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L’Algérie et l’UE pourraient signer un accord de libre échange

dimanche 25 mai 2008, par Samir

Les négociations entre l’Algérie et l’Association européenne de libre-échange pourraient bientôt aboutir à la conclusion d’un accord.

L’UE et l’Algérie.

C’est ce qu’a annoncé le représentant permanent du Liechtenstein auprès de l’Association européenne de libre-échange (AELE), Norbert Frick. Le prochain round qui se tiendra le deuxième semestre de l’exercice en cours sera donc déterminant. Les négociations en vue d’établir cette zone « sont en bonne voie et un accord pourrait probablement être conclu durant le prochain round prévu avant la fin de cette année », a déclaré M. Frick, lors d’une rencontre à Genève sur les « nouvelles opportunités en Algérie ». M. Frick qui s’exprimait en tant que négociateur en chef n’a pas manqué d’éloge sur la partie algérienne qu’il a mis en avant « la compétence avérée » et la « maîtrise du dossier ». Cette annonce intervient au moment où les Européens et à leur tête la France tentent de convaincre l’Algérie de rejoindre l’initiative qui a été lancée sous l’impulsion du président français Nicolas Sarkozy pour la mise en place d’un projet d’Union pour la Méditerranée que l’on veut donner comme une suite du Processus de Barcelone. (Une Opinion ? Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour commenter l’article : http://www.algerie-dz.com/forums)

L’Algérie s’est montrée réticente en raison des rumeurs qui s’apparentent au jeu des chaises musicales concernant les rôles de chaque membre de l’Union pour la Méditerranée. L ’Algérie se voit en effet confier une participation factice après que l’on eut annoncé officieusement que le poste de secrétaire général de cette Union sera confié à un Marocain. La France avait dépêché récemment son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner pour convaincre les autorités algériennes de rejoindre le projet d’Union pour la Méditerranée, mais le chef de la diplomatie française est reparti bredouille, de l’avis de nombreux observateurs. Les appréhensions de l’Algérie viennent du fait qu’elle craint que cette nouvelle initiative ne soit qu’un processus de Barcelone bis et donc vouée à l’échec du moment que le Vieux Continent refuse d’ouvrir le dossier de la circulation des personnes. Mais avec la conclusion d’un accord pour une zone de libre-échange, l’Union européenne lance un message diplomatique qui prend les allures d’un geste de bonne volonté.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Financier