Taxes sur la vente de voitures neuves
Un traitement d’exeption pour les constructeurs automobiles
L’Etat réserve un traitement de faveur aux potentiels investisseurs dans le secteur de l’automobile, connstructeurs et usines de montages notamment. En effet, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a déjà annoncé l’exception des deux charges stipulées par la LFC 2008, évoquant «la possibilité d’une étude des conditions fiscales», pour faciliter l’installation d’industriels automobiles. Ces deux charges, dont seront allégés les industriels, consistent, pour rappel, en la contribution des concessionnaires automobiles, en leur qualité de vendeurs de voitures neuves, au soutien des prix des transports publics en commun, décidée par la loi de Finances complémentaire (LFC). La taxe en question variera entre 50.000 à 150.000 dinars pour chaque véhicule neuf vendu selon sa carburation et sa cylindrée. Aussi, la contribution à hauteur de 1% du chiffre d’affaires des vendeurs. Les deux ressources seront versées dans un fonds spécial dit d’affectation. Et cette mesure ne serait, donc, pas valable pour les constructeurs qui souhaiteraient s’installer en Algérie. Karim Djoudi a déclaré: «si des investisseurs dans le secteur de l'automobile manifestent un intérêt pour une présence sur le marché national, en produisant et en créant de l'emploi et de la valeur ajoutée en Algérie, nous pourrons étudier des conditions fiscales avantageuses», ceci sans faire référence à un éventuel candidat dans le secteur. Pour motiver, le ministre ajoutera que «les investissements doivent se faire en Algérie et nous ne devons pas uniquement nous limiter à la consommation de produits finis». En gros, la politique de l’Etat est bien définie et se veut d’assainir le parc automobile du pays. Finie la consommation et seul l’invesstissement industriel est biennevenu. D’ailleurs, expliquant l’intérêt des nouvelles dipositions fiscales, le ministre ajoutera que «cette mesure pourrait, par conséquent, atténuer la demande de véhicules suite au renchérissement prévu de leur prix».
Transport pour tous!
En outre, il y a lieu de rappeler que les deux nouvelles charges sur les concessionnaires automobiles, instituées par la loi de Finances complémentaire de 2008, sont destinées à soutenir les prix de transport public en commun et à réguler le marché de l'automobile en Algérie, comme l’a indiqué le ministre. L'application de ces nouvelles charges va contribuer au soutien des prix de ticket de transport qui sera plus cher à la faveur des «gros investissements» qui ont été engagés par l'Algérie (métro et tramway) et qui nécessitent un soutien très fort de l'Etat (sur le prix du ticket) de manière à ce que «la majorité de la population puisse accéder à ces moyens de transport, explique Karim Djoudi. La contribution des concessionnaires au titre des deux charges sera conjuguée à d’autres moyens financiers que mobilisera l’Etat à travers le compte d'affectation spéciale pour soutenir les prix de transport public en commun.
Par ailleurs, après l’épisode Renault, l’Algérie décide d’exprimer clairement sa politique, via la LFC2008 par exemple, et se tourne, donc, vers les vrais investissements (l’industrie) et ne veut plus être le «vidoir» des constructeurs. Sur ce point, il y a lieu de rappeler que nous avons importé 151.194 véhicules au premier semestre de l'année en cours, soit une hausse de 11,97% par rapport à la même période de 2007 (135.032 véhicules), selon le Centre national de l'Informatique et des Statistiques (CNIS).
La valeur totale des véhicules importés a atteint 121,40 milliards de dinars, précisent les données du CNIS. Les importations effectuées par les concessionnaires étaient en augmentation de plus de 11,9%, soit 139.290 véhicules pour un montant de 106,32 milliards de dinars, comparativement au premier semestre 2007. Les importations réalisées par les particuliers se sont inscrites en hausse (+12,08%) avec 11.904 unités pour une somme de 15,07 milliards de dinars. Une trentaine de concessionnaires automobiles pour des marques étrangères activent actuellement sur le marché national. En 2006, l'Algérie a importé 188.006 véhicules pour une valeur globale de 142,5 milliards de dinars, contre 251.576 unités (181,9 milliards de dinars) en 2005.
Le Financier
Un traitement d’exeption pour les constructeurs automobiles
L’Etat réserve un traitement de faveur aux potentiels investisseurs dans le secteur de l’automobile, connstructeurs et usines de montages notamment. En effet, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a déjà annoncé l’exception des deux charges stipulées par la LFC 2008, évoquant «la possibilité d’une étude des conditions fiscales», pour faciliter l’installation d’industriels automobiles. Ces deux charges, dont seront allégés les industriels, consistent, pour rappel, en la contribution des concessionnaires automobiles, en leur qualité de vendeurs de voitures neuves, au soutien des prix des transports publics en commun, décidée par la loi de Finances complémentaire (LFC). La taxe en question variera entre 50.000 à 150.000 dinars pour chaque véhicule neuf vendu selon sa carburation et sa cylindrée. Aussi, la contribution à hauteur de 1% du chiffre d’affaires des vendeurs. Les deux ressources seront versées dans un fonds spécial dit d’affectation. Et cette mesure ne serait, donc, pas valable pour les constructeurs qui souhaiteraient s’installer en Algérie. Karim Djoudi a déclaré: «si des investisseurs dans le secteur de l'automobile manifestent un intérêt pour une présence sur le marché national, en produisant et en créant de l'emploi et de la valeur ajoutée en Algérie, nous pourrons étudier des conditions fiscales avantageuses», ceci sans faire référence à un éventuel candidat dans le secteur. Pour motiver, le ministre ajoutera que «les investissements doivent se faire en Algérie et nous ne devons pas uniquement nous limiter à la consommation de produits finis». En gros, la politique de l’Etat est bien définie et se veut d’assainir le parc automobile du pays. Finie la consommation et seul l’invesstissement industriel est biennevenu. D’ailleurs, expliquant l’intérêt des nouvelles dipositions fiscales, le ministre ajoutera que «cette mesure pourrait, par conséquent, atténuer la demande de véhicules suite au renchérissement prévu de leur prix».
Transport pour tous!
En outre, il y a lieu de rappeler que les deux nouvelles charges sur les concessionnaires automobiles, instituées par la loi de Finances complémentaire de 2008, sont destinées à soutenir les prix de transport public en commun et à réguler le marché de l'automobile en Algérie, comme l’a indiqué le ministre. L'application de ces nouvelles charges va contribuer au soutien des prix de ticket de transport qui sera plus cher à la faveur des «gros investissements» qui ont été engagés par l'Algérie (métro et tramway) et qui nécessitent un soutien très fort de l'Etat (sur le prix du ticket) de manière à ce que «la majorité de la population puisse accéder à ces moyens de transport, explique Karim Djoudi. La contribution des concessionnaires au titre des deux charges sera conjuguée à d’autres moyens financiers que mobilisera l’Etat à travers le compte d'affectation spéciale pour soutenir les prix de transport public en commun.
Par ailleurs, après l’épisode Renault, l’Algérie décide d’exprimer clairement sa politique, via la LFC2008 par exemple, et se tourne, donc, vers les vrais investissements (l’industrie) et ne veut plus être le «vidoir» des constructeurs. Sur ce point, il y a lieu de rappeler que nous avons importé 151.194 véhicules au premier semestre de l'année en cours, soit une hausse de 11,97% par rapport à la même période de 2007 (135.032 véhicules), selon le Centre national de l'Informatique et des Statistiques (CNIS).
La valeur totale des véhicules importés a atteint 121,40 milliards de dinars, précisent les données du CNIS. Les importations effectuées par les concessionnaires étaient en augmentation de plus de 11,9%, soit 139.290 véhicules pour un montant de 106,32 milliards de dinars, comparativement au premier semestre 2007. Les importations réalisées par les particuliers se sont inscrites en hausse (+12,08%) avec 11.904 unités pour une somme de 15,07 milliards de dinars. Une trentaine de concessionnaires automobiles pour des marques étrangères activent actuellement sur le marché national. En 2006, l'Algérie a importé 188.006 véhicules pour une valeur globale de 142,5 milliards de dinars, contre 251.576 unités (181,9 milliards de dinars) en 2005.
Le Financier
Commentaire