L'ancien président algérien Chadli Bendjédid critique indirectement la révision constitutionnelle
AP | 29.11.2008 | 21:10
L'ancien président algérien Chadli Bendjédid a dénoncé samedi indirectement la récente révision de la Constitution qui réduit considérablement les prérogatives du Parlement en faveur de l'exécutif.
"Je voulais instaurer un système parlementaire pour le retour à la souveraineté nationale et le rétablissement de la confiance entre gouvernés et gouvernement", a-t-il souligné lors d'un colloque consacré à l'écriture de l'histoire de la guerre d'Algérie.
"Depuis, on a fait le serment, la main sur le Coran, de respecter la Constitution, mais on fait autre chose, je ne suis pas de cela", a poursuivi Chadli Bendjédid, dans une allusion au président Abdelaziz Bouteflika qui avait promis de respecter la Constitution lors de son accession à la tête du pays en 1999 pour finalement, se résoudre à la changer, afin de pouvoir briguer un troisième mandat.
La sortie médiatique de Chadli Bendjédid, qui s'est imposé jusque-là une réserve "pour ne pas compliquer davantage la situation du pays" intervient dans un contexte préélectoral, marqué par une controverse sur la révision constitutionnelle.
La semaine dernière, un autre ancien président algérien Liamine Zeroual avait confié à des personnalités de son entourage qu'il était prêt à prendre part à la présidentielle d'avril 2009, si cette élection se déroulait "dans la transparence".
Le 12 novembre dernier, le Parlement algérien, convoqué en congrès par le président Bouteflika, a adopté à une très large majorité, une série d'amendements dont le plus important porte sur l'abrogation de la limitation des mandats, fixés à deux dans la constitution de 1996.
La non limitation des mandats, qui permet au président en exercice d'être rééligible autant de fois qu'il le souhaite "au nom du respect de la souveraineté populaire" est perçue par les observateurs comme une porte ouverte à la possibilité pour Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat.
AP | 29.11.2008 | 21:10
L'ancien président algérien Chadli Bendjédid a dénoncé samedi indirectement la récente révision de la Constitution qui réduit considérablement les prérogatives du Parlement en faveur de l'exécutif.
"Je voulais instaurer un système parlementaire pour le retour à la souveraineté nationale et le rétablissement de la confiance entre gouvernés et gouvernement", a-t-il souligné lors d'un colloque consacré à l'écriture de l'histoire de la guerre d'Algérie.
"Depuis, on a fait le serment, la main sur le Coran, de respecter la Constitution, mais on fait autre chose, je ne suis pas de cela", a poursuivi Chadli Bendjédid, dans une allusion au président Abdelaziz Bouteflika qui avait promis de respecter la Constitution lors de son accession à la tête du pays en 1999 pour finalement, se résoudre à la changer, afin de pouvoir briguer un troisième mandat.
La sortie médiatique de Chadli Bendjédid, qui s'est imposé jusque-là une réserve "pour ne pas compliquer davantage la situation du pays" intervient dans un contexte préélectoral, marqué par une controverse sur la révision constitutionnelle.
La semaine dernière, un autre ancien président algérien Liamine Zeroual avait confié à des personnalités de son entourage qu'il était prêt à prendre part à la présidentielle d'avril 2009, si cette élection se déroulait "dans la transparence".
Le 12 novembre dernier, le Parlement algérien, convoqué en congrès par le président Bouteflika, a adopté à une très large majorité, une série d'amendements dont le plus important porte sur l'abrogation de la limitation des mandats, fixés à deux dans la constitution de 1996.
La non limitation des mandats, qui permet au président en exercice d'être rééligible autant de fois qu'il le souhaite "au nom du respect de la souveraineté populaire" est perçue par les observateurs comme une porte ouverte à la possibilité pour Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat.
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