Alstom accuse ses partenaires en Algérie

Des sources responsables au ministère du Transport ont révélé que le ministère va rencontrer, aujourd’hui, les représentants de la compagnie française Alstom qui supervise les projets d’électrification des chemins de fer, du tramway et d’une partie du projet du métro, afin de les mettre en garde contre tout retard dans les délais de réalisation. Il devra également leur signifier que l’Algérie refuse de conclure des contrats d’enveloppes supplémentaires, en plus de ce qui a été convenu sur les conventions la première fois. Selon les mêmes sources, la valeur des pertes de l’Algérie en cas de retard dans les délais de réalisation convenus, est estimée à des millions de dollars, à cause de l’augmentation des prix sur le marché mondial, à chaque retard pris sur les délais fixés dans le contenu des transactions conclues la première fois. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour exprimer votre avis sur l’article : http://www.algerie-dz.com)

Les responsables de la compagnie Alstom en Algérie ont jeté la responsabilité sur les compagnies algériennes publiques, spécialisées dans les grands travaux publics, avec lesquelles Alstom a signé des conventions de sous-traitance, pour la réalisation de certaines grandes installations. Cependant, les sources ont assuré qu’il s’agit « des meilleures compagnies et bureaux d’études publics en Algérie, qui ont prouvé leur compétence dans les grands travaux, avec plusieurs compagnies étrangères. »
Les mêmes sources ont estimé le taux de retard, dans les travaux de réalisation du projet d’électrification des chemins de fer, du tramway et du projet du métro entre 30 et 40 % par rapport aux dates de finition des travaux, déterminés dans les cahiers des charges. Cela pourrait coûter des pertes au Trésor, oscillant entre 15 et 20 % de la valeur totale des transactions conclues, ce qui équivaut à pas moins de 60 millions de dollars.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar