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L’économie de l’Algérie demeure vulnérable

jeudi 20 septembre 2007, par Kahina

L’économie de l’Algérie reste fragile et vulnérable malgré la bonne santé financière du pays qui dispose de plus de 70 milliards de dollars de réserves de change.

L’économie de l’Algérie reste dépendante des hydrocarbures.

L’économie, encore très dépendante des hydrocarbures, demeure vulnérable. Malgré la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques, l’Algérie subit la persistance de fragilités structurelles, au premier rang desquelles la très forte dépendance aux revenus des hydrocarbures qui représentent 50% du PIB, 75% des revenus fiscaux et plus de 98% des exportations. La croissance que connaît le pays depuis 2002 apparaît en partie artificielle dans la mesure où elle repose sur une demande publique, essentiellement nourrie par la manne pétrolière. L’économie nationale est encore peu diversifiée et ne dispose pas de secteurs de production à forte valeur ajoutée susceptibles de soutenir les exportations. Pour paraphraser le professeur Abdelmadjid Bouzidi, l’économie algérienne se caractérise par une croissance molle, de type intensif, la productivité des facteurs est très faible et enfin la compétitivité est absente.

L’économie algérienne serait-elle atteinte du “syndrome hollandais”, un phénomène économique qui relie l’exploitation des ressources naturelles et le déclin de l’industrie manufacturière. Inspiré du cas des Pays-Bas des années 1960, le terme syndrome hollandais est utilisé par extension pour désigner les conséquences nuisibles provoquées par une augmentation significative des exportations des ressources naturelles par un pays. Avec la baisse du rythme de la croissance économique en Algérie, la régression de la production industrielle, le manque de diversification de l’économie et la hausse importante des importations, tout indique que c’est le cas.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté