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FFS refuse l'invitation du RCD

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  • #76
    Bonjour

    Comme tous les politiciens, comment veux tu porter l'opinion de ceux qui t'ont élu si tu ne mets pas les pieds dedans ?
    Le FFS était encore plus actif quand il était dans la clandestinité.
    C'est loin d'être un souhait, toute personne sensée aura fait le constat et les cadres du FFS ne sont pas les derniers à l'avoir fait...
    Par ce que pour toi le combat que mène le FFS est l'apanage exclusif de Dal-Ho ?
    et depuis on as decouvert grace a tabbou qu'une personne morale possédait aussi son livret de famille .
    Je vois que certains ne mesure pas la gravité de l'heure.
    le RCD en a aussi, et comme je te l'ai déjà dis, cette union avec le RCD ne se fait pas pour vous espionner, car il n'y a rien à espionner, elle ne se fait donc que pour une alliance forte,
    Je serais tenter de te croire si le RCD aurait pu conquérir de nouveaux adhérents en dehors de la kabylie. Il n'a fait que grignoter le lectorat du FFS. Si le combat était le même pourquoi alors créé ce nouveau parti qui n'a fait que diviser la kabylie. Et vous parlez d'union
    Comment veux tu faire confiance au RCD quand vous vous rappelez de l'épisode du boycott scolaire. Les deux partis avaient appelé au boycott et voila que le RCD lache prise en appelant à la reprise scolaire presque en fin d'année scolaire. Comment veux tu faire confiance à un parti qui recoit des ordres d'en haut ?
    Je fais de la politique.

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    • #77
      Moha

      Ah c'est donc ça??
      Le fait que les deux partis ait été crée en kabylie gêne, parceque ils vous en piqué des adhérants, c'est vrai c'est un grand crime.
      La kabylie n'appartient pas à un parti, et si elle fournit les partis, c'est parceque c'est le poumon de l'algérie, mais ces partis sont nationals, et il faut grandir un peu, nous luttons pour une algérie dévellopée et libre, c'est la seule condition pour avoir une kabylie libre et dévellopée aussi.

      Et si je te disais que la majorité des adhérants du RCD sont hors de la kabylie, ça t'étonnerait peut être, mais aujourd'hui c'est le cas.
      Le FFS lui garde comme seule ambition de conquérir les coeurs des kabyles, et c'est son problème. Si il ne gagne jamais, c'est aussi parceque les algériens non kabyles ont peur, qu'il ne s'occupe que de la kabylie, ou qu'il lui donne son autonomie. On ne fait pas partie de l'opposition, quand il y a une situation grave dans le pays, et une dictature à l'horizon, qu'un parti nous demande une union, et qu'on refuse, parceque il y a de cela 20 ans, il nous a piqué des adhérants, c'est de la gaminerie, indigne de la politique. Ou alors ils ne se rendent pas compte de la situation nationale.

      Commentaire


      • #78
        Le fait que les deux partis ait été crée en kabylie gêne, parceque ils vous en piqué des adhérants, c'est vrai c'est un grand crime.
        Qu'est ce qu'on peut lire comme bêtises
        Croit-tu que je suis aussi débile pour rabaisser le niveu à ce point. Je serais la première à le rejoindre s'il était sincère et si son engagement était clair.
        Ce qui nous intersse en prime c'est de sortir de cette léthargie. Pour se faire il faut unir toutes les forces et pas en les disperssant. J'ai expliqué que la kabylie debout n'avait pas besoin d'un autre parti pour la diviser.
        Le pouvoir qui a ouvert le champ politique en 88 et donc permet au FFS de sortir de sa clandestinité, n'avait pas intérêt à avoir cette région rebelle unie contre lui. Les stratèges de la DRS ne sont pas dupes pour ignorer cette donne. C'est ainsi qu'ils ont décidé de créer une nouvelle force pour neutraliser le FFS.Saadi, transfuge du FFS a bien réussi ce manège avec l'aide substantielle du pouvoir. On peut ignorer cette réalité mais on tournera toujours en rond.
        Et si je te disais que la majorité des adhérants du RCD sont hors de la kabylie, ça t'étonnerait peut être, mais aujourd'hui c'est le cas.
        Je te rappelle que le RCD est le parti qui accentue le plus le débat sur l'identité. Qu'il possède des adhérents partout ca c'est tout à fait normal car les kabyles sont partout. C'est difficile par contre de convaincre un non kabyle des thèses du RCD. Beaucoup d'arabes trouvent le FFS plus national et plus modéré en ce qui concerne la question identitaire. Le FFS a mis les moyens dans ce sens. Beaucoup de premiers secrétaires nationaux non kabyles ont succédé à ce poste tels Jedai, Debaili et Ali Rachedi.
        saadi a accentué son discours sur l'identité car il sait bien que le bastion du FFS est en kabylie et c'est là qu'il faut justement l'affaiblir.
        Je risque d'être un peu rébarbative à force de me répeter mais sincèrement je sais bien que je ne peux rien pour ceux qui ne veulent voir la face réelle des choses.
        Je fais de la politique.

        Commentaire


        • #79
          Lisez cet article qui démontre on ne peut plus claire l'incohérence du Saadi et son manque de vision politique.

          RCD - Saïd Sadi réitère le refus de son parti du boycott des élections

          21-05-2008 à 22:29 EL MOUDJAHID

          Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Saïd Sadi, a réitéré hier, à Alger le refus de son parti du boycott des élections qui ne profite, selon lui, "ni au pays ni au parti".

          "Le boycott des élections ne profite ni au pays ni au parti et il n'existe aucun intérêt dans l'absence d'élus du RCD dans les institutions de l'Etat", a expliqué M. Sadi lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti.

          Interrogé sur les violences survenues récemment dans les wilayas de Ghardaïa (Berriane) et de Chlef, le président du RCD a plaidé pour la mise sur pied d'une "commission d'enquête nationale chargée d'élucider ces deux affaires".

          M. Sadi a estimé que les violences dans cette localité ne sont pas le fait d'un différend intercommunataire, mais "d'un plan de règlement de compte politique", ajoutant que son parti "fera tout pour constituer une commission d'enquête parlementaire et dévoiler les objectifs des instigateurs de ces crimes".

          Sur une éventuelle révision de la Constitution, le président du RCD a estimé que "cela ne devrait se faire qu'après les élections présidentielles de 2009".
          Je fais de la politique.

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          • #80
            "Beaucoup d'arabes trouvent le FFS plus national et plus modéré en ce qui concerne la question identitaire"
            bien vu ,
            politicienne et j'en suis l'un deux.
            et j'ajoute que tous mon entourage respecte AIT AHMED pour la constance de ses positions depuis 63 , c'est pas le cas de SADI un pieds a l'intérieur du système et un pied dehors , selon les circonstances ou les directives , une tobba comme la si bien surnommée le peuple.
            Dernière modification par zemfir, 24 janvier 2009, 16h39.
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

            Commentaire


            • #81
              @ politicienne

              Les partis qui ont participé aux colloques de Saint Egidio soutenaient l'idée que les groupes armés étaient manipulés par le DRS.
              Si le MDA de Ben Bella (aile de Bensmail) ou Mehri l'avouaient à demi-mots; le journal de Hamrouche l'écrivait chaque jour, le FFS et Louisa Hanoun du PT le déclaraient ouvertement, et plus tard Abassi Madani en a profité pour déclarer que le FIS n'était responsable de rien du tout...

              Ma chère 'politicienne' la politique c'est aussi de remettre les choses dans leurs contextes et de dire le fond des choses: Saint Egidio soutenait l'idée que les parties en conflit n'étaient pas toutes identifiées, c'est le fameux "qui tue en Algerie?".

              A l'époque, lassés de voir une armée inefficace et incapable de défendre les populations même à proximités de ses casernes, nous étions nombreux à vouloir croire à cette thèse du pouvoir derrière tout ce qui se passe.

              Mais on était aussi nombreux à avoir passé le service militaire et à savoir que notre armée, batie sur le modèle sovietique, n'a jamais été efficace pour une telle guerre...

              Du coté du FIS, les choses étaient clairs, ils étaient bel et bien les maîtres d'oeuvre de la plus grande partie des tueries. Il y avait aussi leurs vidéos et le soutien d'Ali Belhadj.

              Donc c'est très naturellement que beaucoup ont adhéré aux discours de Saâdi et du MDS. En plus comme me disait un ami communiste: "le DRS s'il voulait nous tuer, il l'aurait fait depuis longtemps puisqu'on est tous fichés chez eux"...

              La manière dont tu dresses ton réquisitoire contre le RCD est profondément injuste. Dire qu'il a été allié du DRS n'est pas plus pire que de dire que le FFS était l'allié objectif du FIS et de ses bras armés. N'oublie pas que c'est à cause du FFS que la kabylie est restée longtemps non armée et que les terroristes y pullulent jusqu'à aujourd'hui.

              Je n'en tiens pas grief au FFS parce que je sais qu'il est cohérent avec ses idées. C'est logique pour moi que le FFS ait refusé de rentrer dans un conflit qui ne profite qu'au pouvoir.

              De la même manière qu'il est logique que le RCD ait défendu par les armes l'Etat algérien qui au moins n'a jamais tranché la gorge de ses militantes et militants.

              Tu nous replonges dans nos plus pénibles souvenirs... Je pousse un soupir tel celui de Matoub allah irahmou...

              Tu vois ici en Algérie, on est nombreux à avoir du respect pour les deux partis ainsi que pour le PT et le MDS. Tous ont joint leurs actes à leurs paroles. Ces 4 partis (FFS et PT d'un coté; RCD et MDS de l'autre) n'ont jamais été hypocrites, grâce à leur thèses contradictoires on a fait l'effort de réfléchir sans jamais douter de leurs engagements.

              Ces partis restent pour moi la référence d'une Algérie digne de son époque et des défis du monde d'aujourd'hui.

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              • #82
                @ politicienne, suite

                La kabylie est un bout de l'Algérie et les courants qui traversent cette dernière la traversent aussi de la même manière.

                La kabylie a été le bastion de Messali Hadj alors qu'il n'était pas kabyle et de l'autre coté elle n'est pas le bastion d'Ouyahia par exemple même s'il est kabyle.

                Le FFS n'est devenu berberiste que tardivement, en 1982. De plus il n'a jamais voulu 'parrainer' les événements du printemps berberes comme tu le prétends faussement. Cela n'empêche qu'il est solidement ancré en kabylie.

                Le RCD est né des collectifs berberes, Saâdi a 'visité' les locaux de la police en qualité de berberiste dès 1976, à l'occasion des débats sur la charte nationale. Il a été le chef incontesté des événements d'avril 80, de Tizi jusqu'à Alger; et pourtant son parti reste toujours minoritaire en kabylie.

                En fait il faut comprendre que la kabylie n'est pas que berberiste, elle a aussi d'autres problèmes; tout comme le RCD et le FFS ne sont pas que kabyle ils ont aussi d'autres idées...
                Dernière modification par cherif_38, 24 janvier 2009, 23h51.

                Commentaire


                • #83
                  Moha

                  Qu'est ce qu'on peut lire comme bêtises
                  Croit-tu que je suis aussi débile pour rabaisser le niveu à ce point. Je serais la première à le rejoindre s'il était sincère et si son engagement était clair.
                  Ce qui nous intersse en prime c'est de sortir de cette léthargie. Pour se faire il faut unir toutes les forces et pas en les disperssant. J'ai expliqué que la kabylie debout n'avait pas besoin d'un autre parti pour la diviser.
                  Le pouvoir qui a ouvert le champ politique en 88 et donc permet au FFS de sortir de sa clandestinité, n'avait pas intérêt à avoir cette région rebelle unie contre lui. Les stratèges de la DRS ne sont pas dupes pour ignorer cette donne. C'est ainsi qu'ils ont décidé de créer une nouvelle force pour neutraliser le FFS.Saadi, transfuge du FFS a bien réussi ce manège avec l'aide substantielle du pouvoir. On peut ignorer cette réalité mais on tournera toujours en rond.
                  Je te laisse voir ta contradiction par toi même.
                  Ils ont crée maintenant le RCD que pour neutraliser le FFS???
                  Une info qui tu ne connais pas peut être: Le FFS n'est pas le centre du monde!!!!! on ne crée pas tout en fonction de lui.

                  Je te rappelle que le RCD est le parti qui accentue le plus le débat sur l'identité. Qu'il possède des adhérents partout ca c'est tout à fait normal car les kabyles sont partout. C'est difficile par contre de convaincre un non kabyle des thèses du RCD. Beaucoup d'arabes trouvent le FFS plus national et plus modéré en ce qui concerne la question identitaire. Le FFS a mis les moyens dans ce sens. Beaucoup de premiers secrétaires nationaux non kabyles ont succédé à ce poste tels Jedai, Debaili et Ali Rachedi.
                  saadi a accentué son discours sur l'identité car il sait bien que le bastion du FFS est en kabylie et c'est là qu'il faut justement l'affaiblir.
                  Je risque d'être un peu rébarbative à force de me répeter mais sincèrement je sais bien que je ne peux rien pour ceux qui ne veulent voir la face réelle des choses.
                  Non, c'est faux, l'identité communautaire ne peut pas être négligé, et le FFS le sait très bien, sinon, pourquoi il s'intéresse à la Kabylie avant tout?
                  D'ailleurs, les mozabites ont voté RCD, et pleins "d'arabes" comme tu les appelle ont aussi voté RCD. Il est loin d'être un parti kabyle.
                  C'est plutôt le FFS qui est connu pour l'être, car on a l'impression qu'il se renferme sur lui même en Kabylie.
                  Il faut grandir un peu, si on n'est pas la première force de kabylie, ce n'est pas grave, ça ne veut pas dire qu'on nous sabote, il faut penser à conquérir les algériens, et plus le parti sera cohérant et ouvert, plus il gagnera partout. Pourquoi la création du RCD a permis à des électeurs kabyles de choisir un autre parti?? certainement parceque le FFS n'a pas convaincu, et c'est ça qu'on leur reproche?? d'avoir ouvert le débat démocratique???:22:
                  Apparemment, les algériens ont tous été éduqué à suivre un parti Unique.

                  et j'ajoute que tous mon entourage respecte AIT AHMED pour la constance de ses positions depuis 63 , c'est pas le cas de SADI un pieds a l'intérieur du système et un pied dehors , selon les circonstances ou les directives , une tobba comme la si bien surnommée le peuple.
                  Qui ne respecte pas ait ahmed???? c'est un grand, et tout le monde le sait. Mais ait ahmed ne veut pas dire FFS, car aujourd'hui je trouve que ce parti va à sa propre perte en boycottant tout ce qu'il trouve, sachant très bien que c'est inutile. Il va à sa propre perte, en se renfermant sur une région, et en se fachant avec d'autres partis parcequ'ils partagent des électeurs avec lui dans cette région. La kabylie n'appartient pas au FFS, et ça ait ahmed ne l'a jamais prétendu, mais le FFS de politicienne oui.
                  Dernière modification par absent, 25 janvier 2009, 10h37.

                  Commentaire


                  • #84
                    "Qui ne respecte pas ait ahmed???? c'est un grand, et tout le monde le sait"
                    heureux de l'entendre dire sur FA , idem pour SADI tout le monde " sait ".
                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                    Commentaire


                    • #85
                      Bonsoir

                      Ma chère 'politicienne' la politique c'est aussi de remettre les choses dans leurs contextes et de dire le fond des choses: Saint Egidio soutenait l'idée que les parties en conflit n'étaient pas toutes identifiées, c'est le fameux "qui tue en Algerie?".
                      La propagande quand tu nous tiennes. "Le qui tue qui" était le propagande du pouvoir pour discréditer cette fameuse réunion. On a dit également qu'ils se sont réunis dans une église comme des impies. Bon, ca me choque pas puisque la DRS fait bien son travail.
                      Je vous laisse juste lire, si vous avez un peu du temps, la déclaration finale de la réunion et dites moi ce que vous lui reprochez ou d'au moins où vous trouvez le "qui tue qui". En tous les cas elle n'a jamais été mise en valeur :

                      Les partis de l'opposition algérienne, réunis à Rome auprès de la Communauté de San Egidio, déclarent en ce 13 janvier 1995 :

                      L'Algérie traverse aujourd'hui une épreuve tragique sans précédent.

                      Plus de trente ans après avoir chèrement payé son indépendance, le peuple n'a pas pu voir se réaliser les principes et tous les objectifs du 1er novembre 1954 et a vu s'éloigner progressivement tous les espoirs nés après octobre 1988.

                      Aujourd'hui le peuple algérien vit un climat de terreur jamais égalé, aggravé par des conditions sociales et économiques intolérables. Dans cette guerre sans images : séquestrations, disparitions, assassinats, torture systématisée, mutilations et représailles sont devenus le lot quotidien des Algériennes et des Algériens.

                      Les conséquences des événements de juin 1991 et du coup d'Etat du 11 janvier 1992, l'interruption du processus électoral, la fermeture du champ politique, la dissolution du FIS, l'instauration de l'état d'urgence et les mesures répressives et les réactions qu'elles ont suscitées, ont engendré une logique d'affrontement.

                      Depuis, la violence n'a cessé de s'amplifier et de s'étendre. Les tentatives du pouvoir de créer des milices au sein de la population marquent une nouvelle étape dans la politique du pire. Les risques de guerre civile sont réels, menaçant l'intégrité physique du peuple, l'unité du pays et la souveraineté nationale.

                      L'urgence d'une solution globale, politique et équitable s'impose afin d'ouvrir d'autres perspectives à une population qui aspire à la paix et à la légitimité populaire.

                      Le pouvoir n'a initié que de faux dialogues qui ont servi de paravents à des décisions unilatérales et à la politique du fait accompli.

                      Une véritable négociation reste l'unique moyen de parvenir à une issue pacifique et démocratique.

                      A - Cadre : valeurs et principes

                      Les participants s'engagent sur la base d'un contrat national dont les principes sont les suivants et sans l'acceptation desquels aucune négociation ne serait viable :
                      • La déclaration du 1er novembre 1954 : "la restauration de l'Etat algérien souverain démocratique et social dans le cadre des principes de l'islam ( art 1)" ;
                      • le rejet de la violence pour accéder ou se maintenir au pouvoir ;
                      • le rejet de toute dictature quelle que soit sa nature ou sa forme et le droit du peuple à défendre ses institutions élues ;
                      • le respect et la promotion des droits de la personne humaine tels qu'énoncés par la Déclaration universelle, les pactes internationaux sur les droits de l'homme, la Convention internationale contre la torture et consacré par les textes légaux ;
                      • le respect de l'alternance politique à travers le suffrage universel ;
                      • le respect de la légitimité populaire. Les institutions librement élues ne peuvent être remises en cause que par la volonté populaire ;
                      • la primauté de la loi légitime ;
                      • la garantie des libertés fondamentales, individuelles et collectives quelles que soit la race, le sexe, la confession et la langue ;
                      • la consécration du multipartisme ;
                      • la non implication de l'armée dans les affaires politiques. Le retour à ses attributions constitutionnelles de sauvegarde de l'unité et de l'indivisibilité du territoire national ;
                      • les éléments constitutifs de la personnalité algérienne sont l'islam, l'arabité et l'amazighité ; la culture et les deux langues concourant au développement de cette personnalité doivent trouver dans ce cadre unificateur leur place et leur promotion institutionnelle, sans exclusion ni marginalisation ;
                      • la séparation des pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire ;
                      - la liberté et le respect des confessions.
                      Dernière modification par politicienne, 25 janvier 2009, 17h29.
                      Je fais de la politique.

                      Commentaire


                      • #86
                        B - Mesures devant précéder les négociations
                        • La libération effective des responsables du FIS et de tous les détenus politiques. Assurer aux dirigeants du FIS tous les moyens et garanties nécessaires leur permettant de se réunir librement entre eux et avec tous ceux dont ils jugent la participation nécessaire à la prise de décisions.
                        • L'ouverture du champ politique et médiatique. L'annulation de la décision de dissolution de FIS. Le plein rétablissement des activités de tous les partis.
                        • La levée des mesures d'interdiction et de suspension des journaux des écrits et des livres, prises en application du dispositif d'exception.
                        • La cessation immédiate, effective et vérifiable de la pratique de la torture.
                        • L'arrêt des exécutions des peines capitales, des exécutions extrajudiciaires et des représailles contre la population civile.
                        • La condamnation et l'appel à la cessation des exactions et des attentats contre les civils, les étrangers et la destruction des biens publics.
                        • La constitution d'une commission indépendante pour enquêter sur ces actes de violences et les graves violations des Droits de l'homme.
                        C - Rétablissement de la paix

                        Une dynamique nouvelle pour la paix implique un processus graduel, simultané et négocié comprenant :
                        • d'une part, des mesures de détente réelle : fermeture des camps de sûreté, levée de l'état d'urgence et abrogation du dispositif d'exception ;
                        • et d'autre part, un appel urgent et sans ambiguïté pour l'arrêt des affrontements. Les Algériennes et les Algériens aspirent au retour de la paix civile. Les modalités d'application de cet engagement seront déterminées par les deux parties en conflit avec la participation active des autres partis représentatifs.
                        Cette dynamique exige la participation pleine et entière des forces politiques représentatives et pacifiques. Celles-ci sont en mesure de contribuer au succès du processus en cours et assure l'adhésion de la population.
                        D - Le retour à la légalité constitutionnelle

                        Les partis s'engagent à respecter la Constitution du 23 février 1989. Son amendement ne peut se faire que par les voies constitutionnelles.

                        E - Le retour à la souveraineté populaire

                        Les parties prenantes aux négociations doivent définir une légalité transitoire pour la mise en oeuvre et la surveillance des accords. Pour cela, elles doivent mettre en place une Conférence nationale dotée de compétences réelles, composée du pouvoir effectif et des forces politiques représentatives.

                        Cette Conférence définira :
                        • les structures transitoires, les modalités et la durée d'une période de transition, la plus courte possible devant aboutir à des élections libres et pluralistes qui permettent au peuple le plein exercice de sa souveraineté ;
                        • la liberté de l'information, le libre accès aux médias et les conditions du libre choix du peuple doivent être assurés ;
                        • le respect des résultats de ce choix doit être garanti.
                        F - Garanties

                        Toutes les parties prenantes à la négociation sont en droit d'obtenir des garanties mutuelles. Les partis, tout en gardant leur autonomie de décision :
                        • s'opposent à toute ingérence dans les affaires internes de l'Algérie
                        • dénoncent l'internationalisation de fait qui est le résultat de la politique d'affrontement menée par le pouvoir ;
                        • demeurent convaincus que la solution de la crise ne peut être que l'oeuvre exclusive des Algériens et doit concrétiser en Algérie ;
                        • s'engagent à mener une campagne d'information auprès de la communauté internationale pour faire connaître l'initiative de cette plate-forme et lui assurer un soutien ;
                        • décident de lancer une pétition internationale pour appuyer l'exigence d'une solution politique et pacifique en Algérie ;
                        • appellent la communauté internationale à une solidarité agissante avec le peuple algérien ;
                        • décident de maintenir les contacts entre eux en vue d'une consultation et d'une concertation permanentes.
                        Je fais de la politique.

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                        • #87
                          bien vu ,politicienne et j'en suis l'un deux.
                          et j'ajoute que tous mon entourage respecte AIT AHMED pour la constance de ses positions depuis 63 , c'est pas le cas de SADI un pieds a l'intérieur du système et un pied dehors , selon les circonstances ou les directives , une tobba comme la si bien surnommée le peuple.
                          Merci beaucoup pour le témoignage cher monsieur. Ca m'éviterait de verser dans des polémiques inutiles.
                          Je fais de la politique.

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                          • #88
                            Politicienne

                            Pour l'instant la seule qui verse dans la polémique croyant grandir le FFS en discréditant le RCD c'est bel et bien toi. Ce n'est pas ainsi que nous avancerons, chacun devrait éviter de vouloir tirer la couverture à lui en critiquant les personnes plutôt que les programmes car l'important c'est cela. Et je te précise que je ne suis ni du RCd et pas davantage du FFs mais du FLN historique tout comme Ait Ahmed et Said Sadi.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #89
                              "Et je te précise que je ne suis ni du RCd et pas davantage du FFs mais du FLN historique tout comme Ait Ahmed et Said Sadi."
                              LE fln historique !!!!!!!!!!! et Ouyahia tu l'as oublié.
                              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                              • #90
                                Zemfir

                                Il n'est pour l'instant pas question du RND dans ce topic mais attendons que Politicienne nous dise ce qu'elle en pense.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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