Mory mise sur le Maroc

Le groupe français Mory, qui réalise un chiffre d’affaire de 1 milliard d’euros, dont 15 millions au Maroc, est resté dans le Royaume après le premier démantèlement des quotas sur le textile chinois par l’UE, le 1-er janvier 2005, selon le journal "Le Monde". Il "n’a pas désespéré" car "il a toujours cru que les donneurs d’ordres finiraient par revenir près de leur fournisseur naturel", relève Le Monde pour qui "Mory" anticipe même ce retour et investit près de cinq millions d’euros dans la construction d’un centre de transport-logistique de 10.000 m2, près du port de Casablanca.

Selon "Le Monde", l’intuition du groupe "va s’avérer juste" dans la mesure où après la réintroduction de quotas sur le textile chinois par l’UE, le 10 juin 2005, certains donneurs d’ordres commencent alors à revenir au Maroc". Cette reprise d’activité est surtout due au "fast fashion", système qui permet de répondre, en quelques jours, aux tendances très changeantes de la mode, précise la publication. "Nous avons profité des quotas pour nous perfectionner dans cette industrie", affirme M. Salah Eddine Mezouar, ministre marocain du Commerce, de l’Industrie et de la Mise à niveau de l’économie, cité par le journal.

Synthèse de Mourad
D’après MAP