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Rebrab optimiste sur l’Algérie

mardi 12 juillet 2005, par nassim

L’Algérie peut faire mieux. C’est en somme le message qu’a voulu faire passer Issad Rebrab, le PDG du géant algérien de l’agro-alimentaire, Cevital. Pour Rebrab, l’économie algérienne peut atteindre une croissance à deux chiffres.

**Issad Rebrab se veut rassurant sur l’Algérie.**

Avec des recettes pétrolières exceptionnelles en 2005, l’Algérie a théoriquement les moyens de réaliser ses ambitions en terme de croissance économique et de lutte contre le chômage et la pauvreté. Encore faut-il oser les réformes nécessaires dans le respect des règles du marché et de la transparence. Ainsi, à l’occasion du forum du quotidien El Moudjahid, le patron de la Confédération Nationale du Patronat Algérien (CNPA), M. Naït Abdelaziz, a annoncé la tenue le 25 juillet prochain, d’une rencontre entre les banques et le patronat qui sera consacrée au problème d’accès aux crédits bancaires, à la base de toute créaction d’entreprise.

C’est alors que le patron de Cevital, Issad Rebrab, aurait affirmé que l’Algérie était en mesure de réaliser un taux de croissance annuel à deux chiffres, un peu à la manière des dragons asiatiques. Pour Rebrab, “Tous les ingrédients sont réunis, tous les secteurs sont demandeurs de développement et d’investissement”. Il a néanmoins regretté l’existence de blocages financiers et parfois, culturels, quand il s’agit de trouver les financements nécessaires au lancement d’une projet industriel.

Plusieurs intervenants ont dénoncé ce qu’ils appellent “les passe-droits, la corruption et le non-respect du code du marché”. Ils ont notamment insisté sur la nécessité de diversifier et de moderniser l’économie algérienne, jugée beaucoup dépendante du pétrole, et qui peine à dépasser le seuil symbolique d’un milliard de dollars d’exportations hors hydrocarbures.