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L’Algérie et le Nigeria discutent du gazoduc TSGP

mercredi 27 février 2008, par Rédaction

L’Algérie et le Nigéria espèrent convaincre les investisseurs étrangers de s’associer au projet du gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP).

L’Algérie et le Nigeria discutent du gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP).

Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en déplacement mardi dernier au Nigeria, a discuté avec les autorités nigérianes du projet du gazoduc Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) devant relier le Nigeria à l’Europe via le Niger et l’Algérie. L’Algérie et le Nigeria, deux Etats pétroliers de taille sur le continent noir, veulent que ce projet, sur le papier depuis plus de cinq ans, aboutisse. Aussi, les deux pays multiplient les initiatives pour le promouvoir, le faire connaître, pour trouver des financiers. Des conférences ont été ainsi organisées au Nigeria et en Belgique. La Sonatrach a lancé en juillet dernier à Bruxelles une campagne de promotion auprès d’investisseurs internationaux pour le financement du projet en question. Le TSGP semble ainsi gagner en importance, la commission européenne, de même que des compagnies pétrolières et gazières s’y intéressent.

Ce gazoduc s’ajoute au tableau des réalisations énergétiques au Nigeria et en Algérie, deux pays dont la production pétrolière a sensiblement augmenté ces dernières années. Il se superpose, en ce qui concerne l’Algérie, aux gazoducs mis en service, dans le passé, ou ceux en chantier, le Medgaz, et le Galsi. C’est un maillon de plus dans le réseau de transport par canalisation étoffé du groupe Sonatrach. C’est aussi un investissement porteur dans l’activité à l’international de la compagnie nationale des hydrocarbures. Celle-ci se développe, et c’est dans sa stratégie, sur le marché de l’UE, surtout dans le segment gazier, mais également en Afrique. C’est une politique énergétique tournée vers le continent noir. Elle a été d’ailleurs évoquée par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, à la faveur de la conférence ministérielle de l’Agence africaine de l’énergie (Afrec) tenue à Alger à la mi-février. Il a, en effet, souligné que l’avenir de Sonatrach « est en Afrique ». Le groupe a signé une série de contrats de coopération avec des pays africains comme la Mauritanie, l’Angola, la Libye, le Nigeria, pour ne citer que ceux-là.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune