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Les technologies de l’information en Algérie

mercredi 28 février 2007, par Rédaction

Le développement des technologies de l’information en Algérie et leur adoption par les entreprises algériennes permettront une meilleure compétitivité face à la concurrence internationale.

L’Algérie mise sur les TIC

Au-delà de l’apport des technologies de l’information au développement de l’entreprise et de sa compétitivité et des réactions de ceux qui sont pour et ceux qui hésitent, il y a ceux qui veulent « avant toute chose, régler des contentieux et de graves dérives que l’ouverture du secteur national a provoqués ». Beaucoup - et c’est compréhensible - veulent taire leur identité « par crainte de représailles parce qu’ils nous bloqueront pour la vie ». D’ailleurs, disent-ils, « ils nous reconnaîtront parce que nous nous sommes élevés contre leurs pratiques ». Leurs pratiques ? « C’est le blocage des TIC », dit un spécialiste dans le domaine. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), le gendarme des télécommunications en Algérie, est pointée du doigt. Nos interlocuteurs ont gros sur le coeur.

Ils expliquent : « cette autorité est en principe chargée de réguler le secteur en veillant à ce que la concurrence soit loyale mais elle a bloquée le VoIP (téléphone par Internet) alors que les providers en ont besoin ! Les pouvoirs publics ont donné quelques autorisations aux copains mais plus rien après. On sait que tout ça est fait pour protéger Orascom ». Nos spécialistes des TIC en Algérie affirment : « une telle décision est contraire à la loi parce que celle-ci ne définit ni la quantité d’autorisations qui doivent être délivrées ni le temps dans lequel elles doivent l’être ». Un jeune provider note que « l’ARPT a soumis cette décision à son conseil d’administration alors qu’elle a autorité de décision ». On en vient tout de suite au « problème fondamental : dans le GSM et le fixe, il y a des coûts à rattraper ». On rappelle pour l’histoire que « l’Etat a donné deux licences GSM et une fixe à des étrangers ». C’est, disent nos providers en colère, « une hypothèque totale du secteur ».

On en vient à affirmer que « le cahier des charges est anticonstitutionnel, ne serait-ce que parce qu’il oblige le paiement de la licence en dollars ! » Une première conclusion est affirmée par notre jeune provider : « l’Etat n’a plus la maîtrise du secteur, il doit en urgence repenser la privatisation d’Algérie Télécom ». L’on prévient qu’il n’est pas facile de rattraper les coûts perdus « mais les pouvoirs publics peuvent y remédier et préserver l’avenir, les TIC c’est comme les hydrocarbures, c’est stratégique et névralgique ! » D’où : « la participation du capital national dans ce secteur s’impose de fait ». Il est impératif, selon ces intervenants dans le domaine, « que l’Etat peut appeler les repreneurs étrangers à se mettre autour d’une table et les forcer à se mettre en partenariat avec un ou plusieurs groupes algériens, d’autres pays quand ils ont vu le danger, l’ont fait ! » Il est aussi suggéré que « les nationaux participent dans le capital d’Algérie Télécom ou de Mobilis ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran