L’Algérie peut autofinancer ses projets d’investissements

Les investissements étrangers en Algérie restent en deçà du potentiel du pays avec des projets en réalisation de l’ordre de 10 milliards de dollars, mais des projets sont en attente d’être débloqués, d’un montant de 50 milliards de dollars, selon le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Brahim Bendjaber. Au-delà de l’objectif de réorienter les investissements, il importe au gouvernement de faire un bilan de tout ce qui a été réalisé jusque-là et de savoir quelles sont les raisons de ces blocages, estime le président de la CACI. Pour lui, il y a « suffisamment d’épargne au niveau national pour pouvoir créer des groupements d’intérêt » capables de réaliser les investissements dont l’Algérie a besoin, notamment dans le domaine industriel et précisément dans le secteur du ciment.

Cette épargne peut être mobilisée à travers le lancement d’emprunts obligataires comme de nombreuses entreprises nationales l’ont déjà fait, à l’image de Sonatrach, Sonelgaz, Algérie Télécom et Air Algérie. Plus de 170 milliards de dinars ont pu être collectés sur le marché obligataire par les différentes compagnies. Pour M. Bendjaber, selon lequel l’Algérie ne peut se développer que « par ses enfants », l’Etat doit jouer le rôle de catalyseur en mettant en place « les mécanismes » de mobilisation de cette épargne et de participation du capital local à l’investissement.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant