L’Algérie veut attirer les investisseurs indiens

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé hier les grandes entreprises indiennes à apporter leur contribution « à la reconstruction de l’Algérie » et à « y réaliser leur part de profit aux côtés de dizaines d’autres entreprises étrangères déjà engagées », dans un message au sommet Inde-Afrique, lu en son nom par son représentant personnel, l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia. Le chef de l’Etat a relevé que « ces dernières décennies ont fourni maintes opportunités de mesurer la profondeur de la solidarité entre l’Inde et l’Afrique ». Mettant en exergue l’importance du marché national qui, a-t-il dit, « attire aujourd’hui les investissements extérieurs dans un flux de plus en plus intense et avec toutes les garanties requises », le chef de l’Etat a cité le cas de l’entreprise Mittal Steel, présente en Algérie, comme un exemple d’une réussite parfaite d’un partenariat entre les capacités des pays du Sud.

Dans cette perspective, il a mis en relief l’« ambitieux »
programme de développement des infrastructures nationales dans tous les domaines et qui porte « sur une dépense publique de 150 milliards de dollars entièrement autofinancés ». « Ce programme, a-t-il dit, offre des opportunités aux entreprises indiennes de réalisation ». Le président Bouteflika s’est, par ailleurs, félicité des performances économiques remarquables de l’Inde « lui conférant [...] un rôle éminent dans le cadre du partenariat convenu avec l’Afrique », avant de souligner que, de son côté, l’Afrique « ne cesse d’enregistrer des indicateurs positifs dans les différents segments de la vie économique continentale ». Il a donc appelé à engager « un processus de valorisation efficiente de nos complémentarités économiques » et poser ainsi « les fondements d’un véritable partenariat associant les opérateurs économiques indiens à leurs partenaires africains ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune