Deloitte Algérie prône l’audit des entreprises

« La structure d’audit et de contrôle interne des entreprises en Algérie, une approche pour répondre aux besoins exprimés » a été hier, le thème d’une rencontre-débat organisée conjointement par Deloitte Algérie et l’association des auditeurs consultants internes algériens (AACIA). Une rencontre de réflexion qui « intervient une année après l’émission par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements de l’instruction 079/07 portant sur la mise en place, au niveau de chaque entreprise publique économique (EPE), d’une structure d’audit et de contrôle interne », a déclaré Khatal Nouredine, président d’honneur de l’AACIA. Lequel a ajouté lors de son exposé que quoi qu’elle intervienne un peu en retard, cette rencontre est importante du point de vue réflexion sur l’état d’avancement de la mise en pratique de l’instruction du MIPI.

Elle a aussi pour but de mettre à portée des participants « une démarche susceptible de contribuer à un avancement accéléré et à une meilleures visibilité des parties prenantes de cet enjeu pour une meilleure gouvernance des entreprises algériennes ». Une démarche que propose Deloitte Algérie et AACIA, qui, apprend-on, dispose toutes les deux d’une solide expérience dans ce domaine. Il ressort donc de cette rencontre qui a eu lieu au « Algéria Busines Center », que l’audit et le contrôle interne se heurtent à des problèmes liés à la méfiance du management à l’égard du contrôle, à l’indépendance de la fonction de l’audit interne, à ceux en rapport au manque de communication et de compétence. Pour y remédier, il est alors proposé que les auditeurs internes « soient des provocateurs de changement, d’acquérir un niveau de compétence élevé et devenir une source de valeur ajoutée, de se hisser au niveau des préoccupations de leur organisation, et d’obtenir au minimum le diplôme professionnel de l’audit interne DPAI et au mieux le Certificat Internal Auditor (CIA).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie