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L’Algérie veut attirer les capitaux arabes

mardi 22 avril 2008, par Samir

Les investissements arabes en Algérie ont connu un saut qualitatif depuis plusieurs années avec le retour de la stabilité en Algérie.

L’Algérie, une opportunité pour les capitaux arabes.

La stabilisation politique de l’Algérie, le lancement de plusieurs chantiers de réformes institutionnelles et législatives, et l’initiation d’un vaste programme dédié à la relance économique ont été autant de facteurs incitatifs de cet intérêt nouveau porté à la destination Algérie. La politique régionale de rapprochement, initiée dans ce sens au lendemain de son élection en 1999, a également fait de l’Algérie une terre d’opportunités pour tous les investisseurs potentiels. La diplomatie algérienne, qui a repris son leadership sur les scènes arabe et africaine, a été effectivement déterminante dans ce renouveau des rapports entre l’Algérie et les pays de sa sphère d’influence traditionnelle. Les visites de haut rang effectuées dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb, la présence toujours remarquée du chef de l’Etat lors des sommets arabes et africains ont évidemment redonné des couleurs au marché national. La téléphonie, l’immobilier, l’industrie, la pétrochimie, les services, le secteur bancaire, les assurances, le dessalement de l’eau de mer, le médicament et le tourisme ont été autant de créneaux ciblés par des opérateurs arabes qui réalisent des profits et créent de l’emploi et de la valeur ajoutée.

Aujourd’hui, les experts économiques sont unanimes à souligner que le climat d’investissement en Algérie devient de plus en plus attrayant pour les capitaux étrangers en général et arabes en particulier, en raison du processus de privatisation des entreprises publiques engagé par le pays et les amendements introduits dans la législation pour faciliter l’acte d’investir. Les mêmes spécialistes prévoient davantage d’engagements pour les années à venir, d’autant que l’Algérie, qui a consacré plus de 150 milliards de dollars aux différents programmes de développement national, s’apprête à ouvrir les capitaux de plusieurs entreprises publiques et à aménager 22 zones d’expansion touristique (ZET) pour l’investissement direct. Le contexte est aussi marqué par la disponibilité de ressources financières arabes évaluées par certaines parties à plus de 1 000 milliards dollars, notamment dans les pays du Golfe, du fait de la hausse des prix du pétrole sur le marché mondial. Selon de nombreux analystes, l’Afrique du Nord, l’Algérie en particulier, est appelée à devenir dans l’avenir proche, la première destination en matière d’investissement, en sa qualité de « grand marché attractif ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune