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Société Générale Algérie dévoile ses ambitions

jeudi 15 février 2007, par Souad

La banque Société Générale Algérie se dit satisfaite de ses résultats et prévoit d’étendre son réseau d’agences bancaires à travers plusieurs grandes villes algériennes.

Société Générale Algérie

Premier label français à avoir planté sa bannière « rouge et noir » dans le paysage bancaire national, la « SG » prend goût à l’Algérie. Et aspire, en le revendiquant publiquement, à une place de leader. Arrière-fond dédié au défilement des graphiques et transparents, dossiers de presse grouillant de données, décideurs du groupe au grand complet, un amphithéâtre bondé de journalistes et de patrons de presse. Dont une bonne cinquantaine venus des pays de la rive sud de la Méditerranée. Société Générale n’a pas lésiné sur la communication pour présenter, hier à son siège de La Défense à Paris, ses résultats pour l’exercice 2006. Douze mois d’une activité aux métiers bancaires multiples, marqués, à l’image de l’an passé, par une « croissance rentable ».

Contrairement aux usages, la présentation du bilan de l’an dernier a été dominée par les actions de Société Générale au-delà des frontières de l’Hexagone. Là où, à mesure de son développement à l’international, le Groupe multiplie les acquisitions, développe son réseau d’agences et enchaîne produit sur produit. Groupe à forte déclinaison méditerranéenne -il est présent au Maghreb, en Egypte, en Grèce et en Croatie-, Société Générale a redit, à l’occasion, tout l’intérêt qu’il portait à l’Algérie. Au moyen de projets partagés entre le développement continu de sa filiale et un investissement industriel lourd. Opérationnel depuis le printemps 2000 au travers d’une filiale -SGA- dont il est propriétaire à 100%, le Groupe n’a pas l’intention de limiter ses ambitions. Son état-major en veut pour preuve sa candidature à l’acquisition de 51% du capital social du Crédit populaire algérien (CPA).

Société Générale est engagée aux côtés de cinq autres prétendants dans une course qui devrait connaître son dénouement avant la fin du printemps 2007, selon l’échéancier gouvernemental. Trois : BNP Paribas, Crédit Agricole et Natexis, sont français, un espagnol (Santander) et l’autre américain (City Bank). Habitué aux opérations de ce type aux quatre coins du monde, le Groupe se garde, pour l’heure, de lever le voile sur la consistance de son offre. Encore moins d’émettre le moindre jugement de valeur sur ses atouts face aux cinq autres challengers. « Si ça marche, tant mieux. Sinon on continuera à développer notre banque, en réfléchissant à d’autres opportunités », déclare Daniel Bouton, le P-DG qui préside aux destinées du Groupe depuis 1997. En attendant le verdict de l’ouverture des plis, Société Générale clame qu’elle met le cap, imperturbable, sur la stratégie définie au soir de son installation en Algérie. Celle d’une banque universelle assurant une variété de produits, doublée d’un outil de l’investissement.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran