Mais qui sont les Hararta? D'abord qui est Sidi Harrat?
C'est Mouhammed Ibn Aïssa Ibn Ibrahim Ibn Abi El Kacim Ibn El Housseïn Ibn Daoud Ibn Ali Ibn Mouhammed Ibn Moussa Ibn Abdoullah Ibn Ahmed Ibn Yahia Ibn Idriss El Asghar Ibn Idriss El Akbar Ibn Abdoullah El Kamel Ibn El Hassan Ibn El Hassan Ibn Ali époux de Fatima Bint Mouhammed, le messager d'Allah que le salut soit sur lui.
A la mort du troisième Calife Othmane Ibn Affane, Ali Ibn Abi Talib lui succéda. Mouawya Ibn Abi Sofiane, alors gouverneur de Syrie voulut s'emparer du pouvoir. Ali, alors gouverneur du Hedjaz et de l'Irak, dirige ses troupes contre Mouawya. La guerre fait rage. Le sang des Musulmans coule. Arbitrage et pourparlers commencent. Dès qu'Ali donna son consentement pour l'arbitrage et qu'il fut déposé, ses partisans le quittèrent. On les appela les Khaouaridj. Le Kharidjisme est né. Mouawya devient Calife. Les partisans d'Ali, mécontents, ne désarment pas. Ils livrèrent bataille à Ali. Tabari, dans ses chroniques, rapporte qu'ils furent tous tués par Ali. Les Kharidjites s'établirent en Afrique du nord et se révoltèrent contre l'impôt imposé par le Calife. Aucun Kharidjite ne contestait les dogmes de l'Islam. L'affaire était politico-sociale.
La dynastie abbasside prend le pouvoir en 750. Les Abbassides sont les descendants d'Abbas, l'oncle du Prophète, que le salut soit sur lui. L'avènement de cette dynastie contribua à l'essor de la civilisation musulmane.
L' histoire des ancêtres de Sidi Harrat commence en mai 786 ap.J-C qui équivaut à Dhoul qaâda 169 de l'Hégire. Housseïn Ibn Ali Ibn Hasan III Ibn Hassan II Ibn Hassan Ibn Ali se révolta contre le khalife abbasside El Hadi. Il prit les armes à la Mecque et réunit autour de lui plusieurs membres de sa famille, parmi lesquels ses oncles Idriss et Yahia. Housseïn fut tué à Fekh près de la Mecque par les troupes du Calife Haroun Er-Rachid. Beaucoup furent prisonniers, d'autres partisans prirent la fuite. Idriss prit la fuite vers l' Égypte; son fils Yahia, se réfugia à Daylem où il mènera une autre insurrection. Un partisan secret de la famille d'Ali Ibn Abi Taleb, établi en Egypte, nommé Wahed El Meskine lui fournit des chevaux pour rejoindre le Maghreb El Aqsa. En l'an 788 (172 de l'Hégire), Idriss accompagné de Rached Ibn Morched El Koreïchi, son frère de lait, atteignit Walila (Volubilis, fondée par les Romains au nord de Meknès), en passant par Tlemcen et Tanger. Is'hak Ibn Mouhammed Ibn Humayd, un émir de la grande tribu Awarba (Aouréba, Ouriba) le prit en charge. Des dissidences éclatèrent à propos de l'interprétation du Coran. Six mois après son arrivée, il fut nommé Imam, afin de trancher sur les questions religieuses. Très respecté, car exégète, cultivé et descendant du prophète, que le salut soit sur lui, on lui fît allégeance le 5 février 789 (4 Ramadan173 de l'Hégire). Dès la proclamation, il fonda Fès. Il rallia toutes les tribus et peuplades berbères du Maghreb El Aqsa. Rappelons qu'Okba Ibn Nafaâ et Moussa Ibn Nouçaïr n'avaient pas converti à l'Islam tout le Maghreb. La tâche revint à Idriss El Akbar. Il convertît tant qu'il put le reste des tribus du Maghreb. Son frère Souleïmane vint ensuite se fixer à Tlemcen, dans le pays des Zenata. Idriss marcha sur les tribus qui n'avaient pas encore embrassé l'Islam. En 789 (173 de l'Hégire), il décida d'étendre son royaume et occupa Tlemcen dont la population était composée d'Ifrinides et de Maghraoua. Mohamed Ibn Khazer, alors maître de la ville se soumit pour éviter de faire couler le sang.
Avant de porsuivre mon récit, je voudrais vous mettre à l'oreille ce que sont devenues les sujets si reconnaissants à notre ancêtre Idriss El Akbar. Eh bien, les descendants des Awarba existent toujours et vivent au nord de Taza (est du Maroc). Leurs descendants actuels sont les Oureba Branès, Jaia, Meziat, R'Ghiwa, Setta.
Les Awarbas vivaient dans l'actuel Algérie, ils avaient pour chef Koceïla. Suite à sa défaite lors d'une bataille contre Zouhaïr Ibn Qaïs à Mems (ouest de Kérouan, Tunisie), les Awarbas durent se déplacer et fuyèrent vers la montagne de Zerhoune et Volubilis (Oualili).
La coalition à la tête de laquelle fut nommé Idriss El Akbar était formée des Ghiata, Ghomara, Miknassa, Nefza, Sedrata, Zouagha, Zouaoua et Zénètes.
C'est sous le règne de la dynastie almohade que la tribu se déplaça au nord de Taza. Un autre groupe de descendants des Awarbas, les Adjouka, vivent à Ksar El Kébir.
Je reviens aux Idrissides. Le Maghreb oriental et le Maghreb central sont toujours sous l'hégémonie de l'empire abbasside. Le Maghreb El Aqsa est indépendant. Haroun Er-Rachid n'en démord pas et veut la peau d'Idriss l'insoumis. Il envoya un assassin du nom de Souleïmane Ibn Hurayz Ech-Chemakh, un affranchi d'El Mahdi père du souverain abbasside, pour attenter à la vie d'Idriss. Ech-chemakh abusa de la confiance du roi et l'empoisonna. Plusieurs versions sont données sur cet événement. Il fut enterré à Walila en 793 (175 de l'Hégire). Rached poursuivit l'assassin, l'atteignit près d'Oujda sur la Moulouya. Il lui porta plusieurs coups, mais le meurtrier réussit à s'échapper avec une main amputée par le sabre tranchant du confident et ami d'Idriss. L'épouse d'Idriss, Kenza, était enceinte de sept mois. Les sujets d'Idriss, attendirent avec impatience l'accouchement. Accouchera-t-elle d'un héritier? Rached dirigea les affaires de l'état jusqu'à la naissance du nouveau souverain. Kenza mit au monde l'héritier du trône le 14 octobre 793.
Idriss II imposa sa souveraineté sur tout le Maghreb El Aqsa. Il forma un corps d'élite de plus de cinq cents guerriers aguerris. Ceux-ci contribuèrent à établir son autorité et à conquérir de nouveaux territoires. Le royaume s'agrandit à vue d'œil.
Le nouveau souverain agrandit Fès. En 814 (199 de l'Hégire), comme son père, il marcha sur Tlemcen. Il y séjourna trois années et rebâtit la mosquée.
Berbères et Zenata sont soumis, le roi supprime le kharidjisme et se trouve à la tête d'un royaume qui s'étend de Souss El Aqsa jusqu'au Chélif. Haroun Er-Rachid s'en mord les doigts. Il eut douze enfants mâles: Mouhammed, Abdoullah, Aïssa, Idriss, Ahmed, Djaâfar, Yahia, ancêtre des Hararta, El Kacem, Omar, Ali, Daoud et Hamza.
Idriss II mourut en 828 (213 de l'Hégire), à l'âge de trente-six ans. Cette mort subite donna lieu à beaucoup de spéculations. Certains pensent qu'il a été empoisonné. Son fils Mouhammed lui succéda.
Mouhammed, sur le conseil de sa grand-mère Kenza, morcela le royaume et plaça à la tête de chaque province un de ses frères. Les frères en bas âge n'eurent pas droit. A Yahia, l'aïeul de Sidi Harrat Benaïssa revint la province de Fès.
La ville de Fès s'est étendue. Les habitants mènent une vie agréable. Yahia fait tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer le cadre de vie de ses sujets. Hôtels, bains maures et marchés sont édifiés. Sous son règne sont construites deux célèbres mosquées: en 857, celle des Karaouiyines, université musulmane et en 859, celle des Andalous. Des visiteurs affluent d'Espagne et du Maghreb Oriental. Chaque vendredi, il distribuait des milliers de dinars en aumônes. A sa mort, en 859, son fils Yahia lui succède.
Ce Yahia indisposa la population. Il fut le premier Idrisside à s'être attiré la foudre de ses sujets. Ayant abusé de son pouvoir, il fut chassé par Abderrahmane Ibn Abou Sehhel El Djoudami, qui devient seigneur de Fès. Le souverain déchu, poursuivi par les remords, décéda la nuit même.
Le règne des Idrissides dura plus de cent cinquante ans, de 789 à 948 (173 à 337 de l'Hégire), marquée par des conquêtes, des révoltes et des luttes acharnées pour les soumettre. Attaqués par les Zirides et les Ommayades d'Espagne, les petits princes qui morcelèrent le royaume devinrent des proies faciles. Ils perdirent leurs états et se disloquèrent. Les Fatimides vinrent à bout de cette dynastie. Elle rendit l'âme avec El Kacem Ben Kennoun en 948.
Les Idrissides se dispersèrent à travers tout le Maghreb et certains rejoignirent l'Espagne musulmane.
C'est Mouhammed Ibn Aïssa Ibn Ibrahim Ibn Abi El Kacim Ibn El Housseïn Ibn Daoud Ibn Ali Ibn Mouhammed Ibn Moussa Ibn Abdoullah Ibn Ahmed Ibn Yahia Ibn Idriss El Asghar Ibn Idriss El Akbar Ibn Abdoullah El Kamel Ibn El Hassan Ibn El Hassan Ibn Ali époux de Fatima Bint Mouhammed, le messager d'Allah que le salut soit sur lui.
A la mort du troisième Calife Othmane Ibn Affane, Ali Ibn Abi Talib lui succéda. Mouawya Ibn Abi Sofiane, alors gouverneur de Syrie voulut s'emparer du pouvoir. Ali, alors gouverneur du Hedjaz et de l'Irak, dirige ses troupes contre Mouawya. La guerre fait rage. Le sang des Musulmans coule. Arbitrage et pourparlers commencent. Dès qu'Ali donna son consentement pour l'arbitrage et qu'il fut déposé, ses partisans le quittèrent. On les appela les Khaouaridj. Le Kharidjisme est né. Mouawya devient Calife. Les partisans d'Ali, mécontents, ne désarment pas. Ils livrèrent bataille à Ali. Tabari, dans ses chroniques, rapporte qu'ils furent tous tués par Ali. Les Kharidjites s'établirent en Afrique du nord et se révoltèrent contre l'impôt imposé par le Calife. Aucun Kharidjite ne contestait les dogmes de l'Islam. L'affaire était politico-sociale.
La dynastie abbasside prend le pouvoir en 750. Les Abbassides sont les descendants d'Abbas, l'oncle du Prophète, que le salut soit sur lui. L'avènement de cette dynastie contribua à l'essor de la civilisation musulmane.
L' histoire des ancêtres de Sidi Harrat commence en mai 786 ap.J-C qui équivaut à Dhoul qaâda 169 de l'Hégire. Housseïn Ibn Ali Ibn Hasan III Ibn Hassan II Ibn Hassan Ibn Ali se révolta contre le khalife abbasside El Hadi. Il prit les armes à la Mecque et réunit autour de lui plusieurs membres de sa famille, parmi lesquels ses oncles Idriss et Yahia. Housseïn fut tué à Fekh près de la Mecque par les troupes du Calife Haroun Er-Rachid. Beaucoup furent prisonniers, d'autres partisans prirent la fuite. Idriss prit la fuite vers l' Égypte; son fils Yahia, se réfugia à Daylem où il mènera une autre insurrection. Un partisan secret de la famille d'Ali Ibn Abi Taleb, établi en Egypte, nommé Wahed El Meskine lui fournit des chevaux pour rejoindre le Maghreb El Aqsa. En l'an 788 (172 de l'Hégire), Idriss accompagné de Rached Ibn Morched El Koreïchi, son frère de lait, atteignit Walila (Volubilis, fondée par les Romains au nord de Meknès), en passant par Tlemcen et Tanger. Is'hak Ibn Mouhammed Ibn Humayd, un émir de la grande tribu Awarba (Aouréba, Ouriba) le prit en charge. Des dissidences éclatèrent à propos de l'interprétation du Coran. Six mois après son arrivée, il fut nommé Imam, afin de trancher sur les questions religieuses. Très respecté, car exégète, cultivé et descendant du prophète, que le salut soit sur lui, on lui fît allégeance le 5 février 789 (4 Ramadan173 de l'Hégire). Dès la proclamation, il fonda Fès. Il rallia toutes les tribus et peuplades berbères du Maghreb El Aqsa. Rappelons qu'Okba Ibn Nafaâ et Moussa Ibn Nouçaïr n'avaient pas converti à l'Islam tout le Maghreb. La tâche revint à Idriss El Akbar. Il convertît tant qu'il put le reste des tribus du Maghreb. Son frère Souleïmane vint ensuite se fixer à Tlemcen, dans le pays des Zenata. Idriss marcha sur les tribus qui n'avaient pas encore embrassé l'Islam. En 789 (173 de l'Hégire), il décida d'étendre son royaume et occupa Tlemcen dont la population était composée d'Ifrinides et de Maghraoua. Mohamed Ibn Khazer, alors maître de la ville se soumit pour éviter de faire couler le sang.
Avant de porsuivre mon récit, je voudrais vous mettre à l'oreille ce que sont devenues les sujets si reconnaissants à notre ancêtre Idriss El Akbar. Eh bien, les descendants des Awarba existent toujours et vivent au nord de Taza (est du Maroc). Leurs descendants actuels sont les Oureba Branès, Jaia, Meziat, R'Ghiwa, Setta.
Les Awarbas vivaient dans l'actuel Algérie, ils avaient pour chef Koceïla. Suite à sa défaite lors d'une bataille contre Zouhaïr Ibn Qaïs à Mems (ouest de Kérouan, Tunisie), les Awarbas durent se déplacer et fuyèrent vers la montagne de Zerhoune et Volubilis (Oualili).
La coalition à la tête de laquelle fut nommé Idriss El Akbar était formée des Ghiata, Ghomara, Miknassa, Nefza, Sedrata, Zouagha, Zouaoua et Zénètes.
C'est sous le règne de la dynastie almohade que la tribu se déplaça au nord de Taza. Un autre groupe de descendants des Awarbas, les Adjouka, vivent à Ksar El Kébir.
Je reviens aux Idrissides. Le Maghreb oriental et le Maghreb central sont toujours sous l'hégémonie de l'empire abbasside. Le Maghreb El Aqsa est indépendant. Haroun Er-Rachid n'en démord pas et veut la peau d'Idriss l'insoumis. Il envoya un assassin du nom de Souleïmane Ibn Hurayz Ech-Chemakh, un affranchi d'El Mahdi père du souverain abbasside, pour attenter à la vie d'Idriss. Ech-chemakh abusa de la confiance du roi et l'empoisonna. Plusieurs versions sont données sur cet événement. Il fut enterré à Walila en 793 (175 de l'Hégire). Rached poursuivit l'assassin, l'atteignit près d'Oujda sur la Moulouya. Il lui porta plusieurs coups, mais le meurtrier réussit à s'échapper avec une main amputée par le sabre tranchant du confident et ami d'Idriss. L'épouse d'Idriss, Kenza, était enceinte de sept mois. Les sujets d'Idriss, attendirent avec impatience l'accouchement. Accouchera-t-elle d'un héritier? Rached dirigea les affaires de l'état jusqu'à la naissance du nouveau souverain. Kenza mit au monde l'héritier du trône le 14 octobre 793.
Idriss II imposa sa souveraineté sur tout le Maghreb El Aqsa. Il forma un corps d'élite de plus de cinq cents guerriers aguerris. Ceux-ci contribuèrent à établir son autorité et à conquérir de nouveaux territoires. Le royaume s'agrandit à vue d'œil.
Le nouveau souverain agrandit Fès. En 814 (199 de l'Hégire), comme son père, il marcha sur Tlemcen. Il y séjourna trois années et rebâtit la mosquée.
Berbères et Zenata sont soumis, le roi supprime le kharidjisme et se trouve à la tête d'un royaume qui s'étend de Souss El Aqsa jusqu'au Chélif. Haroun Er-Rachid s'en mord les doigts. Il eut douze enfants mâles: Mouhammed, Abdoullah, Aïssa, Idriss, Ahmed, Djaâfar, Yahia, ancêtre des Hararta, El Kacem, Omar, Ali, Daoud et Hamza.
Idriss II mourut en 828 (213 de l'Hégire), à l'âge de trente-six ans. Cette mort subite donna lieu à beaucoup de spéculations. Certains pensent qu'il a été empoisonné. Son fils Mouhammed lui succéda.
Mouhammed, sur le conseil de sa grand-mère Kenza, morcela le royaume et plaça à la tête de chaque province un de ses frères. Les frères en bas âge n'eurent pas droit. A Yahia, l'aïeul de Sidi Harrat Benaïssa revint la province de Fès.
La ville de Fès s'est étendue. Les habitants mènent une vie agréable. Yahia fait tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer le cadre de vie de ses sujets. Hôtels, bains maures et marchés sont édifiés. Sous son règne sont construites deux célèbres mosquées: en 857, celle des Karaouiyines, université musulmane et en 859, celle des Andalous. Des visiteurs affluent d'Espagne et du Maghreb Oriental. Chaque vendredi, il distribuait des milliers de dinars en aumônes. A sa mort, en 859, son fils Yahia lui succède.
Ce Yahia indisposa la population. Il fut le premier Idrisside à s'être attiré la foudre de ses sujets. Ayant abusé de son pouvoir, il fut chassé par Abderrahmane Ibn Abou Sehhel El Djoudami, qui devient seigneur de Fès. Le souverain déchu, poursuivi par les remords, décéda la nuit même.
Le règne des Idrissides dura plus de cent cinquante ans, de 789 à 948 (173 à 337 de l'Hégire), marquée par des conquêtes, des révoltes et des luttes acharnées pour les soumettre. Attaqués par les Zirides et les Ommayades d'Espagne, les petits princes qui morcelèrent le royaume devinrent des proies faciles. Ils perdirent leurs états et se disloquèrent. Les Fatimides vinrent à bout de cette dynastie. Elle rendit l'âme avec El Kacem Ben Kennoun en 948.
Les Idrissides se dispersèrent à travers tout le Maghreb et certains rejoignirent l'Espagne musulmane.
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