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L’Algérie et les évaluations internationales

jeudi 12 juin 2008, par Rédaction

Les évaluations des différents indicateurs socio-économiques en Algérie restent faibles selon les experts.

La Banque mondiale évalue l’Algérie.

On continue de déplorer que l’image de l’Algérie à l’extérieur soit façonnée ou, tout au moins, influencée par des organismes (ONG, agences de rating, instituts de prospective, organismes d’assurance...) dont les positions ne sont pas toujours techniquement objectives ni politiquement neutres. Des spécialistes occidentaux des questions géopolitiques, eux-mêmes contrariés de devoir tenir compte, dans la formalisation de leur point de vue sur l’Algérie, des appréciations d’origine étrangère disponibles du reste en abondance, émettent le souhait de voir l’Etat algérien se donner les moyens de mettre à disposition ses propres analyses pour faire contrepoids aux avis sujets à caution. Cette préconisation n’est pas nouvelle ni d’ailleurs le constat sur lequel elle prend appui ; la presse nationale s’en est souvent fait l’écho en donnant la parole à des experts algériens activant dans des secteurs névralgiques.
Dans les faits, la situation en la matière n’a cependant pas vraiment évolué, les pouvoirs publics ne donnant pas l’impression de prendre à bras-le-corps les préoccupations exprimées à cet égard par nombre d’analystes.

La définition par le gouvernement en 2006 des grands axes d’une politique nationale de l’intelligence économique avait, certes, été perçue par beaucoup comme l’amorce d’une modernisation des outils d’aide à la décision et de la politique de communication des institutions nationales.
Les objectifs fixés à ce titre étaient cohérents, opportuns et semblaient ouvrir la voie à une interprétation et donc à une application aérée de l’intelligence économique, notion extrêmement flexible incluant le traitement analytique de l’information dans toutes ses dimensions et avec toutes ses implications politiques, sociales et financières sur les plans interne et externe. Pour l’heure, on en est encore aux déclarations d’intention et aucune action concrète n’a été engagée pour une traduction sur le terrain du cadre général établi dans ce domaine par les autorités. II en ressort que l’Algérie, encore très extravertie dans le traitement de bien des thématiques lourdes qui la concernent d’une manière ou d’une autre, reste attentiste et continue de prendre connaissance sans réagir en temps opportun, des rapports émanant de diverses entités étrangères qui l’interpellent pourtant directement.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant