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La gelatine de porc hallal...

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  • #16
    Pour répondre maintenant à vos deux questions, nous allons passer par trois étapes :
    1) D'abord il faut établir si les additifs alimentaires que vous citez sont en soi interdits à la consommation (haram) du musulman par l'islam,
    2) Au cas où ces additifs alimentaires sont en soi effectivement interdits à la consommation du musulman, il faut ensuite établir si le fait de les mélanger avec d'autres ingrédients dans la préparation d'un produit alimentaire, rend ce produit alimentaire interdit à la consommation également.
    3) Nous pourrons ensuite appliquer le principe découvert en 2 aux cas concrets que vous évoquez.

    Nous allons aborder ces trois étapes ci-après, dans l'ordre…

    -
    1) Les additifs alimentaires sont-ils illicites ?

    1.1) En ce qui concerne la présure :

    La présure est une substance extraite de l'estomac du veau. En arabe elle se dit "anfaha" ou "infaha".

    Si le veau a été abattu de la façon voulue en islam, la présure qui en a été ensuite extraite est bien sûr pure et licite.

    La question se pose pour la présure extraite d'un animal après qu'il ait été abattu d'une façon autre que celle voulue...
    – D'après Abû Hanîfa (et selon un des deux avis rapportés de Ahmad ibn Hanbal) une telle présure est pure (tâhir) et licite.
    – D'après les deux élèves de Abû Hanîfa, plus Mâlik, ash-Shâfi'î et l'autre avis de Ahmad ibn Hanbal, une telle présure est impure (najis) et donc illicite (harâm).

    La divergence entre Abû Hanîfa et ses deux élèves est en général relatée comme relative à la présure en général. Mais en fait, si l'avis des autres mujtahidûn que les hanafites à propos du caractère impur de la présure concerne la présure en général [la liquide autant que la solide], en revanche Abû Hanîfa comme ses deux élèves sont d'avis que la présure solide est pure ; ce n'est, d'après ce que relate az-Zuhaylî, qu'au sujet de la présure liquide qu'il y a divergence entre Abû Hanîfa et ses élèves, le premier pensant que cela est aussi pur, les deux autres que celle-là est pour sa part impure (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, pp. 308-309).
    Az-Zuhaylî pense que c'est l'avis des deux élèves qui a le plus de poids, vu qu'il correspond davantage à la règle hanafite selon laquelle qu'un liquide de petite quantité (ici la présure liquide) devient forcément impur lorsqu'il est au contact des choses devenues impures à cause de la mort (Ibid., pp. 308-309).
    Les recueils classiques de la jurisprudence hanafite affirment, eux, que c'est l'avis de Abû Hanîfa qui est pertinent ("râjih"), et ce par analogie avec le lait, qui se trouve, à l'intérieur du corps de l'animal, "min bayni farthin wa damin" et qui est malgré tout pur ("tâhir") (Ad-Durr ul-mukhtâr, 1/360).

    Notez que, par les termes "pur" et "impur", j'entends dans tout cet article : "rituellement pur" (en droit musulman : "tâhir") et "rituellement impur" (en droit musulman : "najis").

    1.2) En ce qui concerne les additifs actuellement utilisés (E422, E471, etc.) :

    Il faut se renseigner auprès des biologistes, des chimistes et des industriels qui fabriquent et utilisent ces produits. Il faut ensuite se référer à des muftis pour établir lequel de ces additifs est licite et lequel est illicite. A l'île de la Réunion, le C.S.H.R. (Commission de Surveillance du Halâl de la Réunion) a, en avril 2007, publié une liste de certains additifs et ingrédients qui sont illicites (cliquez ici). Je fais confiance aux ulémas et spécialistes qui ont travaillé à l'établissement de cette liste.
    Il faut cependant noter deux choses : la première est que certains ingrédients classés "harâm" dans cette liste font l'objet d'avis divergents (comme la cochenille) ; la seconde est que, même pour un additif en soi harâm, il se peut que le produit d'alimentation auquel il a été incorporé soit harâm par voie d'incidence, mais il se peut également que ce produit fini soit, lui, halâl, pour cause de transformation complète de l'ingrédient harâm après qu'il ait été mélangé et cuit avec les autres ingrédients, lesquels sont, eux, halâl. Ci-après nous allons justement évoquer ce cas où des additifs ou bien des ingrédients qui sont illicites ont été mélangés à des ingrédients licites pour donner un produit fini différent...

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    • #17
      2) Le fait de mélanger des ingrédients illicites avec d'autres ingrédients licites rend-il le produit ainsi composé illicite ?

      Répondre à cette question - et établir alors le principe à propos de ce qui nous intéresse - demande que l'on se penche au préalable sur deux autres questions juridiques. Voici donc les étapes par lesquelles nous passerons :
      – 2.1) Le cas de l'aliment liquide dans lequel une chose rituellement impure (najis) est tombée, est-il semblable au cas de l'eau dans laquelle est tombée une chose rituellement impure ? Dans le cas où la réponse est "oui", l'eau dans laquelle une chose rituellement impure tombe devient-elle systématiquement impure ?
      – 2.2) La chose qui était rituellement impure et qui a subi une transformation reste-t-elle impure, ou bien, au contraire, est-elle devenue rituellement pure (tâhir) ?
      – 2.3) C'est une fois que nous aurons répondu à ces deux questions que nous pourrons, sur la base de leurs réponses, établir le principe juridique concernant l'ingrédient illicite mélangé à un produit licite.
      – 2.4) Nous pourrons ensuite parler de ce qui constitue une transformation complète (istihâla) ou une dilution (istihlâk)...

      2.1) Le cas de l'aliment liquide dans lequel une impureté (najâssa) est tombée (istihlâk) ?

      Une souris est tombée dans de l'huile et y est morte : l'huile reste-t-elle pure (lequel cas il suffira d'enlever la souris), ou au contraire est-elle devenue impure ? Peut-on faire un raisonnement par analogie à partir du cas de l'eau dans laquelle une impureté est tombée ? Les avis des savants sont divergents sur le sujet :
      – 2.1.1) d'après certains ulémas, on ne peut pas faire d'analogie entre l'eau dans laquelle une impureté est tombée et tout autre liquide que l'eau dans lequel une impureté est tombée. A part l'eau, tous les autres liquides qui sont en petite quantité deviennent systématiquement impurs dès qu'une impureté tombe dedans.
      – 2.1.2) d'après Abû Hanîfa et d'après un des deux avis rapportés de Mâlik et de Ahmad, l'analogie est tout à fait possible sur ce point : le cas de n'importe quel liquide est semblable à celui de l'eau : les règles (ahkâm) qui concernent l'eau dans laquelle une impureté est tombée s'appliquent pleinement au liquide dans lequel une impureté est tombée.
      – Ibn Taymiyya pense que c'est le deuxième avis qui est juste (Majmû' ul-fatâwâ, tome 21 p. 514).

      A l'intérieur de ce deuxième avis, la question se pose ensuite de savoir quelles sont les règles qui s'appliquent à l'eau dans laquelle une impureté tombe : par exemple que quelques gouttes d'urine tombent involontairement dans un seau d'eau. La question qui se pose alors est : cette eau devient-elle impure ou, au contraire, reste-t-elle pure ? Cette eau devient-elle systématiquement impure ? Les avis des ulémas sont également divergents sur le sujet :
      – 2.1.2.1) d'après les écoles hanafite et shafi'ite, le premier critère à prendre en compte est la quantité d'eau. Si l'eau est en petite quantité, alors elle devient impure par le seul fait qu'une impureté y soit tombée, même si aucune trace de cette impureté (couleur, odeur, saveur) n'est apparue en elle. Par contre, si l'eau est en grande quantité, alors il faudra voir s'il y a présence ou au contraire absence de trace de cette impureté dans cette eau : si une des qualités (couleur, odeur, saveur) de cette impureté est apparue dans cette eau, cette dernière est impure. Si par contre aucune des qualités de cette impureté n'est apparue dans l'eau, l'eau reste sur sa pureté originelle. (Les avis sont ensuite divergents entre les écoles hanafite et shafi'ite à propos de savoir qu'est-ce que les grande et petite quantités d'eau.)
      – 2.1.2.2) d'après l'école malikite, le seul critère qui entre en jeu est la présence ou l'absence de toute trace d'impureté dans cette eau (que cette eau soit en grande ou en petite quantité). Ainsi, si une des qualités (couleur, odeur, saveur) de cette impureté est apparue dans cette eau, cette dernière est impure. Si par contre aucune des qualités de cette impureté n'est apparue dans l'eau, l'eau reste sur sa pureté originelle.
      – Ibn Taymiyya donne préférence au deuxième avis (Majmû' ul-fatâwâ, tome 21 p. 501).

      C'est ce qu'on appelle la dilution (istihlâk).

      D'après Ibn Taymiyya (Majmû' ul-fatâwâ, tome 21 p. 514), comme d'après al-Bukhârî (Al-Jâmi' us-sahîh, 4/67 et 75/34), le fait qu'une impureté soit tombée dans un aliment liquide ne rend donc cet aliment illicite que si une trace de l'impureté y apparaît (soit son odeur, soit sa saveur, soit sa couleur). Au cas contraire, cet aliment reste licite.

      2.2) La chose qui était rituellement impure (najis) et qui a subi une transformation (istihâla) reste-t-elle impure, ou bien est-elle devenue rituellement pure (tâhir) ?

      Il arrive qu'une impureté subisse une transformation. Par exemple qu'un cadavre de chien soit brûlé et soit ainsi complètement transformé en cendre. Ou que ce cadavre tombe dans une mine de sel et se transforme entièrement en sel. La question qui se pose alors est : la chose ayant subi cette transformation reste-t-elle impure (najis) ou est-elle au contraire devenue pure (tâhir) ? Les avis des ulémas sont divergents sur le sujet :
      – 2.2.1) d'après l'école shafi'ite, cette chose reste impure ;
      – 2.2.2) d'après les écoles hanafite et zahirite, cette chose devient pure à cause de la transformation ("istihâla") qu'elle a subie.
      – Ibn Taymiyya pense que c'est le deuxième avis qui est juste (Majmû' ul-fatâwâ, tome 21 p. 70, et tome 21 p. 479).
      Ibn Taymiyya mentionne comme référant le fait que lorsque du vin s'est transformé de lui-même en vinaigre, il devient rituellement pur (tâhir) d'après la totalité des ulémas (aussi bien ceux qui sont d'avis que le vin est à interdit à la consommation et impur, que ceux qui pensent qu'il est interdit à la consommation mais rituellement pur ; aussi bien ceux qui pensent qu'il est interdit de transformer volontairement du vin en vinaigre et que seul le vinaigre qui s'est transformé de lui-même devient pur que ceux qui pensent que les deux types de vinaigres sont permis et purs). C'est ce qu'on appelle la transformation (istihâla).

      2.3) Le principe juridique concernant le produit alimentaire dans lequel quelque chose d'illicite a été mélangé :

      Des deux principes juridiques cités ci-dessus en 2.1) et 2.2), il ressort de façon égale que :
      – à raisonner à partir du principe de dilution (istihlâk), le produit alimentaire reste consommable si aucune trace de l'impureté n'y apparaît, selon ce que dit l'école malikite à propos de l'eau (2.1.2.2).
      – et à raisonner à partir du principe de transformation (istihâla), le produit alimentaire reste consommable si l'ingrédient illicite qui y a été incorporé s'est ensuite transformé totalement, selon ce que disent les écoles hanafite et zahirite à ce propos (2.2.2).

      Ibn Taymiyya part de ces deux principes pour arriver à la même conclusion.
      Se fondant sur le second principe, il dit ainsi : "Dieu a déclaré illicites les choses mauvaises comme le sang, la bête morte d'elle-même, le porc, etc. Lorsqu'une de ces choses tombe dans de l'eau ou dans autre chose et s'y transforme, il n'existe alors plus de sang, de bête morte, ni de chair de porc du tout. (…) Ceci conformément à l'avis des ulémas qui disent que lorsque la chose qui était impure se transforme, elle devient pure : c'est l'avis de Abû Hanîfa, de l'école zahirite, et un des deux avis rapportés de Mâlik et de Ahmad. Le fait qu'une impureté se soit transformée en sel, en cendres, etc. est exactement comme le fait qu'elle se soit transformée en eau. Il n'y a aucune différence entre le fait qu'elle se transforme en cendres, en sel, en terre, en eau, en air, ou autre. Dieu a rendu licites pour nous les bonnes choses. Or, ces huiles, ces laits, ces boissons sucrées ou aigres etc. font partie de ces bonnes choses licites. Quant à ce qui est mauvais et illicite [et qui s'y est mélangé], il y a disparu et s'y est transformé. Comment donc rendre interdit ce qui relève des bonnes choses que Dieu a permises ? Qui a dit que lorsqu'une chose illicite se mélange avec une chose licite et disparaît totalement dans cette chose licite, cette dernière devient illicite ? Il n'y a sur ce point aucun argument ni du Coran, ni de la Sunna, ni du consensus des savants, ni du raisonnement par analogie !" (Majmû' ul-fatâwâ, tome 21 pp. 501-502).

      Et se fondant sur le premier principe cité ci-dessus, Ibn Taymiyya dit : "Si une goutte de sang ou d'alcool tombe dans un récipient [de lait ou d'huile] et s'y dilue de sorte que le lait ou l'huile reste sur les qualités qu'il ou elle possédait, il n'y a aucune raison de déclarer ce lait ou cette huile interdit. Cette goutte de sang ou d'alcool s'y est transformée, et elle ne possède plus rien de la réalité qui ferait que les règles s'appliquant au sang et à l'alcool s'applique à ce qu'elle y est devenue" (Ibid., tome 21, p. 514). "L'avis disant que les liquides ne deviennent pas systématiquement impurs – exactement comme l'eau ne devient pas systématiquement impure – est l'avis qui est juste. (...) Les aliments, les boissons (huiles, laits, huile d'olive, vinaigre) et les aliments liquides relèvent des bonnes choses que Dieu a déclarées licites à la consommation pour nous. Dès lors, du moment que dans ce qui est en soi licite il n'apparaît ni une des qualités de ce qui est illicite – ni son goût, ni sa couleur, ni son odeur – ni une de ses parties, cela reste sur sa licité originelle. On ne peut pas le déclarer illicite alors qu'aucune des qualités de ce qui est illicite n'y est apparu. En effet, la différence entre ce qui est licite et ce qui est illicite réside dans les qualités de l'un et de l'autre. Car c'est à cause de ces qualités que ceci a été déclaré licite, et cela illicite" (Ibid., tome 21, p. 514).
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      • #18
        Le 8ème colloque de l'Organisation Islamique des Sciences Médicales, qui s'est tenu au Koweït en 1995, a lui aussi affirmé, d'après ce qu'en a rapporté Wahba az-Zuhaylî, que "la transformation complète rendait pure une matière impure, et licite une matière illicite" (Al-Fiqh ul-islâmi wa adillatuh, p. 5265).

        Dans le même ordre d'idées, al-Qardhâwî affirme : "Parmi les principes établis auprès des juristes musulmans, il est celui qui dit que lorsqu'une impureté se transforme, le caractère juridique qui y était attaché change aussi. Par exemple de l'alcool qui s'est transformé en vinaigre… ou une impureté qui a été brûlée et qui s'est transformée en cendres… ou un cadavre d'animal qui est tombé dans une mine de sel et s'est transformé totalement en sel… C'est pourquoi nous disons ne pas pouvoir statuer, à propos d'une chose donnée, en fonction de ce qu'elle était auparavant, à l'origine, mais bien en fonction de ce qu'elle est devenue maintenant, après transformation. En effet, l'origine du vin est le jus de raisin, qui est licite. Mais quand ce jus s'est transformé en cette boisson fermentée, nous avons statué en fonction de ce que cela est maintenant devenu et avons affirmé que cela est illicite. Si cette boisson fermentée se transforme ensuite en vinaigre, nous affirmerons ensuite que cela est devenu licite" (Fatâwâ mu'âssira, tome 3 p. 658).

        De tout ce qui précède il ressort que trois cas se présentent quand un élément illicite a été mélangé à une liste d'autres éléments qui sont, eux, en soi licites :
        a) Soit l'élément illicite n'a connu qu'une incorporation sans transformation complète, car il demeure présent dans le produit sous forme de petits morceaux. Le produit alimentaire est alors illicite.
        b) Soit l'élément illicite a certes connu une transformation, mais celle-ci est incomplète, car une trace de cet ingrédient illicite reste perceptible. Le produit alimentaire est alors également illicite.
        c) Soit l'élément illicite a subi une transformation complète ("istihâla") dans cette matière. Le produit alimentaire est alors licite.

        2.4) Comment définir la transformation qui est complète ? comment la distinguer de la transformation qui demeure incomplète ?

        La transformation complète est vérifiable par le fait que n'apparaît, dans la matière licite :
        – ni un morceau de l'élément illicite,
        – ni une de ses qualités (ni son goût, ni sa couleur, ni son odeur).
        Il faut également que l'élément illicite n'ait eu aucun effet (athar) sur la matière licite. C'est ce que des juristes avaient écrits auparavant.

        Est-ce qu'aujourd'hui il suffit de s'en tenir à cette vérification simple et accessible aux sens immédiats ? ou bien est-ce qu'aujourd'hui cette vérification servirait seulement d'indice premier, les possibilités nécessitant qu'on définisse de façon technique ce qui constitue la transformation complète ?

        C'est là une question complexe, qui est liée à de nombreuses considérations... On constate en tous cas que certains ulémas contemporains ajoutent, au delà de la simple vérification susmentionnée, une vérification plus sophistiquée. Ainsi :
        – al-Qardhâwî considère qu'un ingrédient est complètement transformé lorsqu'il a subi une transformation qui est complète sur le plan chimique (Fatâwâ mu'âssira, 3/658) ;
        – Muftî Taqî Uthmânî affirme pour sa part que pour que la transformation soit complète et qu'on puisse donc dire que l'élément interdit ne se retrouve pas dans le produit fini, il ne suffit pas que la transformation ait été seulement chimique, mais il faut qu'il y ait eu une véritable transformation moléculaire
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        • #19
          3) L'application de ce principe juridique aux cas concrets (tahqîq ul-manât) :

          3.1) Des produits qui sont illicites parce que l'ingrédient illicite y subsiste sous la forme de petits morceaux perceptibles :

          Les fromages au jambon : ce type de fromages est bien sûr illicite, car des petits morceaux de ce qui est illicite y sont présents.

          3.2) Des produits qui sont illicites parce que l'ingrédient illicite n'y a subi qu'une transformation incomplète : il y subsiste sous la forme d'une ou plusieurs qualités :

          Les chocolats à la liqueur : ils sont illicites, car l'alcool n'a pas disparu : on y retrouve sa trace, en l'occurence son odeur et sa saveur.
          La volaille cuite au vin : elle est illicite pour la même raison.

          La bière dotée d'un faible pourcentage d'alcool : si cette bière est telle que, prise en quantité importante, elle causerait l'ivresse, elle est interdite même en petite quantité ; de même, si l'alcool y reste présent sous la forme de ses qualités (odeur ou saveur), cette bière est aussi interdite (cliquez ici pour en savoir plus).

          3.3) Des produits à propos desquels il faut approfondir la question quant à savoir si l'élément illicite y a subi une transformation complète ("istihâla") ou non :

          Certains biscuits :

          Sont licites les biscuits où ont subi une transformation complète, une ou deux choses illicites. Par contre, sont illicites les biscuits où des ingrédients illicites subsistent sous la forme de petits morceaux perceptibles ou sous la forme d'une ou plusieurs de leurs qualités originelles.
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          • #20
            Les fromages :

            Ce qui est établi c'est que des Compagnons ont consommé du fromage appartenant à des Zoroastriens (les habitants antiques de l'Iran). Or nous avons vu plus haut deux avis quant au caractère tâhir ou najis de la présure extraite d'un animal qui n'a pas été abattu de la façon voulue.
            Un premier avis est que le fromage fabriqué à partir d'une présure extraite d'un animal abattu par des Zoroastriens est illicite : et ce parce que :
            – la présure extraire d'un animal abattu hors façon rituelle est impure ; or les Zoroastriens n'étant pas Gens du Livre, l'animal qu'ils abattent n'est pas halal, et la présure en ayant été extraite est donc impure ; aussi, les fromages préparés à partir d'une telle présure sont illicites (cf. Majmû' ul-fatâwâ 35/154). Dès lors, si des Compagnons mangèrent des fromages des Zoroastriens et qu'ils les considérèrent halal, c'est parce qu'ils pensèrent que ces fromages avaient été préparés à partir d'animaux abattus par des Gens du Livre habitant la Perse [et dont la présure était donc licite] (argumentation citée en MF 35/155, voir également Al-Mughnî, 1/86).
            Un second avis est que le fromage fabriqué à partir d'une présure extraite d'un animal abattu par des Zoroastriens est licite :
            Le fait est que, même si ces Compagnons savaient que ce furent bien des Zoroastriens qui abattirent les animaux dont cette présure fut extraite, c'est l'un des deux éléments suivants qui peut être pris en considération pour dire que le fromage préparé avec une telle présure est licite :
            – même extraite d'un animal (en soi halal) ayant été abattu hors façon rituelle, la présure n'est pas impure (c'est l'avis de Abû Hanîfa, qui est considéré "pertinent" au sein de l'école hanafite, nous l'avons vu plus haut) ; le fromage préparé à partir d'une telle présure est donc halal ;
            – extraite d'un animal (en soi halal) ayant été abattu hors façon rituelle, la présure est certes impure (c'est l'avis des mujtahidûn dont le nom a été plus haut cité), mais :
            – – il est vrai que lors de la fabrication du fromage il n'y a pas transformation complète de la présure, puisque pour que "istihâla" il y ait, il faut que l'ingrédient en question n'ait eu aucun effet (athar) ; et ici l'effet de la présure subsiste, vu que c'est elle qui caille le fromage (Al-Muhallâ, point n° 1019) (voir également Radd ul-muhtâr, 1/519, qui précise que le caillage du fromage ne constitue pas une transformation complète du lait) ; un fromage préparé avec une présure impure est donc illicite ; cependant, si les fromages des Zoroastriens furent considérés halal par des Compagnons, c'est, dit Ibn Hazm – qui partage en cela l'avis très isolé (shâddh) de Abû Thawr –, parce que les Zoroastriens sont des Gens du Livre, exactement comme le sont les Juifs et les Chrétiens, ce qui entraîne que les animaux en soi licites qu'ils égorgent sont halal ;
            – – selon l'école malikite, quand une petite quantité d'impureté est mélangée à un liquide tâhir en quantité importante, il suffit que la chose impure soit diluée, le tout est tâhir ; et, d'après un des deux avis présents chez les malikites, c'est ce qui se passe lors de l'adjonction de la présure au lait (Tafsîr ul-Qurtubî, 2/149, Tafsîr Ibn Kathîr, 1/180).
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
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            • #21
              La gélatine :

              Mufti Ebrahim Desai de Camperdown écrit :
              "If the gelatine is derived from any part of an animal which can be consumed according to Shariah, e.g. cow, camel, sheep, goat, etc. and slaughtered according to Shariah, it will be permissible.
              If the animal cannot be consumed according to Shariah, or was not slaughtered according to Shariah, the gelatine from such an animal will not be permissible. However, if it undergoes a complete change of metamorphosis (Tabdeel-e-Maahiyyat), the gelatine will be permissible. i.e. if metamorphosis takes place in pork gelatine or gelatine derived from an animal not slaughtered according to Shariah, it will be Halaal. If it does not undergo a complete change, it is not permissible to use it or sell it. The income will be Haraam. However, in a state of Idhtiraar (desperation), one will be excused to use it if there is no alternative and prescribed by a Physician. The state of desperation must be confirmed by a reliable Mufti" (réponse 83).
              Il s'agit donc d'une part de faire des recherches pour savoir d'une part qu'est-ce que la "transformation complète" : modification chimique ou transformation molléculaire ou non, ce qui relève de la "tanqîh ul-manât" ; d'autre part de faire des recherches pour vérifier si dans le cas de la gélatine ce type de changement a eu lieu ou non, ce qui relève de la "tahqîq ul-manât" :
              – d'après al-Qardhâwî, même si elle a été fabriquée à partir d'os d'animaux illicites, la gélatine est licite, car "les experts, parmi lesquels notre frère le Dr. Muhammad al-Hawârî, ont affirmé que cette matière s'est transformée chimiquement" (Fatâwâ mu'assira, tome 3 p. 658) ; Nazîh Hammâd est du même avis (Al-Mawâdd ul-muharrama wa-n-najissa fi-l-ghidhâ' wa-d-dawâ', pp. 79-82 dans la traduction) ;
              – selon la recherche de Moufti Louqman Ingar de la Réunion, le changement qui s'opère lors de la production de la gélatine n'est pas complet, et il n'y a donc pas istihâla ; dès lors, si la gélatine est produite à partir de substances illicites, elle est illicite. Cette recherche se fonde sur une interprétation très stricte du concept de istihâla, la même que celle de Muftî Taqî, et c'est ce qui explique sa différence par rapport à l'avis précédent ;
              – quel est l'avis de az-Zuhaylî sur le sujet, je ne suis pas parvenu à le cerner : dans Al-Fiqh ul-islâmi wa adillatuh, p. 5265, il relate du 8ème colloque de l'Organisation Islamique des Sciences Médicales, qui s'est tenu au Koweït en 1995, que la gélatine est permise même si elle a été "fabriquée à partir d'os, peau ou tendons d'un animal impur" parce qu'il y a eu "transformation complète" ("istihâla") ; cependant, dans le même ouvrage, en p. 5111, il relate de la 3ème session de l'Académie de Fiqh, qui s'est tenu à Amman en 1986, qu'"il n'est pas autorisé d'utiliser dans les aliments les ferments et gélatine fabriqués à partir d'éléments de porcs".

              Comme je l'ai dit plus haut, on ne peut pas appliquer ces règles selon sa petite idée quant à tel produit ou tel autre.
              Il faut déjà que des recherches soient menées afin de déterminer :
              - qu'est-ce qui constitue une "istihâla", "transformation complète.
              Ceci relève de la "tanqîh ul-manât".
              Puis il faut que des recherches soient menées conjointement entre des ulémas, des biologistes, des chimistes et des maîtres pâtissiers, afin de déterminer :
              - quels ingrédients proviennent réellement de quoi,
              - quels ingrédients subissent quel genre de transformation après avoir été incorporés à quels autres ingrédients.
              Ces recherches relèvent de la "tahqîq ul-manât".

              -
              Mes sources pour cette recherche :

              Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, tome 7, Wahba az-Zuhaylî – Majmû' ul-fatâwâ, Ibn Taymiyya, tome 21 – Fatâwâ mu'âssira, al-Qardhâwî, tome 3 – Halâl wa harâm, Khâlid Saïfullâh.

              Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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              • #22
                C'est faux:

                La gélatine est fabriquée dans des usines ultramodernes avec un niveau très élevé d’hygiène et de sécurité. Le procédé de fabrication, très complexe, requiert de nombreuses étapes. La gélatine est extraite du tissu conjonctif de porcs, de bovins ou de poissons. Le collagène en est extrait au cours de la production, avant d’être soumis à un processus scrupuleux de nettoyage et de purification, puis d’extrusion et de séchage. Le produit final, la gélatine, est une protéine pure de qualité supérieure.


                Pré-traitement
                Les matières premières sont d’abord dégraissées et déminéralisées. Ensuite, selon la matière première et les utilisations finales de la gélatine, on utilise deux méthodes de Pré-traitement différentes.

