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La gelatine de porc hallal...

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  • La gelatine de porc hallal...

    Bonsoir a vous
    Depuis quelques mois j'entend autour de moi les bienfaits de ce machin
    Ecouter bien la video et vous verrez les autres sur Yt

    Alors j'en deduis que demain je peut me taper une bonne choucroute avec un bon vin blanc riesling Alsacien
    du moment que ce n'est pas preparé par des Musulmans

    je pousse le bouchon un peut trop loin

    A vos coms



  • #2
    Hi Matrix!

    Tout d'abord j'ai cru que c'etait Harrachi avec une barbe

    En ce qui concerne cet Imam, il a été clair! Il s'agit de sa position et des preuves qu'ont donnés les savants qu'il a cité, et tout depend du produit final.

    Je dis qu'il a l'air sympa cet Imam
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

    Commentaire


    • #3
      très bonne explication ,je me retrouve dans ce qu'il dit
      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

      Commentaire


      • #4
        salam

        un peu le même problème avec la présure utilisée comme "durcisseur" des fromages...
        L'avis des différentes écoles:


        la présure

        [INDENT]


        La présure.

        Proposé par Mouhammad Patel le mardi 28 août 2001

        Les aliments, les boissons...

        Question : La présure est-elle permise ou à éviter ?

        Réponse :

        La présure est une enzyme du suc gastrique, sécrétée par l’estomac des jeunes mammifères, qui a pour fonction de coaguler de lait afin d’en faciliter la digestion. Dans le domaine de l’alimentation, on l’emploie (après extraction de l’animal mort) pour faire cailler le lait lors de la préparation des fromages. D’où la question de savoir s'il est permis ou non de consommer des fromages préparés avec de la présure... Voici les opinions des différentes écoles juridiques sur ce point :

        Si la présure provient d’un animal halâl (propre à la consommation pour le musulman, comme les animaux de l’espèce caprine ou de l’espèce bovine par exemple), égorgé selon le rituel islamique, il y a unanimité des savants musulmans sur son caractère licite et pur.



        Si elle provient d’un animal halâl qui n’a pas été égorgé selon le rituel islamique ou qui est mort naturellement, dans ce cas :

        Selon les deux illustres élèves de Abou Hanîfah (rahimahoullâh), en l'occurrence Abou Youssouf (rahimahoullâh) et Mouhammad Ach Chaïbâni (rahimahoullâh), il n’est pas permis de consommer une telle présure -ainsi que le fromage qui en contient- qui est considérée comme étant impure, car provenant d’un cadavre. Tel est également l'avis de la plupart des oulémas châféites et mâlékites.



        Selon l'opinion qui fait autorité chez les hanafites et retenu par Ibnou Taymiyah (rahimahoullâh) (voir "Madjmoû'oul Fatâwa - Volume 21 / Page 102), même dans ce cas, il est permis de consommer la présure obtenue -ainsi que le fromage qui en contient, celle-ci étant considérée pure. Les savants de l’école hanafite avancent deux arguments pour appuyer cette opinion :

        § Tout d’abord, la mort de l’animal n’affecte pas l’enzyme contenu dans le suc gastrique. L’impureté du cadavre ne touche donc pas la présure elle même.

        § Les animaux égorgés par les zoroastriens n’ont jamais été considérés comme étant licites pour les musulmans. Pourtant, il est rapporté dans les Traditions que les Compagnons (radhia allâhou anhoum) consommaient du fromage qui leur était offert par ces gens.

        C'est en considérant la divergence d'opinions existant sur cette question que bon nombre de oulémas contemporains de l'école hanafite indiquent que "la consommation de la présure est autorisée suivant l'approche juridique (Fatwa), mais la piété (Taqwâ) demande à ce qu'on s'abstienne de le faire"…

        L’école hambalite présente pour sa part deux opinions sur cette question : L’une est semblable à celle des écoles châféite et mâlékite, tandis que l’autre est identique à celle faisant autorité chez les hanafites.


        Wa Allâhou A'lam !

        Commentaire


        • #5
          ...très cool cet imam ...des explications convaincantes...
          ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

          Commentaire


          • #6
            coucou mon rebelle...

            du moment que ce n'est pas preparé par des Musulmans
            C'est une façon de se donner bonne conscience c'est ça...??
            Du n'importe quoi , encore un barbu farfelu
            (il viendrait pas de...):22:
            " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
            M/SR

            Commentaire


            • #7
              pas si farfelu que cela nuit bleue , le prophète consommer le vinaigre il y as plusieurs hadiths qui le disent par contre il as interdit au musulman de faire la transformation ,je vais te donner l'avis des différentes écoles
              Question :

              Est-il permis de transformer délibérément du vin en vinaigre ? Et est-il permis de consommer un tel vinaigre ?

              -
              Réponse :

              "عن جابر بن عبد الله قال: أخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم بيدي ذات يوم إلى منزله، فأخرج إليه فلقا من خبز، فقال: ما من أدم؟ فقالوا: لا، إلا شيء من خل. قال: فإن الخل نعم الأدم. قال جابر: فما زلت أحب الخل منذ سمعتها من نبي الله صلى الله عليه وسلم. وقال طلحة: ما زلت أحب الخل منذ سمعتها من جابر" : Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Quel bon accompagnant [du pain] que le vinaigre" (rapporté par Muslim, n° 2051, n° 2052).

              Il y a cependant divergences d'avis à propos du fait de savoir s'il n'est permis de consommer que le vinaigre qui s'est formé de lui-même à partir du vin ou s'il est aussi permis de consommer le vinaigre qu'on a volontairement transformé à partir de vin. Puis, dans le second cas, s'il est permis de faire du vinaigre en plaçant du vin au soleil ou s'il est aussi permis de faire du vinaigre en y ajoutant un produit.

              -
              – A) D'après un des avis de l'école hanbalite :

              On peut consommer le vinaigre formé de lui-même.
              Par contre, il est interdit de transformer volontairement du vin en vinaigre (aussi bien en plaçant le vin au soleil, qu'en y mélangeant un produit) et on ne peut pas consommer le vinaigre ainsi formé.

              Cet avis se fonde sur le Hadîth suivant : "عن أنس بن مالك، أن أبا طلحة، سأل النبي صلى الله عليه وسلم عن أيتام ورثوا خمرا. قال: أهرقها. قال: أفلا أجعلها خلا؟ قال: لا" : Abû Tal'ha questionna le Prophète au sujet de vin dont des orphelins avaient hérité. Le Prophète lui dit : "Jette-le. – N'en ferais-je pas du vinaigre ? – Non" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3675).
              Le raisonnement que cet avis suit est qu'il est interdit de garder (iqtinâ') du vin chez soi, même si c'est avec l'objectif de le transformer en vinaigre. Celui qui le garde chez lui et le transforme volontairement en vinaigre a donc fait une action interdite. Or le résultat obtenu suite à une action interdite ne peut, chez cette école, être licite. Le vinaigre ainsi obtenu est donc illicite à la consommation (cf. Majmû' ul-fatâwâ 21/503).

              Quant au Hadîth montrant que le Prophète a considéré le vinaigre licite (rapporté par Muslim), lui se rapporte au vinaigre qui s'est formé de lui-même.

              -
              – B) D'après l'école shâfi'ite, un des avis de l'école mâlikite et d'après un autre avis de l'école hanbalite :

              On peut consommer le vinaigre formé de lui-même, ainsi que le vinaigre formé en plaçant délibérément du vin au soleil.
              Par contre, il est interdit de transformer volontairement du vin en vinaigre en y mélangeant un produit, et on ne peut pas consommer le vinaigre ainsi formé.

              Cet avis se fonde lui aussi sur le Hadîth suscité : Abû Tal'ha questionna le Prophète au sujet de vin dont des orphelins avaient hérité. Le Prophète lui dit : "Jette-le. – N'en ferais-je pas du vinaigre ? – Non" (rapporté par Abû Dâoûd).
              Cependant, les ulémas qui sont de cet avis comprennent cette négation du Prophète comme se rapportant à la question d'en faire du vinaigre en y ajoutant une substance. Et, par contre, disent du cas où on s'est contenté de placer le vinaigre au soleil qu'il reste comparable au fait que le vin s'est transformé de lui-même en vinaigre.

              -
              – C) D'après l'un des avis de l'école mâlikite :

              Il est interdit de transformer le vin en vinaigre, mais si on le fait quand même, le vinaigre ainsi formé est licite de consommation (al-jawâz ma' al-karâha).

              Cet autre avis de l'école mâlikite provient d'une façon particulière de concilier le Hadîth relaté par Abû Tal'ha – "N'en ferais-je pas du vinaigre ? – Non" (rapporté par Abû Dâoûd) et le Hadîth induisant la licité du vinaigre – "Quel bon accompagnant que le vinaigre" (rapporté par Muslim). Le Hadîth relaté par Abû Tal'ha (et rapporté par Abû Dâoûd) concerne l'action de transformer le vin en vinaigre – cette action étant donc interdite. Cependant, le vinaigre qui a été quand même formé ainsi est licite de consommation, conformément à la généralité du Hadîth rapporté par Muslim.

              Ibn Hazm de l'école zahirite est peut-être (wallâhu a'lam) de cet avis aussi, puisqu'il a écrit qu'il est interdit de fabriquer du mur'y (nous allons voir plus bas ce que c'est), car le musulman doit impérativement renverser tout vin qu'il a en sa possession. Mais si un musulman a cherché à en fabriquer quand même et que lorsqu'il observe le récipient utilisé et son contenu, il n'y trouve aucune qualité du vin ayant subsisté, alors le mur'y ainsi obtenu est halal (Al-Muhallâ, 12/377-378, mas'ala n° 2298).

              -
              – D) D'après l'école hanafite :

              Il est permis de transformer du vin en vinaigre et il est permis de consommer le vinaigre ainsi formé.

              Abû Hanîfa pense que le vin qui s'est transformé en vinaigre a changé de nature (istihâla) et est donc devenu licite. Il pense de plus qu'il est permis de transformer volontairement ainsi du vin en vinaigre, car il s'agit d'une correction (islâh) apportée à une chose illicite pour qu'elle devienne justement licite.
              Exactement comme il est permis de tanner volontairement la peau d'une bête morte (mayta) – illicite d'utilisation avant le tannage – pour qu'elle devienne justement licite. Faire du vinaigre à partir du vin, c'est exactement comme tanner la peau de la bête morte, ce qui est permis.

              Des gens de Shâm prenaient un récipient de vin, y mettaient des poissons et du sel, et plaçaient le tout au soleil jusqu'à ce que le vin devienne vinaigre ; ils nommaient ce produit qu'ils consommaient pour ses propriétés digestives : mur'y. Questionné au sujet de ce mur'y, Abu-d-Dardâ' dit : "ذبحت خمرها الشمس والملح والحيتان" : "Le soleil, le sel et les poissons ont abattu le vin" (Fat'h ul-bârî 9/764 : "ont abattu le vin" est une métaphore, dans laquelle le mot "abattre" – "dhabaha" – a été employé pour dire "a rendu halal", exactement comme le fait d'abattre l'animal licite rend sa chair halal à la consommation : Ibid.).
              Selon une autre explication, ce n'était pas systématique que des poissons et du sel soient adjoints dans la préparation du mur'y (Ibid.). C'est peut-être pourquoi on trouve, de la part de Abu-d-Dardâ' justifiant son caractère halal, différents propos :
              – un propos qui affirme que ce sont le soleil, les poissons et le sel qui ont rendu cela licite, comme celui que nous avons cité (Fat'h ul-bârî 9/764) ;
              – un autre propos disant que ce sont le soleil et les poissons qui l'ont rendu licite (cité par al-Bukhârî ta'lîqan, kitâb us-sayd wa-dh-dhabâ'ïh, bâb 12) ;
              – enfin un autre propos encore qui évoque le fait que c'est le soleil qui l'a rendu licite (Fat'h ul-bârî 9/764) ; ce dernier propos ne contredit pas l'avis de l'école shafi'ite.
              En tous cas, Abu-d-Dardâ' ainsi que d'autres Compagnons considéraient que le mur'y est halal (Fat'h ul-bârî 9/764).
              (Ibn Shihâb, qui était d'avis que seul le vin s'étant transformé de lui-même en vinaigre est halal, pensait pour sa part qu'on ne devait pas consommer du mur'y fait à partir de vin mis à transformer (Ibid.).)

              Et qu'est-ce que Abû Hanîfa dit à propos du Hadîth de Abû Tal'ha ?
              Fidèle à sa tradition interprétative "ahl ur-ra'y", il lit ce Hadîth à la lumière de la règle générale, qui est la suivante : on sait que juste après l'interdiction de l'alcool, le Prophète, pour bien imprégner les esprits de cette interdiction, avait interdit par exemple de faire du nabîdh (ou naqî') (eau dans laquelle des fruits ont trempé pendant un certain temps, mais sans que le tout ait fermenté) dans certains récipients particuliers (ad-dubbâ', al-hantam, al-muzaffat, an-naqîr). Mais plus tard il autorisa que l'on fasse du nabîdh même dans ces récipients, ajoutant juste "Ne buvez pas d'enivrant" : "ونهيتكم عن الأشربة أن تشربوا إلا في ظروف الأدم؛ فاشربوا في كل وعاء، غير أن لا تشربوا مسكرا" (rapporté par Muslim, 977, 1977, Abû Dâoûd, 3698, c'est la version de Abû Dâoûd qui a été ici reproduite). On là un indice montrant que si l'interdiction de l'alcool s'est faite très progressivement, ensuite, une fois qu'il a été déclaré interdit, il y a eu une période où, par mesure de précaution, des choses même licites mais pouvant conduire à une "rechute" ont été interdits, avant d'être, quelque temps après, déclarés de nouveau licites. Abû Hanîfa pense donc que le Hadîth de Abû Tal'ha a probablement été dit pendant la période ayant immédiatement suivi l'interdiction de l'alcool : c'était pour bien imprégner les esprits du devoir d'éloignement par rapport à l'alcool.
              Par ailleurs, un autre Hadîth existe où voici ce qu'on lit : "عن أبي طلحة أنه قال: يا نبي الله، إني اشتريت خمرا لأيتام في حجري. قال: أهرق الخمر، واكسر الدنان" : Ici Abû Tal'ha questionna le Prophète au sujet de vin qu'il avait acheté pour des orphelins se trouvant à sa charge, et le Prophète lui dit alors : "Jette le vin et brise les récipients" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1293). Voyez : aucun juriste ne pense qu'il est obligatoire de casser le récipient dans lequel se trouvait le vin ; tous savent que c'était une mesure destinée à bien marquer les esprits. L'interdiction de faire volontairement du vinaigre avec du vin semble donc être du même type d'après Abû Hanîfa.

              -
              Note :

              Ceux des ulémas qui pensent qu'il est permis de transformer du vin en vinaigre sont quand même d'avis qu'il est interdit au musulman d'acheter du vin ou un autre alcool. Leur avis concernant la transformation en vinaigre s'applique donc à un autre cas que celui où on va avoir recours à un achat de vin afin de le transformer en vinaigre.

              -
              Mes sources pour cet article :

              Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, pp. 2629-2631 – Fatâwâ mu'âssira, tome 3 pp. 559-564 – A'lâm ul-muwaqqi'în, tome 2 pp. 292-293 – Bidâyat ul-mujtahid, tome 2 pp. 879-880.

              Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
              Dernière modification par ahmed67, 05 janvier 2013, 22h24.
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

              Commentaire


              • #8
                Avec tous mes respects, mes sa théorisation est un peu foireuse si on se renseigne un peu :
                • à ma connaissance, personne n'interdit l'alcool en faibles concentrations qui résulte de la fermentation naturelle des aliments. Donc comparer du coca à un sirop contre la toux est foireux;

                • en parlant de dharoura (nécessité) pour les médicaments, il aurait pu préciser qu'on ne parle pas de dharoura quand il y a des alternatives : les sirop contre la toux ou les bains de bouche sans alcool existent bien, IL SUFFIT JUSTE DE DEMANDER A SON MEDECIN/PHARMACIEN;

                • quant à autoriser la choucroute ou le coq au vin, pour être honnête, le cheikh ne le dis pas. Mais son raisonnement peut le laisser supposer et là j'avoue que je serais outré... Wallahou a3lam, il n'y a pas d'isti7ala d'alcool quand on cuisine avec donc l'argument ne tient pas;
                • Il y'a deux grandes écoles sur l'alcool : ceux qui le considèrent comme impure physiquement et d'autres pas. Le raisonnement du cheikh aurait du sens, s'il en a, que pour la seconde école, pour la première le problème se pose autrement. Dans tous les cas, suivre le dalil c'est bien, mais être cohérent c'est mieux. Ainsi, il est absurde d'être de la première école pour le parfum et de la seconde pour la bouffe ou vice versa.

                • pour la gélatine, le cheikh oublie peut-être que le porc est impure physiquement contrairement à la divergence sur l'alcool. Le porc prend donc le 7oukm de toute impureté physique comme les excréments et je ne crois pas que le cheikh autoriserait de la bouffe qui contiendrait des excréments!!! L'isti7ala est hors de propos ici (ou ce n'est plus le même raisonnement qui s'applique);
                • En supposant qu'on peut raisonner avec al isti7ala sur le porc, je ne suis pas convaincu du tout qu'il y'en a dans le cas de la gélatine : c'est juste le résultat de la peau ébouillantée!!! Du coup, le même raisonnement est valable pour toute gélatine issue de bête morte hors porc;

                • pour la présure du fromage c'est hors divergence du moment qu'il y'a des dalil spécifiques qui l'autorise... enfin, tant qu'on ne fabrique pas de fromage de truie
                Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

                Commentaire


                • #9
                  Je vais prendre du coca cola alors

                  Commentaire


                  • #10
                    Salâm `alaykum

                    pour la gélatine, le cheikh oublie peut-être que le porc est impure physiquement contrairement à la divergence sur l'alcool. Le porc prend donc le 7oukm de toute impureté physique comme les excréments et je ne crois pas que le cheikh autoriserait de la bouffe qui contiendrait des excréments!!! L'isti7ala est hors de propos ici (ou ce n'est plus le même raisonnement qui s'applique);
                    En supposant qu'on peut raisonner avec al isti7ala sur le porc, je ne suis pas convaincu du tout qu'il y'en a dans le cas de la gélatine : c'est juste le résultat de la peau ébouillantée!!! Du coup, le même raisonnement est valable pour toute gélatine issue de bête morte hors porc;
                    @Man j'étais de ton avis avant d'avoir discuté avec un savant syrien résidant en Allemagne qui siège dans plusieurs conseils de jurisprudence mondiaux (Mohammad Hawari). Je lui ai dit que la gélatine était issue de l'hydrolyse partielle des tissus conjonctifs (de porc, boeuf etc.), et donc qu'à partir du moment ou la réaction était incomplète il ne pouvait y avoir istiHâlah (je suis de l'avis que cette règle s'applique même aux choses impures par elles-même). Ce dernier m'a rétorqué à juste titre qu'en chimie organique il n'y avait jamais aucune transformation complète, mais que les caractéristiques du produit final étaient à ce point différentes qu'on considérait que la règle s'appliquait bien à la gélatine. Et force est de constater que lorsqu'on te présente un marshmallow il est assez difficile de lui imaginer une quelconque filiation avec de la couenne de porc (berk).

                    Le CV du shaykh:



                    Prof. Dr. Mohammad Hawari

                    Professor der Chemischen Pharmazie (Université de Damas)
                    Doctorat des sciences pharmaceutiques (Université de Bruxelles)
                    Diplôme de la chimie industrielle et pharmaceutique (Université de Bruxelles)
                    Diplôme de la chimie alimentaire industrielle (Université de Bruxelles)
                    Diplôme biochimie (Université de Paris)
                    Formation théologique durant dix ans chez divers savants et instituts islamiques à Damas
                    Fondateur et président du Centre Islamique à Bruxelles
                    Fondateur et premier président de l‘UMSO (Union des organisations des étudiants Musulmans en Europe)
                    Cofondateur du Centre Islamique à Aix-la-Chapelle et son P.D.G. adjoint pendant 18 ans


                    Affiliations internationales:


                    Conseil European pour Fatwa et Recherches
                    Union Internationale des Savants Musulmans
                    Conseil de Juriprudence (Fiqh) Makkah
                    Conseil de Juriprudence (World Islamic Congress à Jeddah)
                    Consultant de la WHO au Caire/ à Genève
                    Président adjoint du European Islamic Forum



                    Ps: je n'ai pas écouté l'argumentaire de la video ci-dessus.
                    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonjour et merci de vos coms


                      Je n'ai pas la science infuse mais juste un humble muslman qui s'offusque d'ecouter ce bonhomme qui crois avoir trouver un mystere de notre saint coran

                      Au nom de qui ce permet t'il de decreter ses conneries si certains l'approuvent
                      Alors le jour ou il dirat par exemple
                      l'inceste est licite de part Adam et Eve certains le pratiqueront

                      Comme les mariages de complaisanceS que pratiquaient nos chers barbus avec leurs victimes dans les forets Algeriennes durant les années terros j'appelle ça moi un viol autorisé

                      Pour ma part je partique que ce qui est ecrit dans le saint coran
                      pas ce que dit untel ou untel car ils se servent d'argument non fondé
                      pour transgresser L'islam

                      En aucun cas c'est ecris dans le coran que nous pouvons manger
                      des produits derivés du porc

                      La gélatine est une substance solide translucide, transparente ou légèrement jaune, presque sans goût et sans odeur, obtenue par l'ébullition prolongée de la peau animale (porc) et des tissus conjonctifs

                      Est ce qui est pour l'acool aussi je lis dans le saint coran que
                      le prophete SAW parle de vin donc je dit je peut prendre un wiskhy

                      Bon et je vous rappel de bien lire ça

                      Le Coran interdit la consommation du porc dans au moins 4 versets différents, c'est- à-dire 2:173, 5:3, 6:145 et 16:115.
                      "Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah..."

                      et je finirais par ça ....




                      Merci de votre contribution

                      M.G

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                      • #12
                        La gélatine est une substance solide translucide, transparente ou légèrement jaune, presque sans goût et sans odeur, obtenue par l'ébullition prolongée de la peau animale (porc) et des tissus conjonctifs
                        C'est faux:

                        La gélatine est fabriquée dans des usines ultramodernes avec un niveau très élevé d’hygiène et de sécurité. Le procédé de fabrication, très complexe, requiert de nombreuses étapes. La gélatine est extraite du tissu conjonctif de porcs, de bovins ou de poissons. Le collagène en est extrait au cours de la production, avant d’être soumis à un processus scrupuleux de nettoyage et de purification, puis d’extrusion et de séchage. Le produit final, la gélatine, est une protéine pure de qualité supérieure.


                        Pré-traitement
                        Les matières premières sont d’abord dégraissées et déminéralisées. Ensuite, selon la matière première et les utilisations finales de la gélatine, on utilise deux méthodes de Pré-traitement différentes.

                        Procédé alcalin
                        Le tissu conjonctif des bovins étant fortement réticulé, les peaux ou os macèrent dans un lait de chaux pendant plusieurs semaines. Ce traitement permet de transformer délicatement la structure du collagène pour le rendre soluble dans l’eau chaude et pouvoir ainsi l’extraire du reste de la matière première.

                        Procédé acide
                        Le tissu conjonctif de la couenne de porc n’étant pas autant réticulé, un traitement d’une journée dans un bain acide est suffisant. Un lavage intensif permet ensuite de neutraliser la matière première avant d’en extraire le collagène.

                        Extraction
                        Le produit ainsi préparé est alors mélangé à de l’eau chaude et extrait en plusieurs étapes. La température de l’eau est un paramètre qui détermine le pouvoir gélifiant de la gélatine. Plus la température de l’eau est basse, plus la force en gel (Bloom) de la gélatine ainsi extraite sera élevée.

                        Filtration
                        Dans des séparateurs de haute puissance, les solutions extraites sont débarrassées de toutes traces de graisse et de fibrille. Comme dans l’industrie des boissons, les impuretés les plus minuscules sont éliminées par filtration. Une dernière étape consiste à éliminer de la gélatine le calcium, le sodium, les résidus acides et les autres sels.

                        Concentration
                        La solution de gélatine est ensuite concentrée dans des évaporateurs sous vide jusqu’à obtention d’une texture visqueuse.

                        Séchage
                        Les solutions de gélatine fortement concentrées sont stérilisées, refroidies et solidifiées. Les «nouilles de gélatine» ainsi obtenues sont séchées à l’air filtré et sec. La gélatine est ensuite broyée et tamisée afin d'obtenir différentes granulométries.

                        Dans des laboratoires, la qualité et la pureté de la gélatine sont ensuite garanties par de minutieux contrôles physico-chimiques et bactériologiques. Toutes ces étapes, indispensables dans la fabrication de la gélatine, sont utilisées depuis plusieurs dizaines d’années afin de garantir une gélatine de qualité supérieure.
                        Dernière modification par mkh, 06 janvier 2013, 09h37.
                        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                        • #13
                          C'est un vrai bonheur de lire certaines interventions. Sans ironie aucune de ma part.
                          Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                          9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                          ou âachra fi âaynikom

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                          • #14
                            La question, c'est de savoir s'il y a un consensus chez les savants permettant de valider ou d'invalider ces propos. Que dit la majorité des savants ?

                            En l'attente, j'écarte les chamalow et les fraises tagada (j'ai fait le plein étant jeune, donc ça ne manque pas) !
                            Le désert ne se raconte pas, il se vit...

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                            • #15
                              il ne suffit pas de voir une vidéo et de se dire ce type as raison ou as tord matrix ,mais plutôt de savoir sur quoi s’appuie ces dires et voir ce que pense les différentes écoles
                              suivre le coran est une chose mais c'est un peu comme si tu disais j'ai le vidal je n'ai pas besoin de médecin
                              pour la bonne compréhension du coran on as besoin des hadiths et des savants
                              ce qui vas suivre est un peu long mais donne la position des différentes écoles et des savants et explique la teneur du discourt du frère Rachid ,je ne vais pas mettre ce qu'ils disent sur l'alcool car c'est un peu long toutefois si sa intéresse certains qu'ils me fassent la demande et je leurs envoie par mp
                              Deux questions :

                              Certains biscuits et crèmes glacées contiennent des colorants, conservateurs, dont on me dit à travers une liste imprimée qu'ils sont d'origine illicite. Ces colorants et conservateurs sont-ils réellement illicites ? Et ces biscuits le deviennent-ils aussi ?

                              Comme vous le savez sûrement, le fromage est fabriqué avec de la présure. Or, les bovins n'étant pas tous dans notre pays abattus de la façon halal, la présure extraite de leur estomac n'est apparemment pas halal. Un frère m'a donc dit que les fromages ne doivent pas être consommés. Est-ce vrai ?

                              -
                              Réponse :

                              J'aimerais tout d'abord exprimer qu'il est quelque peu déplorable de constater les deux extrêmes qui caractérisent parfois une partie de la communauté musulmane au sujet des produits alimentaires.

                              Certains musulmans n'hésitent pas à affirmer ainsi : "Tout est permis, Dieu ne regarde que le cœur". Argumentation erronée, puisque les actions ont un effet sur le cœur, conformément à ce que le Prophète a dit : "Lorsque le serviteur commet une faute, un point noir s'inscrit sur son cœur. S'il cesse et retourne vers Dieu, son cœur est purifié. Mais s'il continue, la tache augmente jusqu'à dominer son cœur…" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 3334).

                              D'autres musulmans, à l'autre extrême, se fondent sur le Hadîth qui dit que celui qui se nourrit de l'illicite verra ses invocations rejetées pendant quarante jours (cité par Ibn Kathîr, Tafsîr, tome 1 p. 178) pour tout interdire et devenir presque hystérique sur le sujet en n'hésitant pas à dire d'Untel qu'"il mange du haram", etc. Argumentation également erronée, puisque ce Hadîth ne fait qu'indiquer une mise en garde (tar'hîb) contre le fait de se nourrir de l'illicite, mais ni ne désigne ce qui est illicite, ni ne parle de ce qui advient de ce qui était illicite mais a subi une transformation. Pour cela, il faut se référer à d'autres Hadîths (c'est ce que nous allons faire). Certains musulmans vont même jusqu'à déduire ce qui est illicite parmi les produits alimentaires contemporains, à partir d'ouvrages écrits par des rabbins. Démarche également erronée, puisque si certains principes en matière d'alimentation sont communs au judaïsme et à l'islam, tous les principes ne sont pas les mêmes. En effet, des choses sont interdites dans le judaïsme qui ne le sont pas dans l'islam. Ce ne sont pas les réponses apportées par les juifs en matière d'alimentation que les musulmans doivent suivre, mais bien plutôt leur démarche : des musulmans de différentes compétences devraient travailler de concert pour effectuer des recherches du même genre que celles qu'ont menées les juifs, mais cette fois sur la base des principes issus des sources musulmanes.

                              Et la communauté musulmane est tiraillée entre ces deux extrêmes. Et un extrême entretient l'autre… L'islam est pourtant pour le juste milieu, non ?
                              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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