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Partenariat Algérie Poste-Cnep Banque

samedi 7 mai 2005, par nassim

La vénérable entreprise publique, Algérie Poste, compte développer à court terme des services financiers postaux (SFP)dans le cadre d’un partenariat stratégique avec la CNEP Banque, ont annoncé mardi les responsable de cette entreprise.

Lors d’une journée d’étude tenue au siège de l’entreprise sur les SFP, le partenariat avec la Cnep a été le scénario choisi par Algérie Poste parmi trois autres envisagés, à savoir la création d’une filiale à 100% pouvant nouer des alliances avec les banques et la création d’une banque postale. Le choix d’un partenariat avec la Cnep Banque, selon Kaddour Merouani, directeur de la stratégie et de la planification de l’entreprise, devrait permettre à Algérie Poste de participer à « toutes les phases de conception et d’appropriation des produits » fournis par le partenaire.
« Algérie Poste est déjà un important sous-traitant de la Cnep Banque pour l’épargne des ménages et utilise 50% de son chiffre d’affaires grâce à son réseau national informatisé, qui couvre l’ensemble du territoire national, constitué de 3 300 bureaux de poste », explique Mlle Ghania Houadria, directrice générale de l’entreprise.

Elle a ajouté que l’entreprise qui a ouvert les négociations avec la Cnep Banque sur ce partenariat envisage de sous-traiter d’autres services, comme le crédit bancaire immobilier et de consommation au profit de sa clientèle. Le partenariat en question exige, selon plusieurs responsables d’AP, le développement des ressources humaines de l’entreprise, notamment par la formation spécialisée à tous les niveaux d’intervention, et surtout une nouvelle culture de marketing auprès de la clientèle, destinée à répondre aux attentes des usagers.
Les mêmes responsables ont évoqué les forces d’AP lui permettant de développer ses services financiers, comme l’existence d’un réseau maillant l’ensemble des communes du pays, une informatisation généralisée et l’introduction prochaine du payement électronique de masse.

Les faiblesses de l’entreprise résident en revanche dans sa « très forte dépendance » de l’Etat au niveau financier et le « manque de culture de marketing » auprès de la clientèle, ont constaté les intervenants à la rencontre.
Les forces de l’entreprise, notamment l’introduction de la monétique, lui permettront, selon le président de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), Abderrahmane Benkhalfa, d’être le moteur dans le payement électronique de masse qui sera introduit à travers le pays dès 2006 pour être généralisé en 2007. Le même intervenant a fait savoir que la généralisation du payement par carte électronique, qui permettra à terme d’éliminer l’usage du papier de payement, à savoir le chèque, mettra en avant l’AP par rapport aux banques commerciales existantes du fait de ses équipements.

Source : lanouvellerepublique.com