Appel à la poursuite des négociations politiques
Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc
Publié le : 16.10.2007 | 16h13
• Notre pays se félicite de la nouvelle cohérence dans l'approche onusienne pour renforcer le processus de règlement
La quatrième Commission des Nations unies, dite de décolonisation et saisie il y a plus d'une semaine de la question du Sahara marocain, a adopté une résolution d'espoir. « Un signal fort» comme a soutenu le représentant du Maroc à l'ONU, El Mostafa Sahel.
Il y a quelques jours déjà, nous avions souligné le «tournant» significatif que les débats ont pris au sein de cette Commission, et comment la majorité des participants ont renvoyé à plus de sérieux la «copie» des représentants de l'Algérie et du polisario. Ils se sont surtout félicités que l'Initiative du Maroc pour mettre en œuvre l'autonomie élargie au Sahara constituait un cadre idoine de négociations. En d'autres termes, la résolution votée par la quatrième Commission - autrefois dominée par des persiflages et un chahut inadmissibles - remet les pendules à l'heure.
La précédente session de la 4e Commission, il y a un an, était littéralement phagocytée par les propagandistes algériens, transformée en un tribunal où le Maroc était agressé sur les droits de l'homme. Cette année, les mêmes pourfendeurs se sont essayés derechef à l'exercice fastidieux de procureur, ils se sont heurtés à une catégorique fin de non recevoir.
Une résolution, adoptée lundi soir par consensus, les a pris de court. Il faut dire qu'entre la session houleuse, fomentée à vrai dire par nos adversaires, et celle de cet automne, beaucoup de choses se sont passées. A commencer par le vote équilibré de l'Assemblée générale de décembre dernier - soit deux mois après la 4e Commission - que notre pays a rattrapé de justesse mais au terme d'un travail laborieux pour convaincre les délégués qu'il n'est d'autre voie au règlement que la solution politique.
Cinq mois plus tard, c'est-à-dire au mois d'avril 2007, et c'est la deuxième étape conséquente du processus, le Maroc soumettait au Conseil de sécurité le texte du projet appelé «Initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara». Projet novateur, inspiré du pragmatisme, d'une vision à la fois démocratique et moderne sur fond d'humanisme.
Le 30 avril, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution pertinente 1754 appelant à des négociations politiques entre les parties, engagées d'ailleurs dans le cadre de deux rounds, le premier en juin et le second en août à Manhasset (New York).
Est-ce à dire que maintenant que les parties, en tout cas le Maroc, sont engagées dans un processus de négociations directes, encouragées par les membres du Conseil de sécurité et de la communauté internationale, rien ne justifiait et ne saurait justifier qu'un débat parallèle, vicieux à l'origine et dans sa finalité, vienne entraver les efforts de l'ONU.
C'est pourtant ce que le gouvernement algérien, monté encore sur ses ergots, tente de faire en voulant dénaturer les travaux de la 4e Commission…
Cette même Commission, issue de l'Assemblée générale, ne saurait aller à l'encontre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité,
haute instance s'il en est de l'organisation mondiale.
A moins, en effet, d'imaginer que celle-ci se plie à la volonté et aux caprices d'une Algérie qui ne se fatigue ni d'avoir «raison» ni d'être remuante.
Cela dit, il faut se féliciter comme l'a souligné El Mostafa Sahel, que «désormais l'assemblée générale ne fasse plus référence aux anciennes initiatives, aujourd'hui dépassées et qui furent sources d'impasse».
Certes, la nouvelle résolution de la 4e Commission, convaincue largement du bien-fondé des propositions marocaines que le Conseil de sécurité soutient «mordicus», a «procédé à une véritable refonte et à un recadrage des résolutions antérieures», balisant le chemin, d'autant plus que – et le représentant du Maroc n'a pas tort de le souligner – l'Assemblée générale se joint au Conseil de sécurité, apportant son ferme appui au nouveau processus politique de négociations auquel il a appelé en avril dernier.
Une telle évolution n'a été rendue possible en effet
que parce que le Maroc, attaché à une irréductible légalité, n'a cessé de convaincre la communauté mondiale de
sa sincérité, de sa bonne foi et surtout de la crédibilité et de la pertinence d'un projet d'autonomie où se conjugue
le souci de préserver les intérêts de toutes les parties,
à savoir l'intégrité territoriale du Royaume et l'exercice
d'autodétermination.
LE MATIN
Le «signal fort» de la 4e Commission de l'ONU sur le Sahara conforte le Maroc
Publié le : 16.10.2007 | 16h13
• Notre pays se félicite de la nouvelle cohérence dans l'approche onusienne pour renforcer le processus de règlement
La quatrième Commission des Nations unies, dite de décolonisation et saisie il y a plus d'une semaine de la question du Sahara marocain, a adopté une résolution d'espoir. « Un signal fort» comme a soutenu le représentant du Maroc à l'ONU, El Mostafa Sahel.
Il y a quelques jours déjà, nous avions souligné le «tournant» significatif que les débats ont pris au sein de cette Commission, et comment la majorité des participants ont renvoyé à plus de sérieux la «copie» des représentants de l'Algérie et du polisario. Ils se sont surtout félicités que l'Initiative du Maroc pour mettre en œuvre l'autonomie élargie au Sahara constituait un cadre idoine de négociations. En d'autres termes, la résolution votée par la quatrième Commission - autrefois dominée par des persiflages et un chahut inadmissibles - remet les pendules à l'heure.
La précédente session de la 4e Commission, il y a un an, était littéralement phagocytée par les propagandistes algériens, transformée en un tribunal où le Maroc était agressé sur les droits de l'homme. Cette année, les mêmes pourfendeurs se sont essayés derechef à l'exercice fastidieux de procureur, ils se sont heurtés à une catégorique fin de non recevoir.
Une résolution, adoptée lundi soir par consensus, les a pris de court. Il faut dire qu'entre la session houleuse, fomentée à vrai dire par nos adversaires, et celle de cet automne, beaucoup de choses se sont passées. A commencer par le vote équilibré de l'Assemblée générale de décembre dernier - soit deux mois après la 4e Commission - que notre pays a rattrapé de justesse mais au terme d'un travail laborieux pour convaincre les délégués qu'il n'est d'autre voie au règlement que la solution politique.
Cinq mois plus tard, c'est-à-dire au mois d'avril 2007, et c'est la deuxième étape conséquente du processus, le Maroc soumettait au Conseil de sécurité le texte du projet appelé «Initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara». Projet novateur, inspiré du pragmatisme, d'une vision à la fois démocratique et moderne sur fond d'humanisme.
Le 30 avril, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution pertinente 1754 appelant à des négociations politiques entre les parties, engagées d'ailleurs dans le cadre de deux rounds, le premier en juin et le second en août à Manhasset (New York).
Est-ce à dire que maintenant que les parties, en tout cas le Maroc, sont engagées dans un processus de négociations directes, encouragées par les membres du Conseil de sécurité et de la communauté internationale, rien ne justifiait et ne saurait justifier qu'un débat parallèle, vicieux à l'origine et dans sa finalité, vienne entraver les efforts de l'ONU.
C'est pourtant ce que le gouvernement algérien, monté encore sur ses ergots, tente de faire en voulant dénaturer les travaux de la 4e Commission…
Cette même Commission, issue de l'Assemblée générale, ne saurait aller à l'encontre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité,
haute instance s'il en est de l'organisation mondiale.
A moins, en effet, d'imaginer que celle-ci se plie à la volonté et aux caprices d'une Algérie qui ne se fatigue ni d'avoir «raison» ni d'être remuante.
Cela dit, il faut se féliciter comme l'a souligné El Mostafa Sahel, que «désormais l'assemblée générale ne fasse plus référence aux anciennes initiatives, aujourd'hui dépassées et qui furent sources d'impasse».
Certes, la nouvelle résolution de la 4e Commission, convaincue largement du bien-fondé des propositions marocaines que le Conseil de sécurité soutient «mordicus», a «procédé à une véritable refonte et à un recadrage des résolutions antérieures», balisant le chemin, d'autant plus que – et le représentant du Maroc n'a pas tort de le souligner – l'Assemblée générale se joint au Conseil de sécurité, apportant son ferme appui au nouveau processus politique de négociations auquel il a appelé en avril dernier.
Une telle évolution n'a été rendue possible en effet
que parce que le Maroc, attaché à une irréductible légalité, n'a cessé de convaincre la communauté mondiale de
sa sincérité, de sa bonne foi et surtout de la crédibilité et de la pertinence d'un projet d'autonomie où se conjugue
le souci de préserver les intérêts de toutes les parties,
à savoir l'intégrité territoriale du Royaume et l'exercice
d'autodétermination.
LE MATIN
Commentaire