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Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc

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  • Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc

    Appel à la poursuite des négociations politiques
    Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc
    Publié le : 16.10.2007 | 16h13


    • Notre pays se félicite de la nouvelle cohérence dans l'approche onusienne pour renforcer le processus de règlement

    La quatrième Commission des Nations unies, dite de décolonisation et saisie il y a plus d'une semaine de la question du Sahara marocain, a adopté une résolution d'espoir. « Un signal fort» comme a soutenu le représentant du Maroc à l'ONU, El Mostafa Sahel.


    Il y a quelques jours déjà, nous avions souligné le «tournant» significatif que les débats ont pris au sein de cette Commission, et comment la majorité des participants ont renvoyé à plus de sérieux la «copie» des représentants de l'Algérie et du polisario. Ils se sont surtout félicités que l'Initiative du Maroc pour mettre en œuvre l'autonomie élargie au Sahara constituait un cadre idoine de négociations. En d'autres termes, la résolution votée par la quatrième Commission - autrefois dominée par des persiflages et un chahut inadmissibles - remet les pendules à l'heure.

    La précédente session de la 4e Commission, il y a un an, était littéralement phagocytée par les propagandistes algériens, transformée en un tribunal où le Maroc était agressé sur les droits de l'homme. Cette année, les mêmes pourfendeurs se sont essayés derechef à l'exercice fastidieux de procureur, ils se sont heurtés à une catégorique fin de non recevoir.

    Une résolution, adoptée lundi soir par consensus, les a pris de court. Il faut dire qu'entre la session houleuse, fomentée à vrai dire par nos adversaires, et celle de cet automne, beaucoup de choses se sont passées. A commencer par le vote équilibré de l'Assemblée générale de décembre dernier - soit deux mois après la 4e Commission - que notre pays a rattrapé de justesse mais au terme d'un travail laborieux pour convaincre les délégués qu'il n'est d'autre voie au règlement que la solution politique.

    Cinq mois plus tard, c'est-à-dire au mois d'avril 2007, et c'est la deuxième étape conséquente du processus, le Maroc soumettait au Conseil de sécurité le texte du projet appelé «Initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara». Projet novateur, inspiré du pragmatisme, d'une vision à la fois démocratique et moderne sur fond d'humanisme.

    Le 30 avril, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution pertinente 1754 appelant à des négociations politiques entre les parties, engagées d'ailleurs dans le cadre de deux rounds, le premier en juin et le second en août à Manhasset (New York).


    Est-ce à dire que maintenant que les parties, en tout cas le Maroc, sont engagées dans un processus de négociations directes, encouragées par les membres du Conseil de sécurité et de la communauté internationale, rien ne justifiait et ne saurait justifier qu'un débat parallèle, vicieux à l'origine et dans sa finalité, vienne entraver les efforts de l'ONU.

    C'est pourtant ce que le gouvernement algérien, monté encore sur ses ergots, tente de faire en voulant dénaturer les travaux de la 4e Commission…
    Cette même Commission, issue de l'Assemblée générale, ne saurait aller à l'encontre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité,
    haute instance s'il en est de l'organisation mondiale.

    A moins, en effet, d'imaginer que celle-ci se plie à la volonté et aux caprices d'une Algérie qui ne se fatigue ni d'avoir «raison» ni d'être remuante.
    Cela dit, il faut se féliciter comme l'a souligné El Mostafa Sahel, que «désormais l'assemblée générale ne fasse plus référence aux anciennes initiatives, aujourd'hui dépassées et qui furent sources d'impasse».

    Certes, la nouvelle résolution de la 4e Commission, convaincue largement du bien-fondé des propositions marocaines que le Conseil de sécurité soutient «mordicus», a «procédé à une véritable refonte et à un recadrage des résolutions antérieures», balisant le chemin, d'autant plus que – et le représentant du Maroc n'a pas tort de le souligner – l'Assemblée générale se joint au Conseil de sécurité, apportant son ferme appui au nouveau processus politique de négociations auquel il a appelé en avril dernier.

    Une telle évolution n'a été rendue possible en effet
    que parce que le Maroc, attaché à une irréductible légalité, n'a cessé de convaincre la communauté mondiale de
    sa sincérité, de sa bonne foi et surtout de la crédibilité et de la pertinence d'un projet d'autonomie où se conjugue
    le souci de préserver les intérêts de toutes les parties,
    à savoir l'intégrité territoriale du Royaume et l'exercice
    d'autodétermination.

    LE MATIN

  • #2
    Voila, le Maroc se rejouit aussi, rejouissons-nous ensemble a Manhasset pour le round 3 des negociations...

    Plan Baker vous avez dit?

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    • #3
      ayoub tu pensé que les journaux marocains et algeriens etaient des
      torchons que tu etaient la pour nous en préserver alors preserve nous en

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      • #4
        Appel à la poursuite des négociations politiques
        Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc
        Publié le : 16.10.2007 | 16h13
        Intox !!! mensonges !!! et Blivernes !!!!!
        les journalistes à la solde du palais sont trés fort en intox , et plutot pour jeter de la poudre aux yeux pour la consommation locale " pauvre lecteur marocain "" .Tout est contraire de ce qui a été decidé par la commission de décolonisation de l assemblé generale de l ONU / HIER /
        çi joint la décicision :

        la commission de décolonisation de l assemblée generale de l ONU adopté hier par consensus une importante résolution dans laquelle elle réafirme le droit inaliénable du peuple sahraoui à l autodérmination et la validité du plan de paix pour y parvenir .A cet égard la commission appui fermement la résolution 1754 demandant au Maroc et au Front Polisario d engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables en vue de parvenir à une solution politique juste , durable et mutuellement acceptable qui permettent l autodermination du peuple sahraoui..
        Par cette résolution , les nations unies ont duement réaffirmé leur responsabilité à l égard du peuple du sahara occidental et consolidé toutes les marches , plans et initiatives qu elles ont investis de leur autorité dans la recherche pàersevérante d une solution juste et définitive de la question du sahara occidental .

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        • #5
          crazyDZ,

          Si tu veux qu'on analyse la resolution, copies la ici, on verra sa conclusion et si elle prone la continuation des negociations pour une solution politique (come le dit l'article ci-haut) ou le retour au plan Baker (comme le sous entend ton paragraphe-article qui n'est pas la resolution)... Tres simple tu vois...

          Si tu ne veux pas faire cette gymnastique mentale qui est l'analyse de la resolution, reponds a ce qui suit:

          - Si comme tu dis que le polisario veut retourner au plan baker et que l'ONU lui a donne raison, il est donc clair qu'il n'y a plus lieu de se rencontrer pour negocier quoique ce soit dans le cadre d'une solution politique. penses-tu donc que le polisario va decider de ne pas venir au troisieme round avec l'appui et le conseil de l'onu? oui/non comme reponse suffirait

          - Pour etre intellectuellement honnete, peux tu nous copier la source ou le lien a ton paragraphe au lieu de le marteler avec : "voici la decision..."
          Dernière modification par ayoub7, 17 octobre 2007, 00h06.

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          • #6
            A ayoub 7
            Ta copie c est sur celle de la consommation locale , parce que le Maroc est trés fort dans le domaine de l intox et de la propagande , tu vas m apprendre rien . Comme je me rappel lors du round Manhasset II ? Les autorités marocaines ont interdit les journalistes , professionnels indépendants ,de rejoindre Manhasset pour que le peuple marocain reste dans l ignorance de la vérité absolue des négociations ...

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            • #7
              ok ok tres fort pour la consommation locale etc, maintenant reponds moi a une question tres simple: tu penses que le polisario va aller au 3eme round des negociations qui porteront sur une solution mutuellement acceptable ou qu'il va refuser et demander a ce que le plan Baker soit applique. Aw, je parle en chinois ou quoi? c'est une question on ne peut plus simple.

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              • #8
                voila comment on informe, on copie le texte et on met la source:

                http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/act....07_55249.html

                Résolution de l’ONU relative à la question du Sahara occidental (16 octobre 2007)

                La France se réjouit de l’adoption par consensus par une commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la résolution relative à la question du Sahara occidental.

                Cette résolution est un soutien clair au processus engagé par la résolution 1754, qui a permis le lancement en juin dernier de négociations de bonne foi sans conditions préalables entre les parties.

                Pour mémoire la résolution 1754 est intervenue après la présentation par le Maroc d’un plan d’autonomie.

                Nous souhaitons que les négociations engagées à Manhasset en juin et en août 2007 se poursuivent afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

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                • #9
                  A ayoub 7
                  ok ok tres fort pour la consommation locale etc, maintenant reponds moi a une question tres simple: tu penses que le polisario va aller au 3eme round
                  --Amon avis , il va se presenter a l avance parce qu il a un appui fort de la commission de décolonisation de l assemblée générale de l ONU pour le droit du peuple sahraoui à l autodermination.
                  qui porteront sur une solution mutuellement acceptable ou qu'il va refuser et demander a ce que le plan Baker soit applique. Aw, je parle en chinois ou quoi? c'est une question on ne peut
                  je redige pas en chinois , nomalement tu as compris mon post 4 ...
                  La résolution rappel , notamment les 658 et 690 qui approuvent le plan de reglement et 1495 qui appuie le plan de paix ou plan Baker en tant que solution politique et définit la responsabilité des nations unies pour le parachevement de la décolonisation du sahara occidental à travers l organisation d un réferendum d autodérmination libre et regulier ..
                  a youb attend de le 3 eme round tu auras la confirmation des resultats de la commission et tu constateras la poudre aux yeux du journal le Matin !!

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                  • #10
                    crazy

                    les references stp, sinon on se tait.....

                    Commentaire


                    • #11
                      • Notre pays se félicite de la nouvelle cohérence dans l'approche onusienne pour renforcer le processus de règlement


                      bien, encore un pas en avant je m'explique:
                      1-en premier on ne discute pas avec le polisario, celui ci etant une creation algerienne
                      2-on ne discutera qu'avec l'algerie
                      3-on va a l'onu
                      4-on discute avec le polisario
                      5- on reconnait les prisonniers marocain
                      6-on propose l'autonomie rien que ca
                      7-on discute sans conditions, ce que rapelle cette commission, dont se felicite le maroc
                      la raison semble prendre le dessus, meme si c'est a petit pas, mais n'oublions pas le courage c'est de reconnaitre ses tords, apparement le maroc va nous faire la leçon.

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                      • #12
                        Envoyé par Post Initial
                        La quatrième Commission des Nations unies, dite de décolonisation
                        Pourquoi dite de décolonisation ? C'est pas un abus de langage. Elle traite réellement et effectivement des questions de "DECOLONISATION"

                        Dans la vie, il vaut implorer le Bon Dieu plutôt que ses saints. Voici le texte de résolution émanant de la quatrième commission de l'assemblée générale. Celle de la décolonisation.
                        Nations Unies A/C.4/62/L.3
                        Assemblée générale
                        Distr. Limitée 11 octobre 2007
                        Français
                        Original : anglais
                        07-53849 (F) 111007 111007

                        Soixante-deuxième session Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission)
                        Point 40 de l’ordre du jour
                        Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux
                        Projet de résolution présenté par le Président
                        Question du Sahara occidental

                        L’Assemblée générale,

                        Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental, Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,

                        Considérant que toutes les formules possibles d’autodétermination des territoires sont valables dès lors qu’elles correspondent aux voeux librement exprimés des peuples concernés et qu’elles sont conformes aux principes clairement définis dans ses résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV), en date des 14 et 15 décembre 1960, et d’autres résolutions qu’elle a adoptées,

                        Rappelant sa résolution 60/114 du 8 décembre 2005,

                        Rappelant également toutes ses résolutions et toutes celles du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental,

                        Rappelant en outre les résolutions du Conseil de sécurité 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 1359 (2001) du 29 juin 2001, 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004, 1570 (2004) du 28 octobre 2004, 1598 (2005) du 28 avril 2005, 1634 (2005) du 28 octobre 2005, 1675 (2006) du 28 avril 2006 et 1720 (2006) du 31 octobre 2006,

                        Se félicitant de l’adoption de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité, en date du 30 avril 2007,

                        Constatant avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin ainsi que les 10 et 11 août 2007 sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu’elles sont convenues de poursuivre les négociations,

                        Invitant toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres,

                        Réaffirmant la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental,

                        Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver au différend une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental,

                        Ayant examiné le chapitre pertinent du rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux1,

                        Ayant également examiné le rapport du Secrétaire général2,
                        1. Prend acte du rapport du Secrétaire général2;

                        2. Appuie fermement la résolution 1754 (2007), par laquelle le Conseil de sécurité a demandé aux parties d’engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables, en tenant compte des développements survenus ces derniers mois, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental;

                        3. Se félicite des négociations engagées entre les parties les 18 et 19 juin ainsi que les 10 et 11 août 2007 en présence des pays voisins sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies;

                        4. Salue les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application de la résolution 1754 (2007) et encourage les parties à continuer à faire preuve de volonté politique et d’un esprit de coopération en soutenant ces efforts et à créer un climat propice au dialogue et au succès des négociations;

                        5. Invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix- Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au titre du droit international humanitaire;

                        6. Prie le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-troisième session;

                        7. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-troisième session, un rapport sur l’application de la présente résolution.
                        Dernière modification par jawzia, 17 octobre 2007, 10h48.

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                        • #13
                          Merci Jawzia... reste plus qu'a nos amis voisins de l'Ouest à danser
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                          • #14
                            Il y a quelques jours déjà, nous avions souligné le «tournant» significatif que les débats ont pris au sein de cette Commission
                            Oui il a été significatif. Voici les minutes des débats et l'intervention des pétitionnaires.
                            Quatrième Commission
                            3e séance – après-midi

                            LA QUATRIÈME COMMISSION ENTEND DES PÉTITIONNAIRES CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL ET GUAM

                            Les questions du Sahara occidental et de Guam, deux des 16 territoires non autonomes inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, ont été au centre des travaux de la Quatrième Commission (chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation) cet après-midi qui a entendu de nombreux pétitionnaires concernant ces territoires non autonomes.

                            Concernant le Sahara occidental, le représentant du Front POLISARIO, M. Ahmed Boukhari, a estimé que le Maroc tentait d’impliquer l’ONU dans un processus visant à légitimer son occupation. Il a souligné que l’avenir ne pouvait être décidé par la puissance occupante. Seule la population du territoire a ce pouvoir, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies, a-t-il rappelé. Il a exprimé l’espoir que la prochaine série de pourparlers avec le Maroc dans le cadre du processus de Manhasset (État de New York), entamé cette année, verrait des développements positifs, à condition toutefois, a-t-il estimé, que la délégation marocaine y participe avec un esprit de bonne foi.

                            M. Willy Meyer Pleite, qui s’exprimait en tant que député européen et au nom du Groupe d’amitié avec le Sahara occidental du Parlement européen, a souligné à l’instar du représentant du Front Polisario, que le Maroc n’était pas puissance administrante mais « puissance occupante ». Il a estimé que ce pays n’avait pas montré de volonté réelle de débloquer la situation. De l’avis du pétitionnaire, l’Espagne, en tant qu’ancienne puissance administrante, a une responsabilité clef au sein de l’Union européenne. Une autre pétitionnaire a en effet jugé que l’Espagne avait abandonné de façon honteuse le peuple sahraoui. Certains pétitionnaires ont reproché au Gouvernement espagnol d’entériner la proposition marocaine consistant à refuser l’indépendance au profit de l’autonomie.

                            Une intervenante a rappelé que la majorité du peuple sahraoui vivait depuis 30 ans dans un des lieux les plus inhospitaliers du Sahara: dans les camps de Tindouf, en Algérie. Une représentante d’Oxfam a reproché à la communauté internationale de ne pas répondre à ses engagements, et d’avoir réduit l’assistance aux réfugiés des camps de Tindouf.

                            De l’avis d’un universitaire français, M. Aymeric Chauprade, professeur de relations internationales à l’Université Paris I-Sorbonne, il faudrait faire preuve de prudence et éviter « la création d’identités factices ».

                            Concernant Guam, une intervenante autochtone chamorro à mis en cause les essais nucléaires effectués dans la région qui ne tiennent pas compte de la vulnérabilité des populations autochtones. Elle a émis l’espoir qu’avec l’aide de l’ONU, un avenir viable serait assuré aux populations locales.

                            La Quatrième Commission poursuivra ses travaux, demain mercredi 10 octobre, à 15 heures.
                            DEMANDES D’AUDITION CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL

                            Déclarations

                            M. WILLY MEYER PLEITE, représentant du Groupe d’amitié du Parlement européen pour le Sahara occidental, a déclaré que la mission du Parlement européen, qui devait se rendre au Sahara occidental l’an dernier, n’avait pu avoir lieu car le Maroc l’avait annulée. Selon M. Pleite, cette annulation venait du fait que deux ou trois membres de cette mission étaient membres du Groupe d’amitié. Il a dénoncé les violations des droits de l’homme dont serait responsable le Maroc, et a mis en cause ce même pays pour n’avoir pas tenu de référendum d’autodétermination dans la région du Sahara occidental. « Il s’agit d’une violation de droit international et cela accorde également un statut illégitime au Maroc », a insisté M. Pleite qui a dénoncé l’absence de légitimité du Maroc au Sahara occidental. Selon lui, il s’agit d’une question de décolonisation et, par conséquent, le Maroc est « une puissance occupante et non administrante ». La Puissance administrante est l’Espagne, a rappelé M. Pleite, en ajoutant que cette dernière devait décoloniser le Sahara occidental. Il a fait référence à la résolution 1754 du Conseil de sécurité, qui demande des négociations directes entre les deux parties sous les auspices des Nations Unies. Mais, selon lui, le Maroc ne montre guère de volonté à la résolution du conflit. « L’Espagne, aidée de l’Union européenne, doit assumer ses responsabilités et doit agir fermement pour demander l’exécution de la loi internationale », a-t-il conclu.

                            Mme CYNTHIA BASINET, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a rappelé que la majorité du peuple sahraoui vivait depuis 30 ans dans un des lieux les plus inhospitaliers du Sahara. Constatant que l’ONU était l’entité la plus respectée dans le monde, celle-ci est la mieux placée pour jouer un rôle. « Je vous implore d’aider le peuple sahraoui dans sa quête de paix et d’autodétermination », a-t-elle lancé.

                            Mme VANESSA RAMOS, Présidente de l’Association américaine de juristes, a déclaré que son organisation était engagée pour le droit inaliénable à l’autodétermination et a donc apporté son soutien total au peuple sahraoui. Elle a déclaré que le Maroc, au lieu de coopérer avec l’ONU pour la tenue du référendum, avait choisi de réprimer durement le peuple du Sahara occidental. Elle a également dénoncé la passivité de l’ONU dans ce domaine et a appelé les Nations Unies à garantir la protection des libertés fondamentales pour tous les Sahraouis. Mme Ramos a plaidé en faveur d’un référendum libre et transparent, sous les auspices de l’ONU, ce qui est, de l’avis de la pétitionnaire, la seule voie à suivre pour un règlement pacifique du conflit. Elle a rappelé l’obligation pour les Nations Unies de défendre les droits des peuples. Pour Mme Ramos, l’Espagne a honteusement abandonné le peuple sahraoui et, tant que sa décolonisation ne sera pas faite, l’ONU a l’obligation de protéger les ressources et les habitants de ce territoire. Les négociations commencées en juin entre le Front POLISARIO et le Maroc sont porteuses d’espoir, a-t-elle souligné, concluant qu’« il s’agit d’un cas de décolonisation, et c’est pourquoi nous devons être solidaires de la décolonisation et rompre le silence ».

                            Mme SENIA BACHIR-ABDERAHMAN, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a indiqué qu’elle avait eu la chance d’être sélectionnée comme première étudiante sahraouie dans un établissement universitaire norvégien. Elle a mis en cause la politique de colonisation du Maroc et rappelé que plusieurs résolutions de l’ONU avaient reconnu le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Selon elle, de nombreux étudiants sahraouis ont subi des mauvais traitements de la part des forces de répression marocaines et elle a cité nommément les cas ayant été l’objet d’emprisonnements et de sévices. Au nom de la jeunesse du Sahara, elle a demandé instamment à l’ONU de considérer ce qui peut être fait. « Comme le dit ma grand-mère, les Marocains ont peut-être des armes et des bombes mais nous, nous avons la patience et la détermination », a-t-elle conclu.

                            Mme JANET LENZ, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a déclaré que, depuis l’année dernière, rien n’avait réellement changé aux Nations Unies, sur la question du Sahara occidental. Cependant, a-t-elle estimé, la situation sur le terrain a beaucoup évolué en ce qui concerne le peuple sahraoui et les réfugiés des camps du désert. Cette situation se dégrade encore et les injustices dont ils sont victimes continuent, a déclaré Mme Lenz. Elle a demandé à la Quatrième Commission de prendre en compte les souffrances de ce peuple et de faire le nécessaire pour que les résolutions pertinentes soient enfin appliquées. Le peuple sahraoui veut « tout simplement qu’on lui accorde le droit de vote, donnez-lui ce droit », a conclu Mme Lenz en faisant référence au référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental.
                            Dernière modification par jawzia, 17 octobre 2007, 10h59.

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                            • #15
                              M. AHMED BOUKHARI, Front POLISARIO, a estimé qu’avec son rejet du Plan Baker en 2004, le Maroc tentait d’impliquer l’ONU dans un processus visant à légitimer l’occupation. Il a souligné que l’avenir ne pouvait être décidé par la puissance occupante. Seule la population du territoire a ce pouvoir, conformément à la « doctrine » des Nations Unies, a-t-il rappelé.

                              Il a expliqué que la proposition de solution soumise par le Front POLISARIO au Secrétaire général de l’ONU en avril dernier reposait sur deux piliers. Premièrement, la nécessité incontournable d’organiser un référendum prévoyant les trois options sur lesquelles se sont mises d’accord les deux parties, à savoir indépendance, intégration ou autonomie. Deuxièmement, dans le cas où serait fait le choix de l’indépendance, le Front POLISARIO offrira au Maroc l’établissement de relations stratégiques entre les deux pays.

                              Évoquant le processus de Manhasset (État de New York), entamé cette année, et qui a vu la reprise de pourparlers directs entre les parties, M. Boukhari a souligné que son organisation souhaitait qu’ils soient couronnés de succès. Mais le succès, a-t-il rappelé, dépend du respect de certains principes et références définis par l’ONU et réaffirmés dans la récente résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental. Face à un conflit de décolonisation, la portée et la signification du droit à l’autodétermination établi par l’ONU doivent être pleinement respectées. Or, a ajouté le représentant du Front POLISARIO, le Maroc a pris la décision de torpiller tous les plans de paix des Nations Unies basés sur ce principe, y compris les plans qu’il avait lui-même acceptés. Ce qui est vraiment préoccupant, a-t-il ajouté, tient dans le fait que le Maroc avait démontré qu’il n’avait, ni hier ni aujourd’hui, l’intention d’appliquer les résolutions de l’Assemblée générale ou du Conseil de sécurité de l’ONU visant à assurer la décolonisation du Sahara occidental.

                              En conclusion, M. Boukhari a exprimé l’espoir que la prochaine série de pourparlers avec le Maroc verrait des développements positifs, à condition, selon lui, que la délégation marocaine participe cette fois avec un esprit de bonne foi.

                              M. FABIO MARCELLI, avocat, a déclaré que le principe d’autodétermination représentait la base même de la coopération pacifique. De l’avis du pétitionnaire, ce principe exige que la population du Sahara occidental ait enfin la possibilité de s’exprimer par le biais d’un référendum. Il a cependant précisé qu’il ne fallait pas oublier de tenir compte de l’occupation militaire, en place depuis 1974, qui a radicalement changé la composition du territoire.

                              M. RAMON ROCHA MAQUEDA, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a mis en cause le pillage des ressources du territoire et la répression exercée par un « gouvernement médiéval ». Le Maroc dispose de la terre sahraouie sans avoir la volonté de faire avancer les pourparlers. Il a mis en cause l’attitude de l’ancienne puissance coloniale espagnole qui fuit ses responsabilités à l’égard du territoire. Il a reproché au Gouvernement de Madrid d’avoir donné son aval à la proposition formulée par celui de Rabat visant à assurer l’autonomie du Sahara occidental au sein du Maroc.

                              M. TXOMIN AURREKOETXEA, Coordonnateur des Institutions solidaires avec le Sahara occidental au niveau de l’État espagnol, a déclaré que la Commission n’avait toujours pas accompli la tâche qu’on lui avait confiée, à savoir décoloniser le continent africain. Il a parlé de « l’invasion du Sahara occidental par le Maroc qui a eu lieu en violation totale du droit international ». De l’avis du pétitionnaire, cette période qui était marquée par l’horreur, les destructions et des pertes en vies humaines, perdure encore aujourd’hui. Il s’est dit profondément choqué de constater que la communauté internationale avait contribué à placer des civils dans une telle situation. Il s’est interrogé sur l’utilité de parler, encore une fois, devant la Quatrième Commission, de la répression brutale que fait subir le Maroc aux Sahraouis. « Nous le faisons cependant car nous ne perdons pas espoir », a déclaré M. Aurrecoecea. Il a condamné la politique d’oppression et de répression menée par le Maroc au Sahara occidental, et a appelé les parties concernées à assumer leurs responsabilités dans le règlement de cette question. Le pétitionnaire a souhaité que le Conseil de sécurité examine la question du Sahara occidental, non plus en vertu du Chapitre VI mais plutôt en vertu du Chapitre VII de la Charte de l’ONU afin de faire pression sur le Maroc.

                              M. FRANCISCO ALONSO RODRIGUEZ, représentant de la Ligue espagnole des droits de l’homme, a indiqué que la société espagnole était très sensible au problème du Sahara occidental. Le Gouvernement de Madrid ne doit donc pas oublier ses responsabilités, a-t-il souligné. Le dialogue ouvert à Manhasset, dans l’État de New York, est le meilleur moyen de sortir du conflit sur la base des résolutions de l’ONU. Il a appelé les deux parties à faire face à leurs responsabilités et à ne pas quitter la table des négociations tant qu’une solution n’aura pas été trouvée. Par ailleurs, l’orateur a indiqué que les mines et autres munitions non explosées posaient un problème grave dans le territoire et qu’il s’aggraverait avec le retour des réfugiés.

                              M. ISIDORO MORENO NAVARRO, représentant de Catedratico de Antropologia Social de la Facultad de Geografia e Historia de Sevilla, a déclaré que le droit du peuple sahraoui n’était pas respecté puisque ce dernier ne pouvait pas s’exprimer à l’aide d’un référendum. « Ce peuple se voit refuser l’exercice même de ses droits de base », a dénoncé le pétitionnaire. Il a rappelé que ce conflit durait depuis 30 ans et a déclaré que l’Espagne avait fui ses responsabilités et obligations en la matière. La résolution 1754 du Conseil de sécurité garantit le droit de cette population à décider librement de son futur et, selon M. Moreno Navarro, il serait dangereux d’abuser de la patience du peuple sahraoui et de ses espoirs en les frustrant à travers le non-respect des résolutions pertinentes. Ce peuple se sent trahi et abandonné par la communauté internationale, a déclaré le pétitionnaire qui a appelé la Quatrième Commission à ne pas « traiter l’agresseur et la victime de la même manière ». Les droits de l’homme doivent être exercés de manière équitable des deux côtés, a-t-il rappelé avant de conclure.

                              M. FERNANDO PERAITA, Président de l’Association d’amitié du peuple sahraoui à Séville, a mis en cause la répression exercée par les autorités marocaines dans le « territoire sahraoui occupé ». Il a cité plusieurs exemples de sévices et de disparitions. Il a également mis en cause les très mauvaises conditions d’incarcération dans les prisons, à Laayoune notamment. Il a appelé le Maroc à adhérer aux instruments juridiques internationaux condamnant la torture et demandé à ce qu’il donne des informations sur les disparus.

                              M. NICOLAS QUATRANO, Président de l’Association Osservatorio Internazionale Onlus, a déclaré que le combat pacifique des habitants était occulté par les autorités marocaines qui avaient établi un véritable « embargo médiatique » pour convaincre la communauté internationale que ce problème était faible. Il a dénoncé la répression marocaine comme étant brutale et constante et a cité l’exemple d’élèves obligés de chanter, dès le matin et avant le début de l’école, l’hymne de la puissance occupante. Il a dénoncé la sévérité des peines infligées comparée à la faiblesse des motifs invoqués; « cette répression touche les militants mais aussi les observateurs internationaux car on cherche à éviter que ces derniers ne témoignent de la réalité sur le terrain », a insisté M. Quatrano. Ces pratiques ne sont pas justifiées sur le plan de la sécurité, a déclaré le pétitionnaire avant d’ajouter que selon lui, « Le Maroc considère comme un crime ce que la communauté internationale considère comme un droit ». Il a, par conséquent, appelé la communauté internationale à soutenir le combat pacifique du peuple sahraoui. Enfin, il a demandé à ce que le rôle de la MINURSO soit étendu à la surveillance des droits civils et politiques du peuple sahraoui. « Il s’agit d’un point essentiel pour que les pourparlers se déroulent correctement », a conclu M. Quatrano.

                              M. DAN STANLEY, pasteur d’une église de Caroline du Nord (Rockfish Church), a rappelé que le fait d’éviter de prendre une décision aujourd’hui n’empêcherait pas de devoir faire face à ses responsabilités dans l’avenir. Il a lancé un vibrant appel aux Nations Unies pour qu’elles s’acquittent de leurs responsabilités en tournant définitivement la page de la décolonisation de l’Afrique.

                              Mme HILDE TEUWEN, représentante d’Oxfam Solidarity, s’est déclarée triste de voir que la décolonisation du Sahara occidental n’avait toujours pas été déclarée au sein de cette Commission. Après avoir rappelé que la Charte de l’ONU traite des droits fondamentaux de l’homme, elle a demandé à ce que les responsabilités découlant du droit international humanitaire soient appliquées jusqu’à ce qu’une solution acceptable soit trouvée pour la question du Sahara occidental. « Le peuple sahraoui n’est pas protégé par le Maroc et ce dernier n’est ni prêt à respecter ses obligations ni les droits de l’homme reconnus universellement », a déclaré la pétitionnaire. Elle a dénoncé la complicité partielle de la communauté internationale qu’elle a considérée comme responsable du manque d’assistance apportée à la population réfugiée. Avant de conclure, la pétitionnaire a appelé la communauté internationale et les États Membres de l’Organisation des Nations Unies à respecter leurs obligations pour assurer le succès du processus de décolonisation en Afrique.
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