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En Algérie, une formule de prière retirée des manuels scolaires

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  • En Algérie, une formule de prière retirée des manuels scolaires

    En Algérie, une formule de prière retirée des manuels scolaires



    Anne-Bénédicte Hoffner, le 12/09/2017 à 12h36



    Après la disparition de la basmala des pages d’ouverture de certains manuels en Algérie, la ministre de l’éducation Nouria Benghabrit est accusée de « combattre l’islam ».
    Pour l’ouléma et animateur d’émissions religieuses Kamel Chekkat, l’urgence est surtout de réformer le contenu des cours.




    ZOOM Ecoliers dans un établissement du sud algérien à la rentrée 2016. / FAROUK BATICHE/AFP


    En cette rentrée 2017, la formule Bismillah Arrahman Arrahim (« Au nom de Dieu clément et miséricordieux ») a disparu de la page de garde de certains manuels scolaires utilisés en primaire en Algérie.
    Mardi 5 septembre, le président de l’Association des oulémas musulmans algériens, Abderezzak Gessoum, a publié un communiqué accusant la ministre de l’éducation Nouria Benghabrit – nièce du fondateur de la Grande mosquée de Paris – de « nuire à l’identité » algérienne et « de porter atteinte a l’intégrité spirituelle de nos enfants », rapporte le HuffPost Algérie.

    Al Basmala

    Couramment appelé en arabe al Basmala, ce verset qui ouvre chacune des sourates du Coran (à l’exception de la sourate IX) avait progressivement pris place dans les pages d’ouvertures d’une partie des livres scolaires, y compris dans les matières non-religieuses.
    Le communiqué de l’Association des oulémas rappelle que la formule est celle qui ouvre la Constitution, « référence suprême de l’Etat », ainsi que la Déclaration du 1er novembre 1954, « référence révolutionnaire suprême », et qu’elle introduit aussi « les discours du président de la République ».
    Interrogée dimanche 10 septembre sur les ondes de la radio chaine 3, Nouria Benghebrit a déploré un « faux procès », affirmé que ses services avaient regardé « les manuels scolaires depuis 1962 à nos jours » et que la formule bismillah n’y figurait pas systématiquement, « y compris dans les manuels qui ont été rédigés par l’ex-président de l’Association des oulémas, Abderrahmane Chibane ».


    En revanche, la phrase« existe de manière obligatoire dans le manuel d’éducation islamique », a-t-elle souligné.
    Immense sentiment de frustration

    « S’il vous plaît, laissez l’école tranquille ! », a surtout lancé la ministre. « L’école a besoin de tous, y compris de ceux-là qui sont en train de monter au créneau sur une problématique qui n’a aucune incidence sur la qualité de l’école ».
    Animateur d’émissions religieuses sur la Chaîne 3 et sur TV Coran, membre de l’Associaion des oulémas musulmans algériens et membre fondateur de la Ligue des oulémas, imams et prêcheurs des pays du Sahel, Kamel Chekkat constate à quel point le contexte est explosif. « Cette affaire – comme l’émotion suscitée par les persécutions contre les Rohingyas en Birmanie – illustre un immense sentiment de frustration : l’Algérien de la rue est convaincu qu’aujourd’hui,’un musulman ne vaut plus rien’ et que même dans son pays, il ne peut pas vivre sa foi normalement », analyse-t-il.
    À titre personnel, le jeune ouléma n’est pas opposé à la suppression de cette mention - « Je vis avec et n’ai donc pas besoin de la voir écrite sur un manuel ou quoi que ce soit d’autre » - mais il observe à quel point cette mesure alimente « les théories du complot ». « Des enseignants en religion eux-mêmes avaient suggéré cette suppression car les manuels scolaires se retrouvent parfois à la poubelle, et donc ce verset du Coran qui y est imprimé », rappelle-t-il. « Mais dans un tel contexte de suspicion, on ne peut pas faire abstraction de la portée symbolique de la mesure ».
    Formatage

    Sur les réseaux sociaux, et comme depuis sa nomination il y a trois ans, la ministre de l’éducation Nouria Benghebrit est à nouveau accusée de « combattre l’islam » et d’être « à la solde de la France ».
    Pour Kamel Chekkat, l’urgence se situe surtout du côté de l’enseignement scolaire en général, et de l’enseignement religieux en particulier. « Actuellement, ce que je lis dans les manuels de mes enfants ne correspond pas à ce que je souhaiterais leur enseigner : il s’agit plus d’un formatage, d’un bourrage de crâne que d’aider des individus à se construire », déplore-t-il.
    Avec la Ligue des oulémas, imams et prêcheurs du Sahel, il travaille à la rédaction d’un « guide de bonnes pratiques » pour un enseignement basé davantage « sur la spiritualité » et moins sur les prescriptions « juridiques ».
    la-croix.com

  • #2
    j'ai fait l'école en Algérie jusqu'à la Fac, je n'ai jamais eu de Bismi Allah, Ma chaa Allah, inchallah, 7amdou lillah, etc. dans mes livres !
    Dernière modification par Bachi, 12 septembre 2017, 18h21.

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    • #3
      Justement ils ne veulent pas comme des toi Bachi et apparemment ils ont trouvé la formule

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      • #4
        en quoi "bismmi allah" au commencement d'un livre scolaire pourrait elle vous causer un désagrément?

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        • #5
          ca dépend ...

          Avoir à écrire, par exemple:


          Bismi Allah
          Le théorème de Pythagore dit: x2 + y2 = z2
          incha Allah quand vous mettrez 2 mètres par côté du triangle, son hypoténuse sera de Rac8 mètre, 2,83 m.
          Écrire cela me semblerait me moquer d'Allah...

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          • #6
            Écrire cela me semblerait me moquer d'Allah..
            aucun respect pour la religion de tes parents et grand parents dans cette phrase,
            en plus tu sembles oublier la contributions des scientifiques musulmans quand l’Europe était plongée dans la maladie et l'ignorance.

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            • #7
              tu es complètement en dehors de la track...

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              • #8
                « Des enseignants en religion eux-mêmes avaient suggéré cette suppression car les manuels scolaires se retrouvent parfois à la poubelle, et donc ce verset du Coran qui y est imprimé »

                Ca promet du rififi entre Guessoum et Kamel Chekkat. Un président des oulémas qui ne sait pas que des enseignants l'ont aussi préconisé c'est qu'il fait trop de politique et de conférences en France pour avoir un bon avis.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  c'est vraiment de la connerie que cette polémique.
                  L'école a fichtrement de plus sérieux à réparer dans ses carences.

                  Commentaire


                  • #10
                    .... Comment peut on balayer les valeurs morales si on y laisse la religion.

                    Ce n'est certainement pas la besmalla qui dérange, mais son effet de

                    résistance à ""ceux"" qui ont comme but de faire disparaître ces mœurs

                    avec des valeurs morales, comme on voit chez les occidentaux .... Cela a du se passer avec la religion chrétienne,

                    et c'est ce qui se passera avec l'islam. .....
                    Dernière modification par mesmar, 12 septembre 2017, 18h59.

                    Commentaire


                    • #11
                      Azul Mesmar

                      avec des valeurs morales, comme on voit chez les occidentaux .... Cela a du se passer avec la religion chrétienne,

                      et c'est ce qui se passera avec l'islam. .....
                      Les valeurs morales commencent par l'exemplarité. Lequel s'est opposé aux saoudiens dans leurs alliances et leurs soutiens financiers à ceux qui détruisent la Syrie et l'Irak ? Lequel s'élève contre les massacres des Rohingyas en Birmarnie, les yéménites ou les palestiniens ? Pas ceux qui polémiquent pour une formule de politesse qui doit être inculquée plutôt par les parents que par l'école. Chaque fois qu'on entend ces prétendus religieux c'est quand ils s'attaquent aux femmes ou à des écrivains, l'impact sur la jeunesse est des plus nocifs et l'image qu'ils renvoient de l'islam est loin d'être honorable.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        .... Bonsoir Zwina, Je suis sûr que ""tagab diha taâira"" (que tu l'a saisie

                        en plein vol), tu sais qu'en général pour les Algériens en général qu'on en

                        parle d'islam, nous ne faisons pas référence aux dirigeants (pour ne pas dire

                        plus que ça) .... Tu dois savoir aussi que si on mettait vraiment ce qu'on pense, on

                        risque d'avoir des problèmes, de tous cotés ..... alors on envoie un bout et le

                        reste c'est en devinettes ..... Moi, je me dis toujours qu'il faut pas trop se

                        casser la tête, puisse que nous ne pouvons changer quoi que ce soit ..... (oui .... il faut essayer).
                        Dernière modification par mesmar, 12 septembre 2017, 20h21.

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                        • #13
                          en plus tu sembles oublier la contributions des scientifiques musulmans quand l’Europe était plongée dans la maladie et l'ignorance.
                          Toujours dans la grandeur fantasmé ! ... le résultat est là, c'est l'Arabie Saoudite qui à décrocher des contrats de 380 milliards de dollars en fournissons son savoir aux USA .
                          Dernière modification par infinite1, 12 septembre 2017, 20h47.

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                          • #14
                            en quoi "bismmi allah" au commencement d'un livre scolaire pourrait elle vous causer un désagrément?
                            En quoi "bismmi allah" pourrait faire que l’élève soit plus intelligent?

                            J'aurais preferé "Ikra bismmi......".

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                            • #15
                              Ouvrir un livre, dire "Bismallah" pour celui qui le voudrait et passer l'essentiel.

                              Il est où le problème ?

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