Lu aujourd'hui 23/10 en bas de page 4 du quotidien "Liberté" sous la plume de Hadj Bahama.
En substance:Une jeune détenue, âgée de 26 ans, a été accusée par sa codétenue d'avoir balancé une copie du coran dans la poubelle.
Elle a éte condamnée, en première instance, à une peine de 10 ans d'emprisonnement.Aucun avocat n'a voulu_ou n'a été sollicité pour_ la défendre. Cela se passe à Biskra.
Certainement appelée à la rescousse pour l'assister au procès d'appel, maître Bensaid Mokhtar vice président de la Ligue Algérienne des Droits de l'Homme à fait une déclaration qui j'espère n'engage que lui et ne correspond pas à la position de la LADH en tant qu'organisation humanitaire.
D'après lui, je cite:"Déchirer le Coran, c'est tout de même quelque chose de condamnable et d'inacceptable.Il appartient donc à la justice de prononcer le verdict".
Ce qui signifie non seulement que ni lui ni la LADH ne sont prêts à représenter l'accusée mais aussi qu'il n'encourage aucun de ses confrères de le faire puisque l'auteur des prétendus faits est par hypothèse indéfendable.
Grand seigneur qu'il est, il ajoute toutefois "...le temoignage d'un détenu ne doit pas être pris en considération!..."
La cascade de procès sans base légale ou carrément en violation des textes légaux algériens en vigueur ( les déjêuneurs du ramadhan, les convertis...) est, à mon sens, un signe qui ne trompe pas de la lutte sournoise et souterraine pour atteindre aux caractère républicain et démocratique de notre pays.
Car comment expliquer que le responsable d'une organisation censée être le fer de lance de la défense des droits de l'homme refuse à une jeune femme le droit d'être défendu ! Le droit à la défense n'est-il consacré par la législation algérienne ?!!
C'est conformément à ce droit_colonne vertébrale d'une société civilisée_ que les êtres les plus abjects que l'humanité ait enfanté, tels que les nazis auteurs de millions de morts, ont été défendus.
Que dire d'une pauvre algérienne paumée dans la prison de Biskra!
Cordialement, Kadé.
En substance:Une jeune détenue, âgée de 26 ans, a été accusée par sa codétenue d'avoir balancé une copie du coran dans la poubelle.
Elle a éte condamnée, en première instance, à une peine de 10 ans d'emprisonnement.Aucun avocat n'a voulu_ou n'a été sollicité pour_ la défendre. Cela se passe à Biskra.
Certainement appelée à la rescousse pour l'assister au procès d'appel, maître Bensaid Mokhtar vice président de la Ligue Algérienne des Droits de l'Homme à fait une déclaration qui j'espère n'engage que lui et ne correspond pas à la position de la LADH en tant qu'organisation humanitaire.
D'après lui, je cite:"Déchirer le Coran, c'est tout de même quelque chose de condamnable et d'inacceptable.Il appartient donc à la justice de prononcer le verdict".
Ce qui signifie non seulement que ni lui ni la LADH ne sont prêts à représenter l'accusée mais aussi qu'il n'encourage aucun de ses confrères de le faire puisque l'auteur des prétendus faits est par hypothèse indéfendable.
Grand seigneur qu'il est, il ajoute toutefois "...le temoignage d'un détenu ne doit pas être pris en considération!..."
La cascade de procès sans base légale ou carrément en violation des textes légaux algériens en vigueur ( les déjêuneurs du ramadhan, les convertis...) est, à mon sens, un signe qui ne trompe pas de la lutte sournoise et souterraine pour atteindre aux caractère républicain et démocratique de notre pays.
Car comment expliquer que le responsable d'une organisation censée être le fer de lance de la défense des droits de l'homme refuse à une jeune femme le droit d'être défendu ! Le droit à la défense n'est-il consacré par la législation algérienne ?!!
C'est conformément à ce droit_colonne vertébrale d'une société civilisée_ que les êtres les plus abjects que l'humanité ait enfanté, tels que les nazis auteurs de millions de morts, ont été défendus.
Que dire d'une pauvre algérienne paumée dans la prison de Biskra!
Cordialement, Kadé.
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