Les entreprises algériennes peu performantes

La volonté d’engager l’avenir sur le long terme se profile avec l’avancée inexorable du projet d’élaboration d’une nouvelle stratégie industrielle en Algérie. A défaut de l’avoir intégrée dans le programme du président en avril 2004, pour lui conférer la légitimité populaire, cette stratégie va tenter de se conférer une légitimité par les experts, une légitimité technique.

Cela suffira-t-il à la faire réellement porter par ceux qui seront en charge de la faire appliquer, c’est-à-dire finalement par ceux qui étaient chargés de faire appliquer le programme quinquennal ? Il s’agit alors de savoir comment soutenir l’application de cette stratégie industrielle en Algérie. Parallèlement à cette démarche, le plus important est de se demander d’abord pourquoi l’entreprise algérienne n’est pas encore performante et les résultats obtenus sont en deçà des attentes.

Il ne s’agit, bien sûr, pas de lancer une stratégie, initier donc pratiquement un autre programme, si ne sont pas identifiées et levées les contraintes internes et externes que rencontrent les entreprises sur le chemin des performances. Pour le moment, elles en sont à lutter pour leur survie, ne sachant encore même pas quel sera leur devenir. Même cette nouvelle stratégie qui apparemment va reposer sur les cent entreprises qui vont échapper aux privatisations en Algérie, d’après ce qui serait prévu pour le court terme, risque de se heurter aux mêmes problèmes que rencontrent toutes les entreprises, en dehors de la Sonatrach qui reste éternellement bénéficiaire car les recettes pétrolières, par leur volume, ne dépendent pas des performances de cette entreprise.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Maghreb