Accueil > ECONOMIE > Les Tunisiens veulent investir en Algérie

Les Tunisiens veulent investir en Algérie

mercredi 21 mars 2007, par Rédaction

Les opportunités d’investissement en Algérie semblent intéresser les groupes tunisiens qui voient en l’ouverture de l’économie algérienne une occasion de franchir le pas.

L’Algérie et la Tunisie veulent conclure un accord de libre-échange

Dans ce cadre, l’Algérie s’est dotée d’un code des investissements modifié par l’ordonnance n°01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement. A ce propos, le club Famex (le Fonds d’accès aux marchés d’exportation) a organisé à Tunis jeudi dernier, une journée d’information sur l’accès au marché algérien animée par M. Kaci Abbès, consultant et ancien directeur de la coopération générale des Douanes algériennes. L’intervention de M. Kaci Abbès a porté sur l’explication du code des investissements en Algérie, un code qui a subi différents changements, dont les derniers datent du 24-09-2001.

En effet, des changements ont été opérés par les organes en charge de l’investissement notamment le Conseil national de l’investissement, le ministère chargé des participations et de la promotion des investissements et l’Agence nationale de développement de l’investissement. Ces différents organes veillent à la création d’un organe de décision de stratégie de développement pour encourager le développement local et rapprocher l’administration des investisseurs ainsi que moduler les incitations aux projets d’intérêt national. En fait, ces approches ont pour objectif d’allouer la liberté totale du choix du lieu de l’investissement en Algérie, de la forme des projets et du type de la société à établir. Ces commodités présentent aux investisseurs maintes possibilités, dont notamment celles de racheter tout une partie d’une entreprise privée, ou de racheter des entreprises publiques économiques sur la base d’un cahier des charges.

Ainsi, les avantages découlant de cette loi, commente l’expert "c’est que les deux régimes prévus par le code, sont applicables autant aux nationaux qu’aux étrangers, puisqu’ils comportent le régime général (celui des investissements courants), ainsi que le régime dérogatoire, celui qui concerne les investissements dans les zones à développer ou d’intérêt national". Grâce à cette loi tout investisseur en Algérie bénéficie d’une exonération sur dix ans de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), de l’impôt sur le revenu, du versement forfaitaire ainsi que de la taxe sur l’activité professionnelle et la taxe foncière. Cette loi garantit d’un autre côté le transfert des capitaux investis, des revenus qui en découlent et les produits nets des concessions liquidations. Bien que toutes les exportations sur l’Algérie sont libres, et que seules les formalités douanières et bancaires sont exigées, aucune préférence n’est actuellement appliquée ni pour la Tunisie ni pour les autres pays maghrébins dans le cadre de l’UMA.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb