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Vous vous souvenez encore d'octobre 88 ?

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  • Vous vous souvenez encore d'octobre 88 ?

    Vous vous souvenez encore d'octobre 88 ?

    Le jeune Octobre88 aurait 23 ans aujourd'hui. Qu'est-t-il devenu ?

    Est-il toujours en vie ? Ou il péri quelque part dans un maquis ou au fond de la méditerranéenne... ?

    S'est-il exilé ? Quelque part dans le monde avec ou sans papiers... ?

    Est-il toujours à l'endroit où il était né ? Résigné et blasé ou toujours résistant et combattant... ?
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

  • #2
    le jeune a manifesté plusieurs fois sa colére, son ras le bol, il s'est exilé, il s'est refugié dans la mosquée, il s'est jeté à l'eau, il se cherche encore, il cherche la place qui lui est du, il cherche vainement.

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    • #3
      Donc il est toujours en vie ?
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #4
        elfamilia
        oui, il est toujours en vie, malgré tous les échecs et les affronts, il tient bon.

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        • #5
          Il est toujours là où il était né ou il s'est exilé ?
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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          • #6
            Il y a une maman qui l’attend toujours....en allant au marché, elle fait toujours un détour chez les vautours, en leur demandant si de leur tour, ils lui diront si son fils est de retour....
            Dernière modification par Inata, 05 octobre 2011, 22h47.
            Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
            Hemingway

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            • #7
              elfamilia
              il est partout sans vraiment y etre, mais il ne quitte pas des yeux son port d'attache.

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              • #8
                Donc sa maman l'attend et lui il en est conscient, qu'attend-t-il pour revenir auprès des siens ?
                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                Socrate.

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                • #9
                  il attends des jours meilleurs, et puis il ne veut pas revenir bredouille.

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                  • #10
                    Il a aussi son petit frère, qui a vu grandir la peine de sa mère "Quand je serai grand et plus fort, je le retrouverai" se dit- il.
                    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                    Hemingway

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                    • #11
                      Vous-êtes sûres qu'il n'est pas mort ? Pas même dans l'âme ?
                      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                      Socrate.

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                      • #12
                        Comment oublier octobre88?

                        Ceux qui ont connu Octobre et les années noires plus tard, ne pourront jamais oublier.

                        J'étais un peu déçue qu'il n'y ait pas de discussions à ce sujet hier...

                        Il y avait juste la vidéo de Yastasinas (que je salue).

                        Il ne faut pas oublier pour espérer sortir l'Algérie un jour, des griffes des vampires qui l'ont kidnappée.
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                        • #13
                          Les mots sont vains

                          Cette date est gravée dans ma chaire, dans ma mémoire, dans l'histoire à la fois des miens et celle de ma patrie.

                          Je pense toujours à mon cousin, mon ainé d'une année, fauché à la fleur de l'âge par une balle tirée à bout portant, j'ai les cris de ma grand-mère dans les oreilles quant on lui a annoncé qu'au bout de 5 jours de recherche dans les morgues, services d'urgence et tous les hôpitaux d'Alger et environs on a finalement retrouvé son arrière petit fils sur un lit d'hôpital, et son père a dut en plus de le reconnaitre signer une autorisation pour stopper les machines car son enfant était en plein mort cérébrale ! 5 octobre 88 n'est pas un souvenir, mais un cauchemar que je vis toutes les fois où un détail me remet le souvenir de mon petit cousin. Je me demande toujours quel jeune homme aurait fait ce petit garçon aux grands yeux bleus qui a été lâchement dégommé par un ignare de militaire (gradé) ! Grâce à qui mon petit cousin a été porté à terre le jour de mon anniversaire, drôle de manière de fêter ses 11 printemps me diriez vous !

                          Je me demanderai toujours que seront devenus ces Algériens qui ont été sacrifiés au nom d'une dictature qui a fait naitre d'autres monstres qui nous ont fait vivre deuil après deuils qui portaient des amis, des connaissances, des inconnus compatriotes à terre jusqu'à ce que cette même terre n'en puisse plus.

                          Je me demanderai toujours que serait devenue cette Algérie d'un matin du 5 Octobre 88 qui a ouvert une brèche d'espoir où finalement des montres se sont engouffrés !

                          Aujourd'hui le déni et l'amnésie sclérosent un peuple qui n'a pas fini de donner la vie de ses enfants en sacrifice d'un idéal oligarchique !



                          ../..
                          Dernière modification par l'imprevisible, 06 octobre 2011, 18h56.
                          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                          • #14
                            L'impunité est-elle d'origine algérienne?

                            Je me suis posé cette question, en postant hier une chanson du groupe Debza sur le topic chanson. J'étais attristé par le silence de nos ami(e)s de FA qui, souvent, sont prompts à dégainer...

                            Il faut croire que l'Algérie est l'amante de l'amnésie. Serait-ce la meilleure façon d'aller de l'avant? Pourtant, sans la vérité et la justice, la paix ne peut prendre racine dans un pays, de surcroit encore victime de la folie meurtrière de ses enfants.

                            Durant ces événements, j'étais à Alger. J'ai fait partie des manifestants. J'aurais pu prendre des balles, comme les 500 autres jeunes fauchés par les balles des Nezzar et compagnie.

                            A chaque fois que je rencontre Azwaw, qui continue toujours à réclamer un statut de "victime de la démocratie" pour les enfants d'octobre, j'ai honte, doublement:
                            • honte d'être toujours en vie dans cette Algérie qui encense les bourreaux, alors que des jeunes sont sous terre dans l'impunité totale.
                            • honte d'être intact, avec tous mes membres, alors que Azwaw vit avec son bras fantômes.

                            Mais je me dis,à chaque fois, que nos amis ne sont pas morts pour rien. Un jour ou l'autre, justice leur sera rendue.

                            Un jour!
                            "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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                            • #15
                              Bonsoir Yastasinas

                              Hier au travail, j'ai fais un petit tour sur FA sans me mettre en ligne, j'ai tout de suite aperçu ton poste, j'ai pensé " voilà un poste qui restera lettre morte" !

                              Que l'amnésie des amnésiques télécommandés ne cesse jamais et que leur malheurs soient de la profondeurs de leur amnésie décrétée !


                              ../..
                              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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