Le mois sacré du Ramadhan débute, samedi 22 août, en Algérie. Comme chaque année, à la même période, les prix des produits alimentaires flambent sur les marchés, avec des hausses pouvant atteindre 100% sur certains produits. Les petites bourses, déjà malmenées par la baisse du pouvoir d'achat qui touche le pays depuis quelques années, sont mises à rude épreuve.
On ignore les mécanismes qui déclenchent ces hausses des prix à la veille du Ramadhan. Certains pointent du doigt la spéculation et d'autres accusent les services de contrôle du ministère du Commerce de ne pas faire correctement leur travail. Montré du doigt, ce ministère se défend en affirmant que les prix sont libres.
Mais l'argument du ministère du Commerce n'est qu'à moitié valable. Il est vrai que théoriquement, les commerçants sont libres de fixer les prix de leurs produits, en fonction de l'offre et de la demande, mais aussi d'autres paramètres -coût du transport, durée de vie du produit....
Dans un pays au fonctionnement normal, cette situation de hausse des prix peut toucher une catégorie de produits à une période donnée : en cas de sécheresse par exemple ou de mauvaise récolte, les prix de certains fruits ou légumes peuvent flamber sur les marchés.
Mais, en Algérie, que le Ramadhan tombe en hiver ou en été, les prix des produits de première nécessité flambent tous en même temps. On peut en effet difficilement trouver un lien entre le prix de la viande et celui des légumes, des fruits et de certaines herbes aromatiques. Ces produits obéissent à des cycle et des contraintes de production différentes les unes des autres. Théoriquement, des variations importantes de prix sur ces produits ont peu de chances d'intervenir à la même période.
En réalité, cette situation est une exception algérienne. Elle n'obéit à aucune logique économique ou commerciale. On peut difficilement imaginer des pénuries et des hausses des prix en Europe en pleine période des fêtes de Noël par exemple. Bien au contraire : cette période, propice à la consommation des ménages est accompagnée de promotions et d'incitations financières diverses pour encourager les consommateurs à acheter davantage.
Dans le cas de l'Algérie, la seule explication réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler le marché. Pourtant les solutions sont simples : il suffirait par exemple d'importer massivement les produits qui manqueraient - nos voisins marocains produisent beaucoup de tomates- et d'inonder le marché. Une telle démarche est la seule arme efficace contre les « spéculateurs ». Si tel est réellement le vrai problème de ces hausse inacceptables des prix.
On ignore les mécanismes qui déclenchent ces hausses des prix à la veille du Ramadhan. Certains pointent du doigt la spéculation et d'autres accusent les services de contrôle du ministère du Commerce de ne pas faire correctement leur travail. Montré du doigt, ce ministère se défend en affirmant que les prix sont libres.
Mais l'argument du ministère du Commerce n'est qu'à moitié valable. Il est vrai que théoriquement, les commerçants sont libres de fixer les prix de leurs produits, en fonction de l'offre et de la demande, mais aussi d'autres paramètres -coût du transport, durée de vie du produit....
Dans un pays au fonctionnement normal, cette situation de hausse des prix peut toucher une catégorie de produits à une période donnée : en cas de sécheresse par exemple ou de mauvaise récolte, les prix de certains fruits ou légumes peuvent flamber sur les marchés.
Mais, en Algérie, que le Ramadhan tombe en hiver ou en été, les prix des produits de première nécessité flambent tous en même temps. On peut en effet difficilement trouver un lien entre le prix de la viande et celui des légumes, des fruits et de certaines herbes aromatiques. Ces produits obéissent à des cycle et des contraintes de production différentes les unes des autres. Théoriquement, des variations importantes de prix sur ces produits ont peu de chances d'intervenir à la même période.
En réalité, cette situation est une exception algérienne. Elle n'obéit à aucune logique économique ou commerciale. On peut difficilement imaginer des pénuries et des hausses des prix en Europe en pleine période des fêtes de Noël par exemple. Bien au contraire : cette période, propice à la consommation des ménages est accompagnée de promotions et d'incitations financières diverses pour encourager les consommateurs à acheter davantage.
Dans le cas de l'Algérie, la seule explication réside dans l'incapacité du gouvernement à contrôler le marché. Pourtant les solutions sont simples : il suffirait par exemple d'importer massivement les produits qui manqueraient - nos voisins marocains produisent beaucoup de tomates- et d'inonder le marché. Une telle démarche est la seule arme efficace contre les « spéculateurs ». Si tel est réellement le vrai problème de ces hausse inacceptables des prix.
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