                Procédé alcalin
                Le tissu conjonctif des bovins étant fortement réticulé, les peaux ou os macèrent dans un lait de chaux pendant plusieurs semaines. Ce traitement permet de transformer délicatement la structure du collagène pour le rendre soluble dans l’eau chaude et pouvoir ainsi l’extraire du reste de la matière première.

                Procédé acide
                Le tissu conjonctif de la couenne de porc n’étant pas autant réticulé, un traitement d’une journée dans un bain acide est suffisant. Un lavage intensif permet ensuite de neutraliser la matière première avant d’en extraire le collagène.

                Extraction
                Le produit ainsi préparé est alors mélangé à de l’eau chaude et extrait en plusieurs étapes. La température de l’eau est un paramètre qui détermine le pouvoir gélifiant de la gélatine. Plus la température de l’eau est basse, plus la force en gel (Bloom) de la gélatine ainsi extraite sera élevée.

                Filtration
                Dans des séparateurs de haute puissance, les solutions extraites sont débarrassées de toutes traces de graisse et de fibrille. Comme dans l’industrie des boissons, les impuretés les plus minuscules sont éliminées par filtration. Une dernière étape consiste à éliminer de la gélatine le calcium, le sodium, les résidus acides et les autres sels.

                Concentration
                La solution de gélatine est ensuite concentrée dans des évaporateurs sous vide jusqu’à obtention d’une texture visqueuse.

                Séchage
                Les solutions de gélatine fortement concentrées sont stérilisées, refroidies et solidifiées. Les «nouilles de gélatine» ainsi obtenues sont séchées à l’air filtré et sec. La gélatine est ensuite broyée et tamisée afin d'obtenir différentes granulométries.

                Dans des laboratoires, la qualité et la pureté de la gélatine sont ensuite garanties par de minutieux contrôles physico-chimiques et bactériologiques. Toutes ces étapes, indispensables dans la fabrication de la gélatine, sont utilisées depuis plusieurs dizaines d’années afin de garantir une gélatine de qualité supérieure.

                Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30
                Cela reste quand meme du porc ....

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                • #23
                  ahmed67 Salam

                  mais plutôt de savoir sur quoi s’appuie ces dires et voir ce que pense les différentes écoles
                  il s'appuie sur rien il dit que tel ou tel personne a dit
                  il faut s'en referer aux ecris du prophete SAW point barre
                  pourquoi vouloir lire entre les lignes ci cela eté le cas il aurait ecris ...
                  le coran n'est pas le livre des secrets de Benjamin Gates

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                  • #24
                    c'est simple comme bonjour...

                    Qui mange du porc ne peut se prétendre Musulman !

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                    • #25
                      il s'appuie sur rien il dit que tel ou tel personne a dit
                      les personnes qu'il cite sont des savants reconnu matrix et un des califes mais brefs c'est vrai qu'il est beaucoup plus facile de dire que tout est haram
                      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                      • #26
                        Wa alaykoum essalam

                        @Mkh

                        Baraka allahou fik (qu'est-ce que j'aimerais être d'accord avec toi...)

                        Mettons de coté pour le moment l'aspect impure de la chose.
                        En fait, je crois qu'on n'a pas raisonné de la même façon : si j'ai bien compris, ton objection était axée sur l'incomplétude de la réaction d'hydrolyse (présence d'ADN de porc dans le produit final?) alors que moi je raisonnais sur le procédé en lui-même. Je me dis qu'un savant a besoin d'une expertise technique extérieur sur le sujet (sauf quand il a le CV du Cheikh Syrien bien sûr, ce qui n'est pas très commun) et il pourrait être bluffé par l'apparente complexité du procédé de fabrication. N'ayant ni l'expertise ni le savoir théologique, je sais en tous cas que le procédé n'est pas crucial dans l'obtention de la gélatine (indépendamment de sa pureté) : ébouillanter un pied de veau ou d'agneau suffit largement, ou si le milieu acide/alcalin est vraiment nécessaire, on pourra ajouter un peu de sauce tomate, jus de citron ou du vinaigre / bicarbonate de soude. En d'autres termes, c'est de la cuisine!
                        Ceci étant dit, je reformule le problème : y'a-t-il un résultat de la cuisson du porc qui est licite? Si on répond oui, alors rien ne nous empêche d'aller plus loin (y'a-t-il du porc dans un bouillon de porc?)

                        Et puis, sur l'aspect impureté et quelques soient les détails, j'ai du mal à bouffer quelque chose issue d'excréments quand bien même on lui aurait fait toutes les isti7ala du monde... Mais bon, c'est une affaire de goût pas un argument.

                        Enfin, et là aussi ce n'est pas un argument mais juste une réflexion pratique, quelque soit l'avis sur la consommation de la gélatine de porc, je pense que tout le monde est d'accord pour interdire sa production soi-même. Sachant que 95% de la gélatine dans le monde contient du porc, on en revient à la situation des Juifs avec les Shabbes Goy avec lesquels ils rusent avec Dieu pour contourner des interdits (on utilise le porc mais c'est les non-Musulmans qui le font pour nous, donc c'est OK)...

                        @Matrix

                        Le Cheikh à la fin de la vidéo a précisé qu'il a conscience des divergences qui existent et il ne fait que rapporter des fatwa de savants reconnus. Je pense que son attitude est irréprochable et je pourrais pas lui en vouloir pour le simple fait que je ne sois pas convaincu.
                        Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

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                        • #27
                          ahmed67

                          c'est vrai qu'il est beaucoup plus facile de dire que tout est haram
                          Non je ne dit pas tous est haram

                          je ne suis ni barbu ni salafiste juste un musulman qui ne crois pas en ce type

                          Libre a tous de l'ecouter juste que moi je ne suis pas convaincu
                          Je me refere au Coran et aux paroles de Mahomet SAW
                          si c'etait le cas pourquoi il ne parle pas des produits derivés du porc

                          Par contre les savants interpretre ceux qu'ils veulent je l'ai ecris plus haut
                          le prophete Mahomet SAW parle de vin mais pas de whisky alors je peut boire du whisky
                          les produits derivés du porc son licite donc tout produits fabriqués a base de gelatine de porc et fabriqué par des non muslmans sont licite l

                          Alors ma question est consomme tu ces produits ?
                          Moi non .....

                          MAN

                          Le Cheikh à la fin de la vidéo a précisé qu'il a conscience des divergences qui existent et il ne fait que rapporter des fatwa de savants reconnus.
                          donc il ne se mouille pas le malin ...

                          Commentaire


                          • #28
                            Pourquoi se compliquer la vie?..........

                            Les musulmans residants en occident peuvent facilement se passer de coca cola et yaourt a base d'alcool ou de gelatine voyons!!!!

                            Ce n'est pas le choix qui manque!!

                            Personellement je ne consomme plus de coca cola et je peux boire d'autres sodas seulement si je veux car meme cette boisson n'est pas bonne pour notre sante...

                            Pour le yaourt je ne prends que le yaourt Grecque..ils ne mettent pas de gelatine dedans (pour le moment)...

                            P.S: Une petite anecdote: je prenais toujours du yaourt dans un supermarche et quand j'ai su ce qu'il y avait j'ai change mes habitudes et je ne prends plus que du yaourt Greec...ils ont augmente le prix de ce yaourt Greec...il est devenu cher.....et ils ont diminue le prix de Yoplait, la Yogurt etc... et ont meme mis au point un pseudo Greec yogurt mais avec le nom Danone au haut de la boite pour inciter les gens a l'acheter...quand j'ai verifie il yavait toujours et en grand: Gelatine... (les malins)....

                            Ils ont meme invente: Kosher Gelatine pour les juifs.....



                            A mon avis quand un musulman a le choix il ne doit pas se compliquer la vie...s'il ya des aliments dont il peut se passer qu'ils le fasse..maintenant si c'est des produits vraiment essentiels comme des medicaments ou meme des produits de nettoyages et qu'il n'ya pas de remplacant la logique dit que le choix n'existe pas...sauf si tu quittes ton pays pour un pays musulman...alors il faut peser et reflechir...



                            Allah Sait Mieux
                            ..........






                            Le yaourt invente par les malins pour detruire le yaourt Grec:




                            ........
                            Dernière modification par Invité, 06 janvier 2013, 16h11.

                            Commentaire


                            • #29
                              pour répondre a ta question non je ne consomme pas de vin ni de whisky ni rien qui pourrais m'enivrer ,par contre j'aime le coca cola et les boissons gazeuse en general , je ne connait pratiquement personne qui n'as jamais manger un bonbon,un chewing-gum avant de lire sa composition et voir si il y as de la gélatine ou pas ,dans pratiquement tous les yaourts il y en as aussi dans la majorité des gâteaux ,la liste est longue
                              dans certain médicaments ,les diabétique par exemples
                              pour moi la règle est claire si il y as transformation complète et ou il ne subsiste ni le gout, ni l'odeur ,ni la couleur sa devient hallal et j'ai expliquer pourquoi j'ai ce raisonnement la plus haut ,voila je consomme les yaourts, les chewing-gum ,les pâtisseries
                              Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                              alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                              • #30
                                y'a-t-il du porc dans un bouillon de porc?

                                Un argument qui démoli tous les arguments du cheikh et de son école.

                                Un bouillon de porc n'a ni l'odeur, ni le goût et ni la couleur du porc !!

                                Bien vu MAN

                                De plus, le fait d'utiliser le hadith : Ina al-a3mal bel khawatim. C'est vraiment tirer par les narines ! Ce hadith n'a rien avoir avec le sujet.
                                Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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