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MAK : le concept de l’ "Algérie une et indivisible " signifie le prolongement de la France coloniale »

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  • MAK : le concept de l’ "Algérie une et indivisible " signifie le prolongement de la France coloniale »

    Le président du MAK dans la région natale de Aïssat Idir : « le concept de l’ "Algérie une et indivisible " signifie le prolongement de la France coloniale »

    De Tizi Wezzu Par Said Tissegouine

    Dans un meeting animé, hier en milieu d’après-midi à Mekla, région natale du martyr Aïssat Idir, plus exactement au village de Thaliouine, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, a soutenu que le concept de l’ "Algérie une et indivisible " signifie le prolongement de la France coloniale »
    14/04/2012 - 16:08 mis a jour le 14/04/2012 - 15:37 par Saïd Tissegouine

    Le président du MAK a commencé son discours par l’actualité nationale algérienne et qui n’est autre que le décès du premier président de la république algérienne, M. Ahmed Ben Bella. « Aucun Kabyle ne peut pleurer Ahmed Ben Bella », lance d’emblée l’orateur pour ajouter aussitôt : « Nous aurions voulu qu’il soit jugé de son vivant pour tout le mal qu’il nous a fait à nous les Kabyles. Puisque son jugement sera fait par l’histoire ». « Ben Bella, a déclaré le président du MAK devant une assistance nombreuse et attentionnée en dépit du froid glacial, est l’homme qui a tué 480 Kabyles en I963 ; c’est l’homme qui, lors de l’arrestation de Hocine Aït-Ahmed, a dit : « j’ai humilié la Kabylie » ; C’est l’homme qui, lors du congrès de Tripoli au cours de l’été 1962 a déclaré avec véhémence en répétant trois fois sa phrase : « l’Algérie est arabe ! » ; Nous les Kabyles, nous savons qui était Ben Bella. Il était au service de la France depuis 1950, soit depuis l’éclatement de l’affaire de l’OS. C’est la France qui, pour ses propres intérêts, lui a construit un certain culte et ce, à partir de 1956, soit à l’occasion de sa capture ; C’est encore Ahmed Ben Bella qui était le premier représentant du groupe d’Oudjda ». Le jugement de M. Bouaziz Aït-Chebib à l’endroit du défunt premier président de l’Algérie indépendante ne s’arrête pas là puisqu’il continue : « Même le valeureux Abane Ramdane, bien des années après sa mort, n’a pas échappé aux attaques de Ben Bella. Ben Bella a toujours nourri une haine viscérale envers le peuple kabyle ».

    S’attaquant ensuite à l’entité formée par le pouvoir algérien, l’orateur dira en premier lieu que « personne ne peut échapper au jugement de l’histoire » avant de préciser que « c’est un fleuve de sang qui nous sépare avec ce pouvoir ».

    L’affaire d’Ighil-Ali (Bgayet), mettant aux prises l’association culturelle locale et l’ONM de Béjaia pour motif d’une construction d’une stèle à la mémoire de l’intellectuel et partisan acharné de l’indépendance de l’Algérie, feu Jean-Elmuhuv Mouhoub Amrouche, sera longuement relatée par le président du MAK. Sans surprise, Il condamnera le pouvoir algérien qui est à l’origine de cette insulte à l’homme qui a joué un rôle déterminant dans les accords d’Evian. Et indirectement, le président du MAK jettera la pierre dans le camp de l’ONM de Béjaia pour son absence de clairvoyance dans ce dossier sensible. « L’argument avancé par l’ONM de Béjaia selon lequel elle ne savait si Jean-Elmuhuv Amrouche était français ou Algérien, n’est pas recevable », a souligné L’orateur pour ensuite rappeler le rôle clef joué par l’enfant d’Ighil-Ali dans la lutte sans merci engagée par le FLN contre la France pour l’indépendance de l’Algérie. « C’est Jean Amrouche qui a réussi à convaincre Krim Belkacem en aparté que l’indépendance de l’Algérie était assurée d’où la nécessité d’aller à ces accords d’Evian », a tenu à rappeler le président du MAK sans omettre de signaler que les deux hommes (Krim Belkacem et Jean Amrouche) se sont confiés l’un à l’autre dans ce dossier « Evian » après avoir engagé leur honneur de Kabyles. C’est pourquoi, la position de l’ONM de Béjaia dans cette affaire, le président du MAK la considère non seulement « injustifiée » mais la qualifie également d’ « une grossière erreur ».

    Cependant, les boulets rouges seront destinés pour le pouvoir qui a toujours « dénié le droit d’existence en tant que tel au peuple kabyle ». « Nous voulons exister selon nos principes et non selon ceux décidés par les autres », a martelé l’orateur pour déclarer aussitôt que « la question kabyle doit être traitée aujourd’hui car nous avons trop longtemps attendu ». Selon M. Bouaziz Aït-Chebib, Les tenants et les partisans de l’arabité et l’islamité, depuis la crise berbériste, se sont toujours débrouillés en usant de tous les prétextes imaginables pour évacuer et reporter à plus tard cette question kabyle. A la veille du déclenchement de la guerre de libération nationale, la priorité fut donnée à l’indépendance du pays, à la fin de la guerre, la priorité fut donnée à la construction du pays, au cours de la décennie 1980, il était encore question d’édifier « la démocratie » et bien plus tard, la priorité était donnée à la lutte contre le terrorisme. « A chaque fois, le peuple kabyle se faisait berner car, en réalité, le pouvoir arabo-islamiste ne veut pas reconnaître l’existence de l’identité kabyle », souligne le président du MAK avant de réaffirmer que la solution définitive qui s’impose de fait est « l’autonomie ». « Si nous nous sous-estimons, nous disparaîtrons » a averti l’orateur. « Le peuple kabyle, continue-t-il, est comme les autres peuples du monde. Nous respectons les autres peuples. Aussi, nous ouvrons droit nous aussi au respect par les autres ». Les règles de la société kabyle et son mode de gouvernance a bien inspiré bon nombre de penseurs et savants occidentaux. Les recherches et traités d’ Emile Durkheim, Emile Bourdieu, Karl Marx, Ernest Renan et tant d’autres l’attestent d’une façon, on ne peut plus claire.

    Revenant à ce concept de l’ « Algérie une et indivisible » pour qui le pouvoir algérien l’utilise comme un simple slogan, M. Bouaziz Aït-Chebib en voit là une occasion pour rappeler au Front des Forces Socialistes (FFS) et au Rassemblement pour la Culture et la démocratie (RCD) sans toutefois les citer nommément, qu’ils se trompent dans leur politique en se basant sur cette règle basique « Algérie une et indivisible ». En parlant de ces deux partis politiques, M. Bouaziz Aït-Chebib les désignera par le terme « partis politiques kabyles ». A noter que si le président du MAK s’est interdit de critiquer le FFS et le RCD, il ne s’empêchera pas cependant de relever que depuis leur création, le pouvoir les a toujours roulé en réussissant à les prêter à son jeu lequel se traduisait à chaque par la participation de l’un et le boycott par l’autre de toutes les échéances électorales. A propos justement des législatives du dix mai prochain, M. Bouaziz Aït-Chebib n’a pas omis de signaler le refus catégorique de la base militante du FFS qui a manifesté son rejet, attitude qu’il a d’ailleurs saluée. Du coup, l’orateur a signalé que seul un clan du FFS a décidé d’y participer. Aussi, le président du MAK a saisi cette occasion pour lancer un appel « fraternel » à la base militante du FFS pour venir participer à la marche du 20 avril.

    Dossier Azawad :

    M. Bouaziz Aït-Chebib a clamé que le MAK a accompagné dès le début le mouvement Azawad contrairement à ce que « certaines mauvaises langues » ont tenté d’avancer. Du coup, au nom des militants du MAK, l’orateur a réitéré sa satisfaction et son soutien à la déclaration d’indépendance du peuple Azawad. Dans ce dossier également, ni le pouvoir algérien ni la France n’ont été épargnés par le président du MAK à qui il reproche non seulement de dresser certains Maliens dont la fausse devise est « l’intégrité territoriale du Mali » mais aussi d’avoir crée l’organisation terroriste dans le Sahel dans l’unique but de « salir » la réputation du peuple Azawad. Selon les propos de l’orateur, la France a décidé d’agir ainsi pour sauvegarder ses intérêts économiques et géostratégiques dans la région et l’intérêt du pouvoir algérien réside dans l’arabisation et l’islamisation de l’ensemble des peuples de la région. C’est pourquoi, le président du MAK a clos son discours en rappelant que la marche du 20 avril sera également marquée par le rappel du soutien de la Kabylie au peuple Azawad en sus évidemment de l’exigence de l’autonomie et que le peuple kabyle n’est pas arabe. Notons enfin que l’intervention de M. Bouaziz Aït-Chebib a été précédée par celles de MM. Kamel Chetti, membre du Conseil Exécutif du MAK et président de la Coordination MAK de Mekla, Mohamed Hachim, conseiller auprès du président du MAK, Mourad Imache, petit-fils de l’illustre Amar Imache et Samir Oukaci, président du Conseil Universitaire MAK. L’un après l’autre, ces intervenants ont mis en avant l’historique des différents mouvements du peuple kabyle pour son émancipation et, prouvé par là même la légitime revendication de l’autonomie. A noter qu’en ce qui le concerne, M. Samir Oukaci a relevé qu’au sein de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, Le MAK constitue indéniablement la première force politique.

  • #2
    Bien sûr beaucoup de critiques mais aucune proposition.

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    • #3
      Comment les faire taires les pokemon de la MAK ??

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      • #4
        le MAK existe parce que l'Algérie est officiellement un pays arabe. il suffit que l'Algérie devienne algérienne et le MAK n'aura plus aucune raison d'être.

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        • #5
          le MAK existe parce que l'Algérie est officiellement un pays arabe. il suffit que l'Algérie devienne algérienne et le MAK n'aura plus aucune raison d'être.
          Pas du tout. Le MAK existe parce qu'ils existent des indépendantistes (c'est comme ça chez tout être humain).
          Qui a dit que l'Algérie était arabe ? Ben Bella ?

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          • #6
            Le MAK existe parce qu'ils existent des indépendantistes
            Le MAK existe parce qu'ils existent les touristes, Il parait qu'ils y trouvent leurs comptes

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            • #7
              Le MAK existe parce qu'ils existent les touristes, Il parait qu'ils y trouvent leurs comptes
              Je ne suis pas du genre à diaboliser quiconque.
              C'est juste que le MAK, on ne sait même pas ce qu'il veut. A chaque fois, on parle de tout sauf de ce que veut ce mouvement. Il n'y a que des fantasmes autour de ce MAK.
              Lui-même va à Tizi et débite des c*nneries (il parle de tout sauf de ce que veut son mouvement) mais on ne parle jamais de ce qu'il veut.
              Si certains dans ce parti y trouve leurs comptes alors là j'en ai carrément rien à faire et j'étais sûr que ça se passerait ainsi.
              Dernière modification par Louny, 15 avril 2012, 01h42.

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              • #8
                il y a une chose que je n'arrive pas à saisir... si vous haissez tant l'Algérie, que faites-vous sur un forum Algérie?
                pourquoi ne pas rester entre fascistes dans vos forums fascistes?
                est-ce que je viens vous em... sur vos forums?
                allez faire vos propagandes ailleurs!
                Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine

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                • #9
                  pourquoi ne pas rester entre fascistes dans vos forums fascistes
                  Ce n'est pas du Fascisme dont il s'agit , c'est une affaire de tourisme

                  Commentaire


                  • #10
                    MAK : le concept de l’ "Algérie une et indivisible " signifie le prolongement de la France coloniale »


                    ils ont tournés schyzophrenes ou quoi ?!?

                    depuis La Plaine Saint-Denis oser balancer des enormités pareilles, faut vraiment avoir perdu tout espece de discernement

                    il faut les interner, eux qui ne voient de colonialisme ni pour les Saharouis, ni pour les Palestiniens, ni pour les Rifains ... mais uniquement pour les kabyles ... !

                    Ouyahia : kabyle

                    Toufil Medienne : kabyle

                    Isaad Redrab : kabyle

                    etc etc ...

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                    • #11
                      Petit a petit , ce raté de la chanson s'achemine vers l'indépendance de 2 et quelques poussières de wilaya , il croit que nous autres sont des co.ns pour croire a son autonomie , pressé par sa stupidité de devenir président avant que la mort le fauche , président même d'un hameau , pourvu qu'il jouisse de ce statut même pour une heure dans sa vie , un mégalomane qui traîne derrière lui des tas de naïfs et des sans cervelles , un toutou sans personnalité , sans aucune stature :22:

                      Admirez le microbe



                      Admirez encore ce raté de la chanson accompagné de toutes les mouches qui tournent autour de la mer..

                      Dernière modification par river, 15 avril 2012, 05h25.

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                      • #12
                        Bonjour

                        Encore des bêtises du MAK, au sommum de son hypocrisie, ça m'a presque manqué! il se réclame défenseur de la mémoire de Jean El Mouhoub Amrouch (de famille chrétienne; quel courageux contraste avec ce que je cite de lui plus bas), il devra en prendre de sa graine justement! (ou a du louper ce chapitre de sa mémoire, absorbé par d'autres... comptant bien -à tort- sur l'abrutissement et l'ignorance tels les siens):
                        (24 novembre 1955). Il va plus loin, exprimant sa divergence avec Albert Camus, favorable à une Algérie française : « J’ai lu les deux articles sur l’Algérie qu’il a donnés à l’Express. Il y a de justes remarques. Mais quant aux solutions qu’il préconise, je n’y crois pas. Le mal est beaucoup plus profond ; à mon avis. Il n’y a pas d’accord possible entre autochtones et Français d’Algérie (…). En un mot, je ne crois plus à une Algérie française. Les hommes de mon espèce sont des monstres, des erreurs de l’histoire. Il y aura un peuple algérien parlant arabe, alimentant sa pensée, ses songes, aux sources de l’Islam, ou il n y aura rien. Ceux qui pensent autrement retardent d’une centaine d’années… » [MAK?]

                        (lettre du 6 août 1955, à son ami, Jules Roy) Sa pensée politique s’aiguise, convaincu que le système colonial ne peut être réformé mais seulement aboli. En septembre 1955, il adresse à Edgar Faure, président du Conseil, une missive et un rapport de 13 pages où il explique l’utopie d’une quelconque idée d’intégration entre Algériens et colons. Selon lui, l’urgence demeure la reconnaissance de la personnalité algérienne.

                        dans un texte intitulé Un Algérien s’adresse aux Français. (1957). Il affirme : « Les musulmans d’Algérie ne veulent plus qu’on parle d’eux à la troisième personne, ils veulent parler d’eux-mêmes à la première personne, dire je, nous en tant que personnes libres et constituant un peuple libre. Ainsi, l’insurrection algérienne n’est rien de plus, ni de moins qu’une affirmation d’existence… »

                        Infailliblement solidaire du destin tragique d’un peuple, il trouve dans la générosité des siens le soutien indéfectible. « … A Tunis, ceux qui ont fait des années de prison, qui ont affronté la mort mille fois m’ont réservé l’accueil le plus chaud, à moi qui ne serait jamais des leurs.


                        (29 septembre 1957) Sa vision de l’Algérie indépendante se fonde sur la construction d’une société plurielle. « Je suis persuadé qu’il y aura un Etat national algérien, laïc et démocratique et social, et qu’en définitive, le moment venu, les Algériens auront à se pencher sur un seul statut, l’Algérie algérienne, partie commune de tous les Algériens. » (article « Le prix de la paix » in Démocratie, 10 mars 1960). A partir de ce postulat, c’est toute la question des fondements de l’Etat-nation de l’Algérie indépendante qu’il a posée, il y a plus de 50 ans.
                        Je lui érigerai une stèle chez moi dans mon jardin! Inchallah.
                        Dernière modification par GLP, 15 avril 2012, 04h19.
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                        • #13
                          Yunes

                          le concept "une et indivisible" est un concept français (jacobinisme)
                          Pourquoi tu ne le dis pas aux hébergeurs du gourou chanteur, je parle des français , ils occupent plusieurs terres qui veulent s'émanciper et devenir indépendantes et libres , je citerai la Corse par exemple , le chanteur raté a voulu les premiers temps faire le parallèle avec les corses , mais les français lui ont vite fait comprendre qu'ils ont besoin de lui pour foutre la pagaille en Algérie et pas en France , il a vite compris le Toutou ce que son maître veut de lui

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                          • #14
                            Yunes

                            a quoi ça sert de reprocher aux français de soutenir ferhat
                            Les Français s'en fichent pas mal de tous les bougnoules qui sont chez eux sans leur accord , c'est plutôt certains cercles du pouvoir qui utilisent ces bougnoules illuminés et leur servent de moyen de pression et de chantage sur des pays fragiles comme les nôtres , a la différence des Algériens qui passent leur temps a parler de choses qui les dépasse , cad de parler politique , les français passent le plus gros de leurs temps a chercher un emploi , a travailler ou a se former , la politique , ils savent que ce n'est pas de leur ressort

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                            • #15
                              Je lui érigerai une stèle chez moi dans mon jardin! Inchallah.
                              A qui ? au gourou chanteur raté

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