L’Algérie et l’Italie coopèrent dans l’hydraulique

Ce partenariat, précise cette source, doit être fondé sur le perfectionnement constant de l’encadrement spécialisé et sur l’assistance scientifique et technique dans les principaux sous-secteurs objets de la coopération hydraulique entre les deux pays. Le responsable algérien a fait part de cette volonté, lors d’une rencontre, hier à Alger, avec le vice-ministre italien des Affaires étrangères, M. Ugo Intini, à qui il a exposé l’état de son secteur et les actions prioritaires engagées par le gouvernement dans ce domaine vital.

Selon la même source, les deux parties se sont engagées aussi à œuvrer davantage pour “intensifier les contacts entre les opérateurs des deux pays et à développer un partenariat, notamment en matière de réalisation et de gestion des ouvrages hydrauliques”. La présence des entreprises italiennes dans le secteur de l’hydraulique algérien est qualifié d’“importante” par cette source. En mai dernier, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, avait lancé un appel à des experts internationaux réunis à Alger pour qu’ils viennent assister l’Algérie dans la gestion de l’eau, en soutenant que le pays “accuse un déficit important en matière d’expertise”.

L’Algérie, qui dispose de grands moyens financiers destinés à l’investissement dans les infrastructures de base, est appelée à renforcer et à moderniser sa gestion de l’eau, pour pouvoir faire face à ce double défi : réduction des précipitations dans un avenir relativement proche et croissance démographique importante qui porterait la population algérienne bien au-delà des 40 millions en 2030.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté