Accueil > ECONOMIE > L’Algérie veut traiter la moitié de sa production de pétrole

L’Algérie veut traiter la moitié de sa production de pétrole

dimanche 18 mai 2008, par Rédaction

L’Algérie compte investir dans le raffinage du pétrole pour tirer le meilleur profit de ses ressources pétrolières.

Raffinage du pétrole en Algérie.

« Notre objectif est de parvenir à traiter dans quatre ans 50 % de la production de pétrole brut de l’Algérie », a affirmé le président-directeur général de Naftec, M. Akli Remini, lors de la première conférence internationale sur le raffinage du pétrole organisée hier à Alger. « La production nationale des produits raffinés, établie actuellement à 22 millions de tonnes, sera portée à 27 millions de tonnes d’ici à 2014 », a-t-il indiqué en précisant que la moitié de la production actuelle est exportée vers le marché extérieur. Pour le P-DG de Naftec, la production de l’Algérie connaîtra une croissance substantielle avec la récente entrée en production de la raffinerie d’Adrar (12 000 barils/jour) et de celle de Tiaret (300 000 b/j), qui sera opérationnelle en 2013, qui viennent s’ajouter à celle de Skikda (100 000b/j). « Cette croissance des produits raffinés permettra de satisfaire largement le marché local tout en dégageant des excédents importants à l’exportation », a-t-il assuré. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour exprimer votre avis sur l’article : http://www.algerie-dz.com)

« Nous comptons faire une équilibre entre les exportations des produits bruts et des produits raffinés », a souligné pour sa part le vice-président de Sonatrach, M. Abdelhafid Feghouli. Les investissements de Sonatrach dans le raffinage du pétrole en Algérie atteindront 4 milliards de dollars d’ici à 2012, a-t-il rappelé, tout en assurant que ce secteur a évolué avec professionnalisme en permettant une optimisation des produits pétroliers. « Nous avons investi en propre et en partenariat dans l’augmentation des capacités de raffinage à travers la construction de nouvelles raffineries et surtout la réhabilitation et l’extension des raffineries existantes, ce qui nous a permis de réduire sensiblement les coûts de production tout en élargissant nos parts sur le marché international », s’est-il félicité. Concernant les capacités de raffinage dans le monde, elles sont estimées à 85 millions de baril par jour, selon l’expert français Jean-Pierre Favennec de l’Institut français du pétrole, qui a indiqué que celles-ci n’ont pas tellement évolué depuis les années 1970 car les pays producteurs de pétrole et ceux développés préfèrent investir davantage dans l’exploration que dans le raffinage en raison des coûts élevés des investissements pour la réalisation des raffineries.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant