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L’Algérie a eu raison sur la production de pétrole

mercredi 20 août 2008, par Samir

Le refus de l’Algérie de soutenir une hausse de la production de pétrole aura été juste au vu des récentes baisses du prix du baril de pérole.

L’Algérie produit du pétrole.

Le prix du pétrole est descendu hier sous la barre de 112 dollars le baril. A 10h10 GMT, le contrat septembre sur le brut léger américain s’est établi à 111,78 dollars le baril, perdant ainsi 1,09 dollar, quant au prix du baril de brent pour livraison en octobre, il s’est chiffré à 110,87 dollars en perdant 1,05 dollar. Les prix du baril se replient pour le sixième jour consécutif alors que la tempête Fay balaye la Floride en épargnant les infrastructures du golfe du Mexique, où se trouvent de nombreuses installations pétrolières américaines. Les cours en chuté d’environ 24 % des par rapport aux 147,27 dollars atteints le 11 juillet. La semaine dernière, ils ont frôlé le seuil de 110 dollars le baril à Londres, leur plus bas niveau depuis quatre mois. « Les cours du pétrole manquent de direction claire et oscillent dans une étroite fourchette de prix », selon les observateurs.

Les investisseurs craignent qu’un ralentissement économique mondial prononcé ne porte un sérieux coup à la demande mais ils restent sensibles aux annonces porteuses de menaces sur la production pétrolière. Du côté de l’offre, les craintes liées à l’arrivée de la tempête Fay dans le golfe du Mexique, qui avaient provoqué un rebond des cours hier matin, se sont estompées à mesure que se précisait sa trajectoire : la tempête ne devrait pas avoir d’impact sur la production et très peu d’impact sur l’activité des raffineries. La promesse par Moscou d’un retrait de ses troupes de Géorgie et l’annonce par la Turquie de la réouverture prochaine de l’oléoduc stratégique Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) ont également rassuré les investisseurs quant aux acheminements des hydrocarbures de la mer Caspienne vers l’Europe. Par ailleurs, le regain du dollar, remonté au plus haut hier matin depuis six mois face à la monnaie unique, réduit l’attrait du pétrole aux yeux des investisseurs en érodant leur pouvoir d’achat pour cette matière première vendue en devise américaine.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant