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La spéculation mine les projets immobiliers en Algérie

mardi 6 avril 2010, par Samir

La spéculation dans le secteur immobilier en Algérie mine les projets de construction de logements selon les experts.

La spéculation mine les projets immobiliers en Algérie.

Selon M. Djerrad Djamel, président de l’Ordre des experts-comptables, les facilitations fiscales de l’État concernant la construction ne profitent pas aux personnes censées bénéficier de logements en Algérie. L’intervenant a expliqué, par ailleurs, que la spéculation minait l’accès au logement et freinait les projets de construction. Les experts qui participaient, hier, à une table ronde consacrée au dispositif fiscal attaché à l’activité immobilière ont passé en revue les avantages fiscaux accordés, notamment, dans le cadre de la réalisation de logements destinés aux familles à faibles revenus. Pour M. Djerrad Djamel, il s’agit, entre autres, de l’abattement concernant les terrains pour la réalisation de logements dans les Hauts-Plateaux et au Sud de l’Algérie. Selon l’intervenant, toutefois, l’exonération fiscale ne réglera pas le problème du logement.

M. Djerrad expliquera, à cet effet, qu’en dépit des facilitations, les prix des logements continuent de flamber en Algérie. Pour sa part, M. Ferroukhi, directeur de la promotion immobilière et de l’urbanisme au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, a précisé que la fiscalité immobilière se caractérise par l’aide de l’Etat aux locaux à usage d’habitation ainsi que par la prise en charge du transport des matériaux de construction, notamment dans les wilayas du sud du pays. Les avantages, selon ce responsable, concernent notamment l’acquisition du foncier et la réalisation de logements promotionnels pour les citoyens aux revenus limités. L’abattement concernant le foncier appartenant à l’Etat peut atteindre la barre des 90 %, selon M. Ferroukhi. Pour la réalisation de ce type de logement, il existe aussi une exonération sur l’IRG. Le promoteur immobilier et architecte Sahraoui rappellera, à cet effet, que les promoteurs de logements dits de standing ne bénéficient d’aucune exonération.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie