirme « nous voulons ouvrir le marché à d’autres banques étrangères, mais nous voulons qu’elles accordent des crédits pour autre chose comme par exemple le foncier pour la construction de logements ». Il explique que « les autorisations bancaires sont données pour tous ceux qui veulent pénétrer le marché, la difficulté est que la commission qui les donne ne se réunit pas régulièrement, ce qui provoque le retard ».

Et pour répondre à l’investisseur arabe qui a regretté la suspension de la privatisation du Crédit populaire d’Algérie, Belkhadem dit « ceux qui ont jugé la décision négative, ce n’est pas un changement d’avis mais c’est parce que parmi les banques qui ont soumissionné, il y en a qui ont un lien avec la crise des subprimes dont les conséquences leur sont mauvaises, nous avons donc refusé d’aller à l’aventure. Nous sommes en train de préparer l’ouverture de capital d’une autre banque. En attendant les résultats de cette crise pour élargir l’ouverture à d’autres. »

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran