Mme SUZANNE SCHOLTE, Présidente de Defense Forum Foundation, a souligné que les Sahraouis avaient revendiqué pacifiquement leur droit à l’autodétermination et que les autorités marocaines avaient répondu par la répression. Si les Sahraouis votent pour continuer à faire partie du Maroc, qu’il en soit ainsi. Dans ce cas, donnez-leur la possibilité de le faire, a-t-elle lancé à la Quatrième Commission. La plupart des citoyens marocains n’ont aucune idée de ce qui se passe au Sahara occidental car le « Maroc met en prison ses propres citoyens lorsque ceux-ci contestent l’ordre établi », a-t-elle estimé. La pétitionnaire a indiqué que le peuple sahraoui était le groupe national le plus nombreux encore sous domination coloniale.
M. PEDRO PINTO LEITE, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a rappelé que nous étions au cours de la deuxième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme, et a déclaré que la question du Sahara occidental demeurait le principal obstacle à la réalisation de cet objectif, à cause des violations du droit international par le Maroc. De l’avis du pétitionnaire, le droit international est clair, et cela a été confirmé lors d’une conférence de deux jours à La Haye, l’an dernier, sur la question du Sahara occidental. La position du Maroc au Sahara occidental ainsi que l’exploitation des ressources naturelles de cette région ne sont pas légales. La tenue d’un référendum qui permettrait au peuple sahraoui de choisir son destin politique est la seule option possible, a déclaré M. Leite. Cela permettrait aux Sahraouis d’exercer leur droit à l’autodétermination. Il a appelé les États Membres à suivre la position développée lors de la conférence qui s’était tenue à La Haye et à appuyer le peuple sahraoui dans sa quête de l’autodétermination.
M. AYMERIC CHAUPRADE, professeur de relations internationales à l’Université Paris I-Sorbonne, a estimé que la proposition marocaine consistait à trouver un équilibre entre « marocanité » et identité sahraouie. Ajoutant que les séparatistes ne représentaient qu’eux-mêmes, il a estimé que la proposition du Gouvernement marocain s’inscrivait dans la modernisation en cours du Maroc. À l’inverse, le POLISARIO veut créer un État POLISARIO, quelque chose qui ressemble à ce qui prévaut dans les camps de Tindouf, qui correspond selon M. Chauprade, à un régime policier. Les « séparatismes nomades », qu’ils soient sahraouis ou touaregs, menace la souveraineté des États existants, a-t-il souligné. Immigration clandestine, trafics divers, sont contrôlés par des nomades, généralement en lutte contre leur État d’appartenance. Le POLISARIO n’échappe pas à ce constat, a fait observer M. Chauprade qui a ajouté qu’un État indépendant consacrerait le triomphe de la criminalité organisée. Face à ces « séparatismes fabriqués », il a reproché à certains pays d’encourager l’émergence de micro-États, mentionnant au passage le cas du Kosovo et condamnant la création d’identités factices.
M. PAOLO BARTOLOZZI, Vice-Président du Conseil régional de Toscane, a déclaré que le conflit du Sahara occidental contribuait à hypothéquer l’avenir de la région. De l’avis de M. Bartolozzi, l’initiative marocaine pour la négociation du statut d’autonomie de la région du Sahara occidental confirme la disposition du Maroc à engager des pourparlers sérieux pour trouver une solution politique consensuelle et définitive à ce conflit. M. Bartolozzi a estimé que la légitimité de la démarche marocaine reposait sur l’implication des Sahraouis des provinces du sud, qui représentent la majorité des Sahraouis, et qui ont contribué activement à l’élaboration du projet d’autonomie par le biais de leurs représentants. « La recherche rapide et définitive d’une solution au conflit mérite une attention particulière, compte tenu des dommages collatéraux qu’elle engendre », a mis en garde M. Bartolozzi. Il a enfin appelé la communauté internationale à inciter les parties à s’impliquer encore plus lors du « prochain cycle de pourparlers » pour permettre la stabilité et le développement de la région.
M. PEDRO PINTO LEITE, pétitionnaire pour le Sahara occidental, a rappelé que nous étions au cours de la deuxième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme, et a déclaré que la question du Sahara occidental demeurait le principal obstacle à la réalisation de cet objectif, à cause des violations du droit international par le Maroc. De l’avis du pétitionnaire, le droit international est clair, et cela a été confirmé lors d’une conférence de deux jours à La Haye, l’an dernier, sur la question du Sahara occidental. La position du Maroc au Sahara occidental ainsi que l’exploitation des ressources naturelles de cette région ne sont pas légales. La tenue d’un référendum qui permettrait au peuple sahraoui de choisir son destin politique est la seule option possible, a déclaré M. Leite. Cela permettrait aux Sahraouis d’exercer leur droit à l’autodétermination. Il a appelé les États Membres à suivre la position développée lors de la conférence qui s’était tenue à La Haye et à appuyer le peuple sahraoui dans sa quête de l’autodétermination.
M. AYMERIC CHAUPRADE, professeur de relations internationales à l’Université Paris I-Sorbonne, a estimé que la proposition marocaine consistait à trouver un équilibre entre « marocanité » et identité sahraouie. Ajoutant que les séparatistes ne représentaient qu’eux-mêmes, il a estimé que la proposition du Gouvernement marocain s’inscrivait dans la modernisation en cours du Maroc. À l’inverse, le POLISARIO veut créer un État POLISARIO, quelque chose qui ressemble à ce qui prévaut dans les camps de Tindouf, qui correspond selon M. Chauprade, à un régime policier. Les « séparatismes nomades », qu’ils soient sahraouis ou touaregs, menace la souveraineté des États existants, a-t-il souligné. Immigration clandestine, trafics divers, sont contrôlés par des nomades, généralement en lutte contre leur État d’appartenance. Le POLISARIO n’échappe pas à ce constat, a fait observer M. Chauprade qui a ajouté qu’un État indépendant consacrerait le triomphe de la criminalité organisée. Face à ces « séparatismes fabriqués », il a reproché à certains pays d’encourager l’émergence de micro-États, mentionnant au passage le cas du Kosovo et condamnant la création d’identités factices.
M. PAOLO BARTOLOZZI, Vice-Président du Conseil régional de Toscane, a déclaré que le conflit du Sahara occidental contribuait à hypothéquer l’avenir de la région. De l’avis de M. Bartolozzi, l’initiative marocaine pour la négociation du statut d’autonomie de la région du Sahara occidental confirme la disposition du Maroc à engager des pourparlers sérieux pour trouver une solution politique consensuelle et définitive à ce conflit. M. Bartolozzi a estimé que la légitimité de la démarche marocaine reposait sur l’implication des Sahraouis des provinces du sud, qui représentent la majorité des Sahraouis, et qui ont contribué activement à l’élaboration du projet d’autonomie par le biais de leurs représentants. « La recherche rapide et définitive d’une solution au conflit mérite une attention particulière, compte tenu des dommages collatéraux qu’elle engendre », a mis en garde M. Bartolozzi. Il a enfin appelé la communauté internationale à inciter les parties à s’impliquer encore plus lors du « prochain cycle de pourparlers » pour permettre la stabilité et le développement de la région.
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