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L’Algérie veut attirer les constructeurs automobiles américains

lundi 23 février 2009, par Rédaction

L’Algérie ambitionne d’attirer les constructeurs automobiles étrangers notamment américains.

L’Algérie veut se doter d’une industrie automobile.

Chrysler en Algérie, c’est dans l’air. Et ce n’est évidemment pas un hasard que ce constructeur automobile américain ait été cité lors de la rencontre, organisée samedi à Alger, conjointement par le Conseil des hommes d’affaires algéro-américains et l’ambassade d’Algérie à Washington. Une phrase par-ci, une autre par-là démontrent au moins que l’idée germe dans les milieux d’affaires algéro-américains. Smaïl Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, confirme : l’Algérie souhaite la venue du constructeur US, propriétaire également des marques Dodge et Jeep. L’intention est bien-là, reste à savoir comment les autorités algériennes, le département de Temmar surtout, comptent donner de la consistance à ce probable projet. Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements s’est montré pragmatique : l’Algérie compte faciliter la tâche aux Américains, en matière d’investissements en général, et est même prête à faire des concessions.

« On envisage d’attirer les investissements américains en Algérie à travers des avantages qui ne se situent pas uniquement au niveau des impôts et des diminutions de taxes, mais également nous pouvons porter des exceptions à la loi sur la concurrence, la facilitation de l’acquisition de terrains ainsi que l’accès à long terme et la garantie de la fourniture d’énergie », lançait-il. Et à Temmar d’enchainer : « C’est le gouvernement qui aura la part majoritaire et les projets seront discutés au cas par cas. (…) Nous avons fait un travail sur notre réglementation, nous avons tellement d’expérience que nous sommes disposés à discuter. Nous devons mettre des mécanismes de fonctionnement simples de l’administration. Nous avons des projets spécifiques et il sera question de l’utilisation des ressources nationales à des prix administrés ». C’est on peut plus séduisant. Les Américains auront, donc, un traitement d’exception et un accès facilité aux ressources nationales, ainsi qu’au foncier.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier