Mise à niveau des PME-PMI en Algérie

La principale nouveauté est que ce nouveau dispositif de soutien s’étendra aux entreprises employant 10 personnes. Il précisera qu’une agence dont la mission est de servir d’outil d’exécution sera mise sur pied. Le ministre expliquera que l’objectif recherché est d’intégrer dans le champ économique des entreprises avec un maximum d’outils de réussite, en ce contexte de concurrence généré par la mise en oeuvre de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.

Les conditions permettent désormais de prétendre au mieux. Plus de 60% des PME en activité en Algérie ont été créées depuis 1998. Plus de 70.000 l’ont été dans le seul cadre de l’ANSEJ ». Selon le responsable de l’unité de gestion du programme Meda, le Français De Velp, l’appui a déjà profité à 280 entreprises qui ont aujourd’hui franchi le premier cap du redressement pour atteindre le stade de la rentabilité. « Depuis son lancement effectif en 2001, le programme, qui a été financé à hauteur de 57 millions d’euros par la Commission européenne et 3,5 millions par le ministère de la PME-PMI, a permis de modifier le comportement des chefs d’entreprises vis-à-vis des marchés », a ajouté le représentant européen.

Selon ses projections, d’ici une à deux années, 235 entreprises pourraient devenir performantes. Toutefois, il recommande que les capacités et expertises nationales prennent le relais dans un second temps. Le programme Meda, dont le volet d’assainissement de l’environnement (conseil pour les organisations professionnelles) reste faible, reconnaît M. De Velp, devrait arriver à terme à la fin 2006. Un avenant à la convention signée en 98 a été adressé à Bruxelles pour proroger ses effets jusqu’à la fin 2007.

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran