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L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA

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  • Nessy,
    Prends ton temps


    Merci Risk.
    Hâte de lire ta suite aussi...
    J'aime bien le personnage de Farouja

    On a bcp de vieilles dans l'immeuble.
    Passi passi werrana dipassi!

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    • Apres ydji azoul ydirlna etudes psychologique des auteurs

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      • Akhlaya!
        Matefakrniche fih !

        Il a ses sosies! ils survolent le forum comme des vautours! Smallah Rahman Rahim!
        Passi passi werrana dipassi!

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        • ah tiens! Tu as bien fait Frozen!
          Mettre tous les liens de vos récits à Nesy et à toi à la fois, ça facilitera la lecture à celui qui voudra. Il y a beaucoup de pages dans ce thread au point de s'y perdre.

          J'ai une proposition à faire à vous chers et adorables auteurs, celle de mettre des leins des parties précédentes quand vous postez une nouvelle partie.

          Si ce n'est pas trop demandé

          Personnellement, je ne suis pas encore arrivée à tout lire, quand je commence à chercher je me perds et m'oublie des fois... Sas oublie que je papote quand je trouve une bonne occasion

          Curieuse de voir ce que fera Amoula en pleine khottba
          “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
          comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

          Nazim Hikmet

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          • Argazmen,

            .....................................

            qui est là, je le rappelle à toute fin utile

            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...&postcount=247
            Dernière modification par Hirondelle dz, 11 mai 2020, 08h30.
            “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
            comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

            Nazim Hikmet

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            • وبالرغم ما تحس به حليمة من ضيق، إلا أنها وجدت في الشرفة متنفس لها
              فكلما سنحت لها الفرصة ،تراها تسترق شئ من واقعها وتنفخ فيه من احلامها لترفرف عاليا ... كطائر السنونو حين يحط على الأرض ويرفع معه أشعارا وبعض القصص ويلحق بها عاليا فيلهمها بعد آخر


              oeilfermé

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              • Le balcon est une pièce maîtresse dans ton récit ya Argaz, hein?
                “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
                comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

                Nazim Hikmet

                Commentaire


                • Louiza me rappelle Hind en plus jeune
                  T'inquiete Aigle, on t'a compris... j'aime bien l'histoire de Louiza et Akli, j'espere yestebeytou ensemble Mdrrrrr
                  Nous l'esperons tous, sauf que, pour Akli, Louiza reste un rêve insaisissable, une ile au large de l'espoir où les hommes n'auraient pas peur (Brel), mais si lointaine et qui reste à Batir.

                  Avant de la connaître, Akli vivait dans un monde sans contours, ses phrases étaient analphabètes, sa parole muette, son verbe torturé.
                  Avant de la connaitre, les murs de sa maison n'etaient même pas tapissés du stricte necessaire, il n'avait aucun destin à se mettre sous la dent.
                  Il trainait sa carcasse dans cette cité écrasée par la canicule parmis les débris de verre, les capsules de bière et les sachets plastiques.
                  Avant de connaître Louiza, bien avant déja, dans sa mort imagée, dans sa préhistoire, dans un songe qui n'avait pas le droit de se réaliser, il y avait la fleur du petit prince, la reine des adorées au regard qui vous habite d'abord et vous invite ensuite pour l'ultime voyage.
                  Si elle n'avait pas existé, il l'aurait inventée pour se réfugier dans ses intempéries, pour se desalterer à sa source.
                  Elle avait la jeunesse, la grâce, la beauté.

                  Il n'avait pas peur de la voir partir.
                  Il profitait pleinement de chaque seconde de sa presence en attendant le moment de la rupture fatidique et inéluctable qui pesait sur lui comme l'épée de Damoclès suspendu au dessus de sa tête...

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                  • Il tira dans la cigarette tendue par la main tremblante de Dhaouya et laissa la fumé s’échapper de ses narines, son regard était fixé sur la fenêtre, ils ne disaient plus rien depuis plusieurs minutes déjà, il devinait les pensées de son épouse en constatant sa retenue qu'il savait momentanée, ca va barder se dit-il intérieurement.

                    - Jamais tu n’abandonneras cette sale manie de te mêler de ce qui ne te regarde pas. Lança-t-elle exacerbée, j’ai presque envie de tirer dans cette saleté de cigarette tellement tu m'énerve.
                    - Ne te gêne surtout pas, répondit-t-il en souriant.
                    - Reuuuh, je t’ai dit et répété d’éviter de sourire sans ton dentier. Fit-t-elle en détournant le regard sèchement tandis que le vieux Idir insistait zkara en dévoilant ses mâchoires édentées, puis elle se leva en gémissant et repris
                    - Bon, puisque monsieur a fini sa cigarette, me permettra-t-il de terminer la vaisselle
                    - Apporte-moi de l’eau, lança l’ancien alors qu’elle avait déjà quitté la pièce, avant de surenchérir, et un autre coussin s’il te plait mon lapin rose, il reçut « quand est-ce que tu crèveras pour que je puisse enfin avoir la paix ! » envoyé depuis la cuisine
                    - Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, dit-t-il en ricanant
                    - 51 années de mariage, et monsieur trouve que c’est facile. Elle refit irruption au ralenti dans la pièce peinte en violet par les premières lueurs du matin, glissa la main sous la nuque du vieillard et souleva la tête chauve en déposant un coussin frais sur un premier marqué de l’empreinte du cou fin et du crane transpirant du vieux Idir, puis relâcha délicatement la tête avant de lui coller un verre d’eau sur les lèvres
                    Au bout de quelques gorgées, la dévisageant tandis qu’elle scrutait son crâne reluisant, il lui murmura:
                    - Tes rides me rappellent les scarifications de ces tribus centre africaines, elle déposa ses yeux sur les siens d’un air implacable puis afficha un large sourire en lui écrasant le visage de sa main et en lâchant tendrement « imbécile, kbir ou djayéh ».
                    - Je t’assure Dhaouya, je ne pouvais pas rester indiff....érent… face à lui, en prenant un air désolé, les derniers mots furent à peine audibles.
                    - Et maintenant, je me retrouve à devoir préparer du café et des biscuits pour recevoir un sans-abri qui squatte l’unique petit espace vert de l’immeuble, reprit-elle en se levant avec le même gémissement mais avec plus de difficulté.
                    Elle alluma le petit ventilateur sur la table de nuit en faux bois rouge, le tourna dans sa direction puis vit son visage reprendre des couleurs, il articulait mieux désormais, c’était le seul moyen de prolonger les discussions avec lui, il s’essoufflait au bout de quelques phrases et avait du mal à alimenter en air ses poumons fatigués, même s’il s’entêtait à relativiser la nocivité de l’unique cigarette qu’elle lui autorisait, elle savait que celle-ci raccourcissait un peu plus les quelques mois (selon certains spécialistes, ce n'était qu'une question de semaines) qui lui restaient à vivre, quand elle abordait le sujet, il répondait quasi systématiquement « ca ne sert à rien de mourir en bonne santé ».
                    Il reprit :
                    - N’avons-nous pas décidé ensembles, il y a des dizaines d’années, de toujours venir en aide à nos semblables
                    Sa voix était plus douce, elle se demandait si c’était l’effet du petit appareil qui abreuvait la peau sèche, les yeux larmoyants et la respiration haletante de son compagnon en air frais, ou bien était-ce son moyen habituel de l’attendrir afin de la convaincre du bien-fondé de sacrifier le peu de temps qui leur restait à vivre ensemble, à tenter de faire quelque chose pour ce cas désespéré, un autre, celui de l’étrange vieux monsieur (qui paraissait tout jeune comparé à eux deux) venu s’installer en bas de l’immeuble depuis des années, et qui selon les dires de tous les résidents, n’a pas prononcé un mot depuis son arrivée, se contentant d'errer en se tenant à l’écart de tout et de tout le monde.

                    Il lui arrivait de l’observer depuis la fenêtre, il passait le plus clair de son temps, lorsqu’il n’était pas ailleurs, a rester assis durant de longues heures, à nourrir les chats, ou observer les passants et les résidents de l’immeuble, la plus part étaient gentils avec lui, Mourad le père de famille ne manquait pas de déposer un petit déjeuner devant son abri de fortune, chaque matin avant d’aller travailler, tandis que Rachid, faisait en sorte que les petits du quartier ne l’embêtent pas trop ou ne touchent pas à ses affaires en son absence, quant à Aicha et sa fille, elles ont passé plusieurs jours à aménager le débarras sur le toit de l'immeuble en y ayant déposé quelques affaires du défunt époux de Aicha, et maintenant, voilà que sa vieille carcasse de mari l’a invité chez eux parce que « quelque chose dans son regard » l’a fortement interpellé. Quelque part, elle savait que tôt ou tard, il ferait quelque chose, ce qui l’embêtait, c’était l’éventualité de voir cette histoire connaitre une fin désagréable, comme ce fut souvent le cas lorsque son mari et elle-même, décidaient de se mêler des affaires des autres mais surtout, le gâchis que ca pourrait être si cette éventualité se confirmait.

                    Les jeunes de l’immeuble venaient de temps en temps porter le vieillard ainsi que sa chaise roulante, et l’emmener faire une petite balade ou faire quelques parties d’échecs, même si cela arrivait de moins en moins ces dernières années, depuis la paralysie du tonton de tout le monde, c’était devenu une sorte de rituel, pour diverses motivations, il y‘en avait toujours qui frappaient à la porte de l’appartement du dernière étage et qui quelques minutes plus tard, poussaient la chaise du paraplégique sympathique, par besoin de reconnaissance, de popularité, ou peut être même, par altruisme et/ou quête de hassanates, il arrivait même que la vieille Dhaouya décline ces propositions, parfois sèchement pour permettre à son mari de rester tranquillement à la maison après une suite ininterrompue de sorties quotidiennes.

                    Elle avait beau faire la tête, le cas de ce vieux monsieur, muet et presque invisible ne pouvait la laisser indifférente, ce n’était pas de la pitié ou de la curiosité, c’était bien au-delà, il se dégageait de lui quelque chose de profondément touchant, même quand il souriait, elle avait l’impression qu’il allait se mettre à pleurer la seconde d’après, mais surtout, il a échangé quelques mots avec son mari, tout le monde croyait qu’il avait perdu la parole, de naissance ou des suites d’une maladie, mais elle savait qu’il n’en était rien, que son mutisme était plus récent, il n’avait pas dit un mot en cinq années de « voisinage » mais une seule rencontre avec Idir et ce fut la grande surprise, les jeunes porteurs n’en croyaient pas leurs oreilles, le bruit s’est vite répondu dans le quartier, tonton Mahfoud a parlé, et rien que pour ca, son mari avait raison de tenter quelque chose

                    Soudain, le ciel se mit à briller, et une forte détonation se fit entendre, au bout de quelques secondes et des gouttelettes vinrent s’écraser contre les vitres, le vent sifflait en faisant vibrer les stores, le vieux Idir s'enfonça dans le lit tandis que Djaouya précipitait tant bien que mal vers le balcon, en traînant ses pantoufles et s'écriant « le liiiinge !!! »
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                    • Bonjour

                      Hiro


                      Le balcon est une pièce maîtresse dans ton récit ya Argaz, hein?
                      Ca rien a voir avec mon texte précédent , c'était juste une autre façon de te remercier pour ta lecture ( récitation ) de mon texte 😏

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                      • J'avais compris Argaz, et ça m'a touchée... Merci à toi
                        “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
                        comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

                        Nazim Hikmet

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                        • Risk... Je n'ai pas encore lu ton récit... je me dis que pour te lire toi, lazem nkoun fi gousstouya... lazem une bonne préparation
                          “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
                          comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

                          Nazim Hikmet

                          Commentaire


                          • Bonjour,

                            oui, moi aussi j'ai besoin de me mettre dans certaines conditions de calme et de concentration pour lire les textes de certains, notamment Risk, FroZen, Nessy, Benam, ... des textes denses qui ne se lisent pas comme se lisent des brèves, puis la production est énorme, si on n'est pas disponible régulièrement sur le forum on est vite surbooké, débordé.

                            Tous les textes mis bout à bout ferait déjà un petit livret d'une centaine de pages, me semble t'il.
                            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                            L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

                            Commentaire


                            • Risk,
                              J'adore cette deuxième partie...plus que la première!
                              Excellent!

                              Adh,
                              Merci de nous lire
                              Passi passi werrana dipassi!

                              Commentaire


                              • Bravo risk , ton récit est excellent ...il mérite qu'on lui consacre du temps.



                                Envoyé par Risk
                                Tes rides me rappellent les scarifications de ces tribus centre africaines, elle déposa ses yeux sur les siens d’un air implacable puis afficha un large sourire en lui écrasant le visage de sa main et en lâchant tendrement « imbécile, kbir ou djayéh ».
                                « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

                                Commentaire

